Major X et son allié, M’Koy, sont sur la piste de l’X-tential, leur mentor mais… qui ne l’est pas encore vraiment, en raison des différences d’époque. Mais ce que les lecteurs retiendront plus facilement c’est que cette fois le dessin passe aux mains de Whilce Portacio (Iron Man, Wetworks…) pour quelque chose de plus tonique, sans néanmoins faire de miracles au niveau de l’histoire.
Scénario de Rob Liefeld
Dessin de Whilce Portacio
Parution aux USA le mercredi 1er mai 2019
Il faut croire que Rob Liefeld a relu l’épisode précédent et s’est finalement rendu compte que cela n’avait pas de sens que Major X s’enquiquine à remonter le temps avec M’Koy pour le laisser derrière lui chez les X-Men. Après que le Major et Cable aient survécus à l’attaque de S.U.R.F., les voici donc qui refont un crochet par l’académie Xavier, scène qui occasionne beaucoup de dialogues qui se veulent mystérieux (« ouh, ce n’est pas la première fois que nous nous rencontrons et ce n’est pas la dernière ») sans véritablement y arriver. Surtout, un illogisme en remplace un autre et les X-Men laissent donc partir Major X et M’Koy seuls à la bataille parce qu’il ne reste que deux charges de téléporteur. Si c’était une machine à remonter le temps, on veut bien mais là comme il s’agit de se déplacer à l’intérieur des USA, on voit mal pourquoi Wolverine, Cable et les autres n’ont pas l’idée apparemment incroyablement compliquée de sauter dans un de leurs Blackbirds et de rappliquer à la vitesse grand V. Dans le même ordre d’idée – mais alors là on rentre dans le domaine du pas clair du tout – il faut croire que les Atlantéens de l’époque de Major X ont eux aussi remonté le temps avec tout leur peuple et siègent à Atlantis. Si bien qu’on se demande ce qu’en pensent les gens de l’Atlantis contemporaine. Ou bien c’est pas ça du tout mais la scène est pour le moins mal tournée. Liefeld est si pressé de passer d’une scène à une autre qu’il ne prend pas le temps d’établir les choses : il est déjà la tête ailleurs.
Forcément, ce troisième épisode est d’un autre tonneau au niveau graphique puisqu’il voit l’arrivée de Whilce Portacio. Puisque la mise en couleurs est très présente et joue la continuité visuelle avec les chapitres précédents, la différence ne saute pas tout de suite aux yeux, alors que Portacio s’encre en plus de manière assez « rugueuse »[ dans les premières pages. Rapidement, cependant, le naturel reprend le dessus et le dessinateur injecte de l’énergie et du muscle à tout cela. C’est manifeste par exemple avec un personnage qui pourrait passer pour un clone du Henry Bendix de Stormwatch et que le scénario ne prend guère la peine d’installer. Sa « présence » doit tout au seul dessin. Mais Portacio ne peut pas tout masquer et on reste sur une histoire en mode automatique, une énumération de scènes où des personnages « so 90’s » (Deadeye Dick, Mini Max…) apparaissent à l’image et sont aussi vite escamotés.
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