Darkseid et sa fille sont bien décidés à faire des Amazones leur propre armée pour conquérir le monde. Wonder Woman ne peut guère compter que sur l’aide d’un frère qu’elle connaît à peine et qui semble revenu à de meilleurs sentiments… sans pouvoir toutefois totalement expliquer ses nouveaux pouvoirs. Beaucoup de flous artistiques dans ce numéro comme dans l’arc.
Scénario de James Robinson
Dessins de Jesus Merino
Parution aux USA le mercredi 14 mars 2018
Mine de rien ces dernières années (depuis le reboot de 2011) James Robinson aura été le scénariste ayant le plus utilisé Apokolips et, par extension, Darkseid, si l’on compte tout ce qu’il a fait dans la première année d’Earth 2 et ce qu’il continue aujourd’hui avec Wonder Woman. Et sur cet angle les deux runs sont cohérents. Là où Fury était la fille de Wonder Woman corrompue par Steppenwolf, Robinson profite de l’existence de Gail (création de Geoff Johns) pour rapprocher les deux plans. Dans les deux cas il s’agit de recruter les Amazones contre leur gré. On en est même à se demander si l’auteur ne pourrait pas carrément importer quelques personnages d’Earth 2 pour mieux rebondir. Cependant ce n’est pas sa préoccupation actuelle. Robinson continue de se concentrer sur l’injection de Jason dans la vie de Wonder Woman. Malheureusement il faut bien dire que si l’on pouvait se réjouir d’une approche à la Starman sur les premiers chapitres de l’arc, depuis l’ambiance est devenue très aléatoire d’un épisode à l’autre et la crédibilité de Jason en prend un coup. Personnage poussif, aisément retourné d’une position à une autre (oh, tiens, Grail me dit de tuer des gens, je le fais sans réfléchir / oh tiens je réalise que tuer c’est mal je vais me retourner contre Grail qui me l’avait pas dit / oh tiens on me file des pouvoirs et une armure que je ne sais pas d’où ça vient…). Bref, Jason est à la fois au centre du dispositif de Robinson et par ailleurs un personnage auquel on a du mal à accorder du crédit, même avec une pseudo-armure de Chevalier du Zodiaque). Ce n’est pas mal écrit mais cela sonne de façon un peu artificielle et l’on peine à se projeter dedans. Même des personnages forts comme Wonder Woman ou Darkseid semblent en retrait. C’est académique et cela manque d’intensité.
« Honestly, Diana… I have no idea. »
Dessinateur pas forcément utilisé à sa juste valeur par DC Comics, l’espagnol Jesus Merino lui aussi laisse une (trop ?) large place à Jason par rapport aux autres (Steve Trevor lui-même est déçu d’être éclipsé). Mais là où c’est surprenant c’est que le style de Merino, apparent sur les premières pages, en vient à ressembler à du Mark Bagley, en particulier le passage ou Wonder Woman discute avec Grail. En revanche pour le coup le coloriste Romulo Fajardo fait un excellent renfort en termes d’ambiance, ses matières venant en renfort des volumes du dessinateur. Tout cela nous donne un comic-book qui n’est pas déshonorant… mais on a la sensation omniprésente que l’épisode pourrait/devrait être bien mieux que ça….
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