Ce dernier lui explique que ses parents habitent les taudis de Morrow Street et qu’il fait des livraisons pour un tailleur des environs. En ramassant le paquet, Flash [Barry Allen] se rend compte qu’il contient un uniforme flambant neuf de son adversaire du jour. Il s’était toujours demandé comment ses adversaires faisaient pour toujours avoir des superbes uniformes alors qu’aucun d’entre eux n’est tailleur de profession.
Il comprend alors qu’il existe sans doute un tailleur de la Rogue Gallery (le nom générique donné à ses adversaires) et qu’il vient de découvrir son identité grâce au jeune garçon. Barry Allen se rend donc déguisé en truand chez Mr Paul Gambi, modeste tailleur. Il lui explique à mots couverts qu’il souhaite avoir un costume coloré pour ses « activités » car la mode semble être aux bandits costumés. Mais Gambi le renvoi sans ménagement en lui expliquant qu’il ne mange pas de ce pain-là. Néanmoins, Flash [Barry Allen] a aperçu un article de presse qui le met sur la piste de son adversaire costumé et y voit un indice de plus de la culpabilité de Paul Gambi. Il se met alors en planque dans le musée cité dans l’article et essaye vainement d’empêcher le forfait de son adversaire qui se présente comme prévu pour le cambriolage.
Il retourne ensuite tenter sa chance chez Gambi qui lui annonce avoir changé d’avis et lui propose d’essayer un costume d’homme missile. Mais il s’agit en fait d’un piège tendu par son adversaire. Flash [Barry Allen] réussi néanmoins à utiliser le costume piégé pour neutraliser les deux complices qui partent en prison. L’idée d’un tailleur du milieu est intéressante et arrive dès fin 1963 dans la continuité super-héroïque de l’éditeur DC Comics réputé par les défenseurs acharné de Marvel comme peu inventive aux débuts du silver age.
L’idée d’un tailleur du milieu n’est cependant pas abandonnée pendant l’incarcération de Gambi puisque nous verrons par deux fois la Rogue Gallery s’approvisionner auprès de son ancien apprenti J.M. Leach qui a repris son commerce. Mais au-delà de cet hommage extrêmement sympathique, Paul Gambi reviendra plusieurs fois dans la continuité super-héroïque de l’éditeur DC Comics.
De manière peu chronologique et cohérent, Paul Gambi réapparait lorsque Sinestro, vieil ennemi de Green Lantern [Hal Jordan] vient lui extorquer une information concernant l’identité d’un ennemi de Flash [Barry Allen] avec qui il souhaite s’allier.
En effet, quelques épisodes plus tard, nous voyons Paul Gambi sortir de prison et offrir à Flash [Barry Allen] un costume du Scarlet Speedster qu’il a confectionné pendant son incarcération en signe de sa rédemption. Mais après ce cadeau, Flash [Barry Allen] commence à agir de manière étrange et il faudra l’intervention de Kid Flash [Wally West] (cf. French Collection #84) pour éclaircir ce mystère. Le compagnon de cellule de Paul Gambi est celui qui lui a donné l’idée de coudre le costume qu’il a offert à Flash [Barry Allen]. Ce qu’ignorait Gambi c’est que son inspirateur avait glissé un système de contrôle dans le costume qui lui permettait d’influencer le comportement du porteur. A cette occasion, nous apprenons que Gambi, comme tout bon tailleur qui se respecte signe ses costumes de ses initiales.
Il est alors intéressant de se rappeler les premières pages de son apparition. Flash [Barry Allen] s’interrogeait sur la façon dont ses adversaires se procuraient leurs costumes. Il est étrange qu’un policier scientifique de son calibre n’ait jamais remarqué qu’ils portaient tous un initiale commun. Petit incohérence de la continuité. Au final, les instigateurs de ce plan sont arrêtés tandis que Paul Gambi explique à Flash [Barry Allen] qu’il a vraiment décidé de devenir honnête. L’aspect temporel de ces deux épisodes n’est pas le plus étrange. En effet, les scènes de prison sont montrées en flash-back et rien ne nous dit que la sortie de prison de Gambi ne s’est pas fait quelques épisodes avant et que Sinestro a trouvé le tailleur déjà libéré.
Les membres de la Rogue Gallery étant par ailleurs des hommes comme les autres, ayant parfois eux-mêmes des enfants, le jeune Tony en vient à la considérer comme sa famille et à partager leur ressentiment conte les porteurs de la Speed Force. Un jour, alors qu’il assiste à un combat contre d’une version maléfique de Flash [Wally West] devenu The Dark Flash contre Captain Boomerang [Digger Harkness] (cf. French Collection #104) ce dernier décèle en lui une volonté de lutte. Il demande alors à T.O. Morrow, entre autre le créateur de The Red Tornado (cf. French Collection #86), de donner des pouvoirs à Tony.
Ce dernier devient alors Replicant, dont le pouvoir est de copier ceux des membres de The Rogue Gallery. Malgré cela, Replicant [Tony Gambi] fut défait et ne réapparu dans les épisodes de The Scarlet Speedster que sous forme d’apparition.
Visiblement, la famille Gambi se consacre quasiment entièrement à la couture puisque nous découvrons que Peter Gambi (qui est peut-être le père de Tony mais sans certitude) est l’homme qui a créé le costume de Black Lightning [Jefferson Pierce] mais qui est également le responsable de la mort du père du héros qu’il a tué par accident lorsqu’il n’était encore qu’un petit malfrat et que le père de Jefferson était policier. Peter Gambi se rachètera en agissant comme un père pour Jefferson et en se sacrifiant même pour le sauver lorsqu’il était sous son identité de Black Lightning [Jefferson Pierce]. Carrière intéressante pour un humble tailleur dont la création provient d’un clin d’œil d’un Editor à un fan, Paul Gambi fait toujours parti de la continuité super-héroïque de l’éditeur DC Comics et sera récemment vu à l’enterrement de Captain Boomerang [Digger Harkness].
[Jean-Michel Ferragatti]
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