Le cru 2020 des Guardians Of The Galaxy vient d’arriver, l’équipe étant désormais sous la houlette d’Al Ewing. Une relance de la série qui passe par une recomposition des cartes, tous les Guardians « historiques » n’ayant pas forcément une prédisposition pour l’héroïsme.
Scénario d’Al Ewing
Dessin de Juann Cabal
Parution aux USA le mercredi 22 janvier 2020
Après une année assez dense sous la supervision de Donny Cates, qui invoquait un peu tous les personnages cosmiques disponibles, cette nouvelle mouture se concentre sur un casting resserré. On pourrait croire qu’il s’agit de retrouver les membres les plus courants de l’équipe, telle que lancée après la première Annihilation. Mais non. Al Ewing compose sa distribution en réunissant deux des héros réguliers de la série avec deux recrues arrivées, sous cette forme, pendant l’ère Cates (encore que d’autres versions eussent déjà œuvré au sein des Guardians), un héros qui aurait mérité de faire partie du groupe depuis le début et un personnage maintenant bien installé dans le « cosmic » mais qui n’a jamais vraiment croisé les Guardians de façon majeure. Dans ce mélange d’ancien et de neuf, la dynamique de cette version s’installe assez vite, même s’il est un peu dommage, en un sens, que la couverture spoile la composition et en particulier la recrue que nous venons d’évoquer. Bonne surprise : il reste cependant un visage à découvrir au fil de l’épisode (encore qu’une fois qu’on a pris la mesure des « méchants », l’implication du dernier héros devient logique). Ewing a une approche historique des membres. On le voit par exemple à travers sa gestion de Quill (depuis combien de temps le Master of the Sun n’avait-il pas été mentionné ?) ou dans l’approche très Morrisonnienne de Noh-Varr. D’une manière générale Ewing tourne le dos au côté « pirates de l’espace » (plutôt en phase avec les films) pour revenir à une version plus héroïque.
« What’s with the suit? When were you ever a suit guy? »
Juann Cabal dessine l’ensemble de manière détaillée et lumineuse, s’amusant parfois à un clin d’œil (là aussi, l’introduction de Noh-Varr avec la présentation des pouvoirs). Il y a un effort certain sur la composition des images, le cadrage changeant à chaque nouvelle case, sans jamais être répétitif. Même si l’on peut douter que la partie « non-retenue » des Guardians habituels soit pour toujours sur la touche, cette refondation est rapidement fonctionnelle. On apprécie aussi qu’au moment où Cates a emporté avec lui certains de ses éléments cosmiques vers Thor, Ewing fasse d’une certaine manière l’inverse et débarque sur ce titre en continuant certaines choses établies dans ses écrits sur les Avengers. Un début qui n’a peut-être pas le même punch que le premier épisode de la version Cates mais qui reste efficace et sympathique.
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