La vie des Runaways a pris un tournant beaucoup plus « super-slip » ces derniers temps, depuis que les jeunes héros « fugitifs » sont devenus les apprentis du vénérable super-héros Docteur Justice. Mais selon la tradition de cette série, quand les choses semblent aller bien, c’est au contraire le moment où des révélations se préparent. Et Gert semble avoir mis le doigt sur quelque chose…
Scénario de Rainbow Rowell
Dessin d’Andrés Genolet
Parution aux USA le mercredi 15 janvier 2020
Les Runaways ont intégré les rangs de la Justice Team, une équipe qui existe depuis une cinquante d’années et qui a déjà connue plusieurs générations de membres. Mais bien entendu il faut avoir un certain talent pour entrer dans la J-Team, posséder des super-pouvoirs où des dons athlétiques hors normes. Seulement Gert n’a plus ça. Non seulement elle n’a pas l’entraînement physique d’une Black Widow mais le lien télépathique qui la reliait à Old Lace n’existe plus. Elle n’est donc qu’une très ordinaire geekette qui n’accompagne plus ses amis en mission et qui reste au Q.G. de Justice en passant en revue de vieilles archives. Comme on pouvait s’en douter, Docteur Justice a un passif un peu plus complexe que ce qu’il laissait apparaître. Et d’une certaine manière on voyait venir ce que Gert découvre. Mais dans le même temps il reste une forme de surprise dans le sens où la philosophie du Docteur n’est pas celle qu’on pouvait attendre. Les Runaways ne sont pas tombés chez un super-villain qui ferait semblant d’être un héros, non. Ce n’est ni une redite de l’origine du groupe, ni un remix des Thunderbolts. Mais son raisonnement particulier, Docteur Justice n’en est pas moins dangereux… à moins que, comme espéré, les superpouvoirs de ses nouvelles recrues fassent la différence.
« Doc didn’t like working alone. »
Ce n’est pas la première fois que les Runaways croisent des héros de « retcon » (le run de Whedon était parti dans ce sens, mais dans le cadre d’un voyage temporel). Un jour il faudrait que Marvel s’amuse à faire un crossover avec tous ces personnages « inventés » (Sentry, Blue Marvel…). Andrés Genolet a un style pas très nerveux mais qui justement fonctionne bien avec la présente intrigue. Ce n’est pas dans l’action du combat que la tension se joue, mais bien dans des scènes au repos, au demeurant statiques. Les personnages de Genolet sont passifs, parfois surpris mais généralement inconscient de ce qui leur pend au bout du nez. On retrouve un peu de l’âme des Runaways des débuts, foncièrement confiants envers leur prochain… et pas au bout de leurs surprises.
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