Superman incarne désormais véritablement la vérité. Son rôle dans l’univers DC vient de changer avec sa décision récente… et reste à savoir comment les différentes facettes de sa vie vont s’acclimater à ce changement de situation. Après l’annonce de la décision, voici donc ses retombées…
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin d’Ivan Reis
Parution aux USA le mercredi 22 janvier 2020
Avec la révélation récente de Superman se pose une question : quel espace pour Clark Kent ? En théorie aucune mais, contre toute attente le héros et ses amis n’ont pas totalement décidé d’en finir avec le côté journaliste de Superman. Là-dessus, il semble que Bendis passe un peu rapidement sur les questions de déontologie. Car oui, si le fait d’employer Superman peut causer des problèmes d’assurance mais aussi une hausse des ventes, dans la vraie vie, si un journaliste révélait qu’il a secrètement été la personne sur laquelle il écrivait, c’est à dire juge et partie, la crise serait autrement plus prononcée que l’envisage l’épisode. On serait plus dans le registre d’un Jayson Blair ou d’un Claas Relotius. Sans qu’on puisse dire que Clark a inventé des informations, il en a falsifié certaines et un simple « encore heureux qu’Oscorp n’existe plus » est une allusion un peu mince. Malgré ce flou rapide, qui finalement est chronique chez Bendis, il faut bien voir que le scénariste arrive, mine de rien, à rendre de l’importance à Superman. L’une des cases les plus importantes du numéro est peut-être ce moment où tous les gens de l’étage se retournent sur son passage. Bendis a fait sortir Superman/Clark Kent de la routine et lui redonne une présence. La dernière partie de l’épisode nous conforte dans cette impression. Sans Superman pour surveiller les choses, l’univers est moins sûr et il n’y a pas que les gens de Metropolis pour se sentir rassuré quand il est en mesure d’intervenir. Mine de rien, le Superman de Bendis a une carrure de protecteur de la galaxie, carrure qu’il avait délaissé ces dernières années au bénéfice des Green Lanterns.
« This Insane Dream Dies Right Now! »
A l’inverse, il ne peut pas y avoir de protecteur sans une menace à la hauteur. Et pour le coup c’est là qu’intervient Ivan Reis en prenant un adversaire de Superman assez usé par des décennies d’apparitions sans conséquences. Le dessinateur, lui, use d’une vision en contre-plongée pour rendre de la stature, de la dangerosité, à ce personnage. Superman, tout-puissant, n’est pas à l’abri de tomber sur un personnage plus costaud que lui. En apparence, Superman #19 est un numéro bizarre, comme si on avait collé deux parties d’épisodes qui n’ont rien à voir, avec d’un côté la sphère privée et de l’autre une bagarre façon Captain America contre Thanos. En apparence seulement, car sous ce premier degré l’équipe créative continue de faire monter Kal-El en puissance.
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