Dark Horse explore l’univers de James Cameron avec ce comic-book dérivé d’Avatar. Mais comment prolonger l’histoire alors qu’il n’y a qu’un film, que les suites prévues se font attendre ? Avatar: Tsu’tey’s Path fait le choix d’explorer les événements du film mais sous un angle totalement différent. Cette fois, le personnage central ce n’est pas Jake mais son rival, le sauvage Tsu’tey…
Scénario de Sherri L. Smith
Dessin de Jan Duursema
Parution aux USA le mercredi 1er mai 2019
Adapter Star Wars, Aliens ou Terminator comme Dark Horse s’y est essayé ces dernières décennies, c’est une chose. On a d’un côté des films qui contiennent des univers assez larges, avec de nombreux personnages secondaires. Et puis de l’autre des films plus resserrés sur une créature en particulier mais avec des règles du jeu assez délimitées. On peut exporter les Predators à n’importe quelle époque, dans n’importe quel monde. Les habitants de Pandora, cependant, c’est une autre paire de manches. Les Na’vis ne se prêtent pas forcément à ce genre d’extension. Si l’on raconte les événements d’avant le film, on n’a pas le même conflit. Et si l’on raconte l’après, on risque de marcher sur les surprises que réservent les futurs films. La solution choisie pour cette minisérie, c’est de raconter Avatar à travers d’autres yeux. Là où à l’écran Jake, l’humain, est notre point de vue, cette fois c’est donc Tsu’tey (le Na’vi qui est un peu le rival amoureux du héros dans le film) qui vit et voit les choses. C’est à dire que toutes les scènes qu’il vivait en commun avec Jake sont dans la BD mais que les moments où l’humain était obligé de retourner vers les siens sont occupés à montrer ce que Tsu’tey faisait pendant ce temps-là. C’est donc une sorte de récit complémentaire plus qu’une redite, qui s’adresse à ceux qui ont vu le film (et ils sont quelques un(e)s) et qui en voudraient plus.
Vétérante des comics, y compris sur certaines licences comme Star Wars, Jan Duursema fait un travail lisible mais on la sent parfois un peu à la peine sur le corps des Na’vis, tant leurs proportions ne sont pas totalement humaines. Du coup la dessinatrice gère de manière un peu irrégulière les raccourcis anatomiques mais en revanche elle arrive à livrer des représentations très reconnaissables, à part peut-être Grâce Augustine/Sigourney Weaver (mais c’est peut-être lié à des questions de droits à l’image de l’actrice). En fait Duursema fait un travail très honnête mais souffre sans doute un peu de la comparaison avec les couvertures qui, elles, fusionnent carrément avec l’ambiance du film Avatar. A conseiller aux fans du film, mais si vous êtes passés à côté du long-métrage ce récit complémentaire permettra sans doute beaucoup moins l’immersion. C’est intéressant mais pas vraiment fait pour une lecture autonome.
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