Esprit, es-tu la ?
Derriere les ficelles de l’histoire qui tissent un canevas classique se cache une architecture des personnages en etoile (pour ne pas dire en pentacle). Constantine est au centre comme un pilier inderacinable, les personnages secondaires s’agitent comme des satellites qui tournent autour de leur planete. Mike Carey a parfaitement su fixer une profondeur et une dimension a son heros pour le faire exister sans effort dans l’ombre des personnages de seconde zone, mis en lumiere par le scenariste. Aucun d’entre eux n’est laisse pour compte. Une consistance qui donne parfois le vertige pour le lecteur qui a la sensation d’etre projete dans des aventures qui s’entremelent pour converger vers un point unique : Constantine.
La salsa du démon…
Le premier épisode de la BD, Accro à la vie, recentre le héros sur ses racines, pour l’entraîner vers d’autres ramifications dans la deuxième partie du volume en le plongeant dans le secret du sépulcre rouge. Le lien entre les deux histoires ? Sa nièce, Gemma, dont on annonce la mystérieuse disparition dans un premier temps pour découvrir qu’elle est retenue prisonnière par d’anciennes connaissances de Constantine qui veulent lui faire cracher le morceau du Sépulcre rouge, une arme convoitée par les forces du mal, qui leur faciliterait grandement le boulot. Malgré les démons qui se baladent et les forces obscures à chaque pas, Constantine gère sa petite affaire avec une sérénité de Daïla Lama. Les deux récits révèlent deux facettes du héros, immortalisé par deux dessinateurs qui se passent le témoin pour assurer la continuité et rajouter leur touche personnel. Steve Dillon propose un Constantine plus rond (c’est l’effet barbe), dans l’émotion de retrouvailles avec le passé. Marcelo Frusin le rend plus dur, plus déterminé à résoudre son enquête. Des traits coupés aux couteaux pour un héros tranchant et sans pitié. Les habitués de la BD apprécieront certainement l’ensemble. Les néophytes se régaleront de la première partie, la plus lisible au niveau scénario et graphiquement moins sombre, en ramant un peu sur le sépulcre rouge qui étouffe un peu.
[Ange Lise]
John Constantine, Hellblazer : Le Sépulcre Rouge
Scénariste : Mike Carey
Coloriste : Lee Loughridge
Dessinateurs : Steve Dillon, Marcelo Frusin,Tim Bradstreet
Editeur Panini Comics
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