Dans les Avengers de la Préhistoire, voici le moment de parler du Starbrand. Où un colosse primitif à la peau rouge, pas très causant, qui semble représenter une branche oubliée de l’Humanité. Jason Aaron e Dale Keown le relient cependant bien à la mythologie Marvel, faisant de lui un personnage poignant.
Scénario de Jason Aaron
Dessin de Dale Keown & Andrea Sorrentino
Parution aux USA le mercredi 20 novembre 2019
Les Avengers de Jason Aaron forment une série plutôt clivante. Clairement, il y a d’un côté ceux qui apprécient ce grand brassage de tout l’univers Marvel et de l’autre ceux qui s’y perdent. Pour autant les numéros intercalés où Aaron revient sur ses Avengers préhistoriques ont l’avantage de pouvoir être lus de manière indépendante et d’apporter des tranches d’Histoire à l’univers Marvel. Cette fois-ci, on s’intéresse donc à l’existence d’un porteur du Starbrand (en fait plusieurs porteurs d’ailleurs) dans la Préhistoire. Et si Dale Keown s’occupe de dessiner la plus grande partie du numéro (rejoint par Andrea Sorrentino pour l’épilogue), il faut bien dire que le récit canalise beaucoup de choses dues à Jack Kirby. Ce n’était pas toujours le cas dans les autres épisodes « flash-backs », mais là on y va de façon décomplexée. Celestials, certes, mais aussi Deviants et fantaisies créationnistes (une variation du Paradis Terrestre) s’entrechoquent. Rajoutez à çà qu’en guise de Starbrand d’un million d’années en arrière, c’est aussi et surtout une sorte de Hulk de la Préhistoire et la fibre kirbyesque est omniprésente. Bien sûr, pour que l’histoire fonctionne, il faut s’asseoir un peu sur ce que racontait Hickman dans ses propres Avengers, expliquant que le Starbrand n’avait jamais été déployé sur Terre jusqu’ici (d’un autre côté on a compris que certains dans l’ancien temps ont fait ce qu’il fallait pour faire pour que les traces de ces premiers Avengers disparaissent).
« Kill the mammals. »
Dale Keown est trop rare ces dernières années pour ce qui est des pages intérieures et cet Avengers #26 le prouve, s’il était nécessaire. Bien sûr, il y a des lecteurs qui apprécient plus ou moins le style de Keown (qui pour le coup est bien plus rond que celui de Kirby) mais n’empêche, les pages produites sont régulières, maitrisées sans être bâclées et franchement si l’on n’avait que des comics de ce niveau-là chaque semaine, cela se saurait. La tranche d’Histoire de ce numéro est intéressante et plus prenante, par exemple, que celle du Ghost Rider préhistorique il y a quelques mois. On saluera aussi le culot d’Aaron, qui arrive à invoquer les schémas créationnistes et conservateurs et arrive, dans le même temps, à raconter un Paradis Terrestre où le couple concerné n’est pas précisément Adam & Eve). Un épisode intercalaire agréable à lire, même si vous ne suivez pas la série habituellement.
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