C’est la série sur laquelle Marc Silvestri a construit Top Cow. Cyberforce revient ces jours-ci pour une énième réinvention mais dans le même temps une sorte de retour aux sources, avec un angle un peu moins futuriste. Stryker et sa bande reviennent, mais les relations familiales sont considérablement altérées alors que les héros deviennent cyborgs dans un contexte différent.
Scénario de Matt Hawkins & Bryan Hill
Dessins d’Atilio Rojo
Parution aux USA le mercredi 28 mars 2018
Il y a environ un quart de siècle, Marc Silvestri a marqué son arrivée chez Image avec la création de Cyberforce, série et groupe lorgnant ouvertement sur les X-Men, si ce n’est qu’au lieu de lorgner sur les mutants (enfin officiellement, parce qu’ils l’étaient quand même en partie), tout ce beau monde avait été transformé à l’insu de son plein gré en machines à tuer. Il s’agissait littéralement de cyborg, luttant contre Cyberdata, l’entreprise maléfique qui les avait opérés. Et puis le focus de Top Cow s’est graduellement transféré vers les porteurs de talismans (Witchblade, Darkness…) et les cyborgs sont comme passés de mode. Plus récemment, l’éditeur a relancé la vapeur avec une idée ambitieuse, en faire une série gratuite distribuée dans les comic-shops, objet d’un nouveau reboot. Cyberforce y paraissait cette fois plus proches d’êtres synthétiques vivants dans le futur, un peu dans la lignée d’un Ghost In The Shell avec plus de protagonistes. En 2018, c’est un nouveau reboot, donc, mais pour ramener Cyberforce dans le présent et commencer par un aspect finalement assez peu étudié : l’origine. Au début de Top Cow, les membres de Cyberforce étaient apparus déjà constitués, déjà transformés en cyborgs et voulant se venger de Cyberdata. Ici, on prend donc les choses avec un Stryker encore totalement humain mais qui, victime d’un attentat, ne va guère avoir le choix dans la suite des opérations. Pire pour lui, son enfant va également récolter des implants cybernétiques. En présentant les choses ainsi, on comprend mieux le traumatisme vécu par les personnages, même s’il faut bien dire que tout repose surtout sur les épaules des deux héros vus dans cet épisode et que la méchante de service (serait-ce une Ballistic méconnaissable ? Ou une adversaire avec un nouveau visage ?) parait plus grandiloquente que cohérente.
« She let me live, didn’t she? »
Tout en ne faisant pas semblant d’être Marc Silvestri, le dessinateur Atilio Rojo se tire plutôt bien de cet épisode initial. C’est à dire qu’il a un style compatible avec ce que l’on attend de Top Cow mais qu’il se débrouille assez bien dans des passages relativement plus intimiste (tout ce qui se passe après l’opération). Si la version précédente avait l’avantage d’être gratuite (au moins sur les premiers numéros), elle avait cependant un peu trop rapidement perdue de vue le concept d’origine et donc aussi les lecteurs quand il avait fallu passer aux numéros payants. Sans préjuger de ce que donnera à la longue ce titre revigoré, on a l’impression de retrouver l’idée de Cyberforce, même si les liens sont différents…
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