Dessin de John Romita Jr.
Sortie aux USA le mercredi 23 novembre 2011
Je serais très curieux de voir un deuxième film Kick-Ass. Car si le premier arc avait une sorte d’humour (quand bien même il y avait des tortures, des meurtres et des litres d’hémoglobine), la deuxième série est carrément plus noir, au fur et à mesure que le héros prend la mesure de ses responsabilités. En fait, Mark Millar fait une véritable boucle. Dans le premier projet, il y avait cette idée que Dave Lizewski n’avait rien à venger, qu’il n’était Kick-Ass que par désoeuvrement. Là, depuis quelques épisodes, les choses changent carrément alors que « Motherfucker » va de plus en plus loin dans sa revanche. Même si parfois ses plans ne se déroulent pas comme prévu. Le méchant de service pensait que Kick-Ass serait démasqué ? C’est fait, mais c’est le père qui s’est dénoncé pour sauver son fils. A partir de là on sent bien que les choses ne peuvent dégénérer, alors que le gang adverse a déjà brisé bien des barrières. Et pourtant dans un premier temps le père et le fils luttent pour trouver un semblant de normalité, cherchant un vague espoir qui ferait qu’ils retrouveraient rapidement un peu de normalité. Et Dave est prêt à tout pour sauver son paternel. Y compris tout arrêter…
L’ennui (pour lui, pas pour le lecteur) c’est qu’on est pas dans un jeu vidéo. Pas de bouton reboot. Pas de code secret pour éviter les menaces. Et la famille Lizewski n’a pas fini de morfler, tandis que les épreuves enfoncent de plus en plus le personnage. Clairement, si les comics violents, si les têtes qui explosent ou les scènes de meurtres en général vous écoeurent, Kick-Ass 2 n’est pas plus votre tasse de thé que pouvait l’être le premier volume. Mais bon, à ce stade, vous étiez un peu prévenu d’avance. Il est clair que Millar et Romita Jr. ne cherchent pas à s’inscrire dans la lignée de la Bibliothèque Rose. On regrette cependant que certaines scènes supposées véhiculer une émotion (typiquement le moment où Dave reçoit son SMS-photo) ne jouent que sur l’effet punch et peinent à retranscrire les sentiments du personnage. A l’inverse, si vous êtes adepte d’un héros qui se lâche, qui veut exercer son droit à la justice… Vous risquez d’être surpris par la position d’un Kick-Ass prêt à raccrocher, même après avoir payé un prix lourd, très lourd… Jusqu’à la phrase « What the hell happened to my gun ? » et la page qu’on tourne… Et là les affaires sérieuses reprennent. Kick-Ass le héros, donne le meilleur de lui-même quand les circonstances lui échappent (c’est d’ailleurs pour çà qu’à mon sens la seconde moitié de la mini-série initiale est bien meilleure que le début). Là, force est de constater que les choses lui échappent énormément. Et que l’épisode prochain s’annonce explosif.
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