Alex Ross est l’un des dessinateurs/peintres les plus réputés du genre super-héroïque. De ses couvertures et de ses (plus rares) planches intérieures se dégage un réalisme inattendu. Tout en reprenant les motifs les plus iconiques du genre, il travaille des valeurs d’ombres et de lumières quasi photographiques ; il façonne des visages aux subtilités expressives d’acteurs hollywoodiens ; il brosse, sur les corps musclés des héros aux super capacités, des collants qui montrent ici et là quelques plis d’un tissu à la texture tangible.
Ici, la posture maintes fois déclinée d’un Superman lévitant au-dessus de la ville, aussi droit et autoritaire que les buildings érigés, semble à première vue on ne peut plus classique. Pourtant, là où d’ordinaire les trois couleurs primaires et saturées du kryptonien expriment sa puissance primordiale, ce sont les fines, délicates et mélancoliques nuances du soleil couchant qui cette fois l’habillent.
C’est-à-dire les couleurs du déclin. Posture forte et couleurs de ce qui se meurt s’opposent étrangement en un seul visuel. C’est ce qu’en poésie on appelle la figure de l’oxymore — qui apparie deux mots de sens contradictoires. Ce dessin est un poème…
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