Le Fantastic Four #1 du mois dernier n’avait pas satisfait votre soif de Reed Richards, de Sue et de leur famille étendue ? L’épisode #2 répond aux attentes en nous expliquant ce que faisait la « première famille » de Marvel pendant ses années d’absence, depuis Secret Wars. Mais jouer à Dieu à travers le Multivers n’est pas sans danger. Ils ont aussi éveillé une menace à la hauteur de leurs pouvoirs. Sans Ben et Johnny, peuvent-ils faire le poids ?
Scénario de Dan Slott
Dessins de Sara Pichelli
Parution aux USA le mercredi 12 sep 2018
Les voilà donc revenus, vraiment revenus, après un vague aperçu à la fin de Fantastic Four. Reed, Sue, Franklin, Valeria et le reste de la Future Foundation, en compagnie du Molecule Man, n’ont pas cessé de créer de nouveaux univers, de les explorer et de s’y faire de nouveaux amis. Si bien d’ailleurs qu’on pouvait se poser une question en suspens depuis la fin de Secret Wars. Avec le niveau de pouvoir exprimé par Franklin et Owen, ce collectif n’est-il pas tout simplement trop puissant, hors d’atteinte ? Et dans ces conditions comment ramener le famille Richards de ce « niveau cosmique » pour la réintroduire dans l’univers Marvel sans déséquilibre ? Autant Fantastic Four #1 avait l’air de gagner du temps, de vouloir faire traîner les choses, autant ce deuxième chapitre accélère considérablement les choses, avec l’arrivée d’un personnage qui change la donne. Devant un tel danger, pour le coup, les Richards n’ont d’autre choix que faire appel à toutes les forces vives, d’où le « signal » perçu le mois dernier. Si tout mène à une vraie réunification des Fantastic, à leur réintroduction totale et sans détour dans l’univers Marvel, aussi bizarre que cela puisse paraître Dan Slott arrive à faire aussi l’inverse, à amener réciproquement l’univers Marvel jusqu’aux FF. Le vrai réveil, le retour absolu, il est dans ce numéro…
« THIS is the Fantastic Four. Meet my family. Or should I say… »
Sara Pichelli s’amuse beaucoup avec les âges respectifs des enfants. Ce qui est d’autant plus appréciable qu’une partie non négligeable des artistes de comics ne savent guère gérer la croissance des jeunes. Souvent on passe d’un stade pré-prépubère à une silhouette délirante. Pas avec la dessinatrice italienne qui, bien que Valeria et Franklin aient un peu vieillis dans l’histoire, leur donne une charpente humaine et crédible. On note aussi quelques touches, quelques allusions visuelles à des références bien connues de la science-fiction. Par exemple le monde d’Arboro a quelque chose de la planète d’Avatar version magenta. Et il est difficile de regarder The Griever At The End Of All Things sans se dire que son design aurait toute sa place dans Saga. Mais tout cela est fait avec élégance et intelligence, comme une mise à jour de l’imaginaire (de la même manière, après tout, qu’il y avait du Fantôme de l’Opéra dans le Doctor Doom). La fin, peut-être, fera grincer les dents de quelques lecteurs soucieux que les Fantastic Four ne se fassent pas, déjà, déposséder de leur spécificité. Le tout, aussi bien au scénario qu’au dessin, est mené avec un bel élan. C’est prometteur pour la suite.
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