Iron Man redémarre sous la houlette de Dan Slott et de Valerio Schiti. Ce premier numéro est une véritable déclaration d’intention où le scénariste et le dessinateur déballent leurs outils et font preuve de leur capacité à synthétiser les différentes époques et utiliser un grand nombre d’allusions. Un renouveau sympa, entre droit d’inventaire de ce qui a précédé et idées nouvelles (bien que familières).
Scénario de Dan Slott
Dessins de Valerio Schiti
Parution aux USA le mercredi 20 juin 2018
Tony Stark is back! C’est le message véhiculé à la fois par ce nouveau titre mais aussi par l’angle choisi par Dan Slott : revenir aux fondamentaux de tête de fer. C’est ainsi que ledit Tony réassume à la fois son armure et sa fortune, avec tout un entourage de d’alliés historiques, en particulier venus de l’ère Michelinie/Layton pour deux d’entre eux. A l’opposé, il effectue une coupe franche par rapport au run de Bendis. On oublie les parents naturels ou Ironheart et même Mary-Jane. Bien sûr, longtemps accusé d’avoir écrit Peter Parker comme s’il était Tony Stark, l’auteur est comme préparé de longue date à reprendre l’écriture d’Iron Man. Au risque d’ailleurs que, peut-être, désormais il y en aura pour lui reprocher d’écrire ici… comme pour Amazing. Retrouver ici Jocasta comme assistante personnelle de Tony, c’est certes faire écho à quelque chose déjà vu dans de vieux épisodes d’Iron Man. C’est aussi rebondir sur un intérêt certain de Slott pour la femme-robot (les lecteurs de ses Mighty Avengers s’en souviendront). Mais c’est également retomber sur l’archétype du valet-robot de Parker/Octavius qu’était le Living Brain. Et l’on peut se demander si le méchant entrevu à la fin, avec ce que l’on peut qualifier de drones, n’est pas un peu l’Octopus de l’histoire. Même la nouvelle armure d’Iron Man pour résister à la menace 3F n’est pas si étonnante venant de la part de l’auteur qui a importé le mécha Leopardon dans la continuité. Mais s’agit-il de dire que Slott refait la même chose à l’identique où qu’il dispose d’emblée des bons outils pour écrire un Iron Man cohérent et fidèle à ses racines ?
« This is Iron Man. It’s not a suit. Iron Man’s an idea. »
Valerio Schiti doit visuellement animer des scènes très différentes les unes des autres. On va de géants à de l’infiniment petit, de labos à des vues en pleine mer. L’artiste jongle avec tous ces contextes et garde cependant une narration fonctionnelle. Les cases sont aussi parfois l’occasion d’easter eggs croustillants dont on se demande s’ils sont dictés par le script ou une initiative de l’artiste. Cela fonctionne cependant (savoir si nous serons nombreux à capter et à identifier Exo-Man, en revanche…). Mais Schiti gagnerait à être accompagné par un autre coloriste. Les teintes choisies par Edgar Delgado sont bien trop primaires, pas très nuancées et elles tuent l’ambiance en plusieurs endroits. Globalement, l’important c’est que la lecture de ce Tony Stark: Iron Man #1 est sympathique et pleine de promesses pour l’avenir de ce titre.
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