Lancée sur la piste de Bruce Banner/Hulk et faute de pouvoir lui mettre la main dessus, une journaliste se décide à faire le tour de ses anciennes connaissances, y compris au Canada. Après tout Sasquatch, membre d’Alpha Flight, n’est-il pas un ancien camarade de classe de Banner ? Un qui aurait d’ailleurs réussi à créer un monstre plus stable ? Oui mais…
Scénario d’Al Ewing
Dessins de Joe Bennett
Parution aux USA le mercredi 1er août 2018
Bien avant Civil War II et la « mort » de Hulk, Marvel avait noté la fin d’un cycle et avait fait le ménage en ce qui concerne les crypto-Hulk, à savoir les personnages liés à la Hulk Family qui découlaient un peu de la même logique et des mêmes pouvoirs. C’est le moment où, par exemple, Red She-Hulk comme d’autres ont cessé leur carrière. Avec le lancement d’Immortal Hulk, Al Ewing tente de repeupler un peu l’univers Marvel en « persos Gamma », soit en en créant de nouveaux (comme l’espèce de spectre, récemment), soit en utilisant des créatures effectivement liées à ces radiations mais assez éloignées de la série Hulk pour ne pas avoir été touchées par la précédente « purge ». Sasquatch fait partie de cette seconde catégorie et surtout un ou deux de ses clashes avec le géant vert ont parfois donné des histoires marquantes. Mais cette fois on sait désormais que Hulk est immortel et donc en un sens imbattable. Alors comment équilibrer les choses ? En n’utilisant guère les deux monstres, en fait, mais en se servant surtout de Walter pour faire un portrait en creux de Bruce, nous raconter la jeunesse de ce dernier. Fans du monstre vert vous ne verrez guère la créature dans ce numéro, mais l’accent est à la fois mis sur le passé de Bruce et sur ce qui relie (ou sépare) ces deux scientifiques jouant à Jekyll et Hyde. L’épisode est certes un peu bavard pour la plus grande partie mais une tension se dégage qui nous promet nettement plus d’action dans les numéros à venir.
« Ever been hit by a gamma bomb, Jackie? »
Même si le résultat peut parfois paraître inégal, tant toute matière tend à être représentée avec un niveau égal de détails qu’on parle de cheveux, d’un meuble ou d’un vêtement, l’encrage de Ruy José permet à Joe Bennett (dessinateur qui œuvre dans les comics depuis des décennies) de se réinventer. C’est à dire que si les structures et les anatomies restent bien entendu propres à l’artiste, José trouve le moyen d’induire une certaine fébrilité, une forme d’étrangeté même quand il s’agit du très humain Walter se penchant sur Jackie. Plus que la notion d’immortalité qui donne au titre sa spécificité, on peut en effet se demander si Ewing, Bennett (et donc José) ne se sont pas donné un cahier des charges légèrement différent. Il s’agirait plutôt de chercher, quelque part entre le monstre et son hôte, où se cache la frontière de la folie. Et si la question s’applique à Hulk, elle s’étend forcément à Sasquatch, qui découle plus ou moins de la même mythologie. Un bon numéro de mise en place.
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