Oldies But Goodies: Adventure Comics #176 (Mai 1952)

[FRENCH] Les adversaires de Green Arrow et Speedy dans l’ère classique ont laissé assez peu de souvenir. Dans ces chroniques nous avons déjà abordé les cas du clown Bull’s Eye et du Crimson Archer mais il existe bien d’autres, parmi lesquels on trouve le Roper, un personnage qui a plus d’une corde à son… euh enfin qui a plus d’une corde en tout cas…

Pendant le Golden Age, c’est peu de dire que les archers Green Arrow et Speedy n’ont pas toujours rencontré des adversaires à leur hauteur. Parfois trop communs ou trop ridicules, les criminels qui croisaient leur route avaient peu de chose en commun avec la diversité ou la « puissance de feu » de ceux qu’on pouvait trouver dans les aventures de Batman ou de Superman. Il y a une double raison, à la fois liée aux statistiques et à la place. Superman, Batman ou Wonder Woman avaient des séries entières consacrées à leur gloire, avec un nombre de pages qui permettaient, qui exigeaient, de créer beaucoup d’ennemis pour faire face à la demande. Tous les gangsters qui s’arrêtaient à Gotham ou à Metropolis n’étaient pas forcément mémorables mais il n’est pas surprenant que sur le nombre quelques têtes d’affiches (comme le Joker, Lex Luthor, Catwoman…) se soient détachées. Avec plus d’épisodes dans un seul numéro ou parfois un seul épisode prenant une grande partie de la place, le niveau de complexité qu’on pouvait attendre de ces menaces était plus avancé. En 1952 Green Arrow et Speedy, eux, ne paraissaient guère que dans Adventure Comics et dans le trimestriel World’s Finest Comics, à raison d’une seule histoire par numéro et ils n’étaient clairement pas les vedettes des anthologies qui les accueillaient. Du coup c’étaient avant tout des bouche-trous, avec des histoires courtes qui laissaient peu de place aux détails. Moralité ? Si vous étiez un criminel masqué apparaissant dans leurs aventures, vous aviez toutes les chances d’être un personnage un tantinet caricatural ou au besoin franchement ridicules. Et la volonté de créer des tueurs « spécialisés » travaillant avec des gadgets et des astuces pouvant répondre aux flèches de Green Arrow allait ainsi provoquer quelques bizarreries.

Dans Adventure Comics #176 (mai 1952), les deux archers font ainsi la connaissance d’un nouvel antagoniste qu’on nous présente ainsi : « Est-ce qu’une corde peut être une arme plus puissance que les revolvers ? Peut-elle être plus puissante que les arcs terribles de Green Arrow et Speedy ? Dans les mains du Roper (qu’on peut traduire par le « Cordier » ou même « l’Encordeur », NDLR) elle le pouvait… Car la corde sifflante et tourbillonnante qui était sa carte de visite lui avait rapporté une fortune en pillage et provoqué le plus fantastique duel de l’histoire du crime, quand les archers durent affronter… le renégat aux 1000 cordes ! ». Et cette entrée en matière est accompagnée d’une vignette montrant Green Arrow et Speedy incapables d’arrêter un personnage qui échappe à leurs flèches en faisant tourbillonner autour de lui une corde (du coup les projectiles rebondissent sur la corde).

De manière assez inhabituelle le récit commence par l’arrestation du criminel. Green Arrow et Speedy arrêtent en effet un certain Steve Bogardus, un bandit d’apparence ordinaire, alors qu’il est en trait de sauter par dessus un mur. Speedy a la présence d’esprit de tirer une flèche qui vient se planter dans la jambe de pantalon de Bogardus, le coinçant en haut du mur. Piégé, il est donc rapidement emprisonné. Comme il était recherché pour meurtre (on ne nous dira pas le meurtre de qui), l’homme est donc rapidement condamné à mort par pendaison. Mais le jour de l’exécution, un incident se produit. Alors qu’on est en train de pendre Bogardus, la corde qui lui serrait le cou se rompt. D’après les lois de l’état où l’action se passe, le prisonnier gagne un jour de répit : quand une exécution échoue, on impose un délai de 24 heures avant de faire une nouvelle tentative. On remet donc Steve Bogardus dans sa cellule. Celui-ci réfléchit : « Ma vie vient d’être sauvée pour 24 heures par une corde ! Peut-être que maintenant je peux utiliser une corde pour me sauver de manière permanente… Hmm… Mon matelas… Ca pourrait marcher… Je doute qu’ils pensent à me fouiller à nouveau ! ».

Le lendemain, alors qu’on a sorti Bogardus de sa cellule pour l’emmener dans une autre aile de la prison, là où doit se dérouler l’exécution, on traverse la cour centrale et… le prisonnier échappe à la vigilance de ses surveillants. Il lance alors une corde qu’il avait caché sur lui et, profitant de l’effet de surprise, arrive à se hisser en haut du mur avant que les gardes aient le temps de vraiment réagir. Bogardus a fabrique cette corde dans la nuit, en se servant des fibres de son matelas… Et il arrive à s’échapper. Quelques jours plus tard, il retourne donc dans la grange où il avait caché son butin. Mais dans sa précipitation, alors qu’il porte sa corde attachée à sa taille, il ne réalise pas qu’en se penchant il vient d’accrocher la bougie qui éclairait l’endroit. Elle se renverse sur le sol de la grange et provoque un incendie. Bogardus est vite coincé derrière un mur de flammes : « Ma… ma corde a provoqué le feu ! Et dire que je pensais que les cordes me portaient chance… Maintenant me voici piégé à cause d’elle ! ». Bogardus n’a d’autre choix que de glisser son magot sous ses vêtements et de tenter de traverser les flammes. Mais ce n’est pas sans conséquences…

Le criminel s’est terriblement brulé au passage. Défiguré, il va donc consulter un spécialiste en chirurgie plastique. Comme il a son magot, il peut se le permettre et l’expert (qui opère sans doute dans la clandestinité) lui donne ainsi un nouveau visage. Quelques mois plus tard Bogardus a donc une nouvelle tête et peut passer devant un avis de recherche le concernant sans craindre qu’on le reconnaisse. C’est à ce moment-là qu’il est pris d’une inspiration. Et si l’incident de la grange n’avait pas été une malédiction après tout ? « Ils ne me repèreront jamais grâce à cette opération esthétique ! La corde qui a provoqué cet incendie m’a finalement sauvé la vie à nouveau ! Tout ce qui est lié à des cordes me porte chance ! ». Vient alors une autre idée… Le criminel décide de réinventer sa carrière : « Je dois suivre les signes de la chance ! Je dois utiliser des cordes pour commettre des crimes ! Tout comme Green Arrow utilise des flèches ! Je ne peux pas échouer !

Bientôt le gangster riche (il a adopté l’identité du milliardaire Stephen Gard, en déformant son nom de Steven BoGARDus) s’équipe. On découvre une sorte de bureau où sont accrochées diverses cordes : « Puisque Green Arrow a sa Arrow-Cave, j’aurais moi ma propre Corde-Cave secrète ! ». Puis il se met à étudier méthodologiquement tous les types de cordes, tous leurs usages (par exemple l’échelle de corde, le pont de corde…) et les matières qui peuvent les composer. Il s’entraîne aussi à les utiliser pour le lancer de lasso. Bientôt naît ainsi le Roper (« L’Encordeur », donc) qu’on nous décrit comme « le terrible maître d’un art ancien utilisé avec un nouveau twist, prêt à débuter un nouveau règne de terreur criminelle ». De fait, on rapidement le Roper à l’œuvre avec ses cordes, les utilisant pour attraper au passage un précieux collier ou pour désarmer un policier. Il s’en sert aussi pour se faire déposer sur le toit d’une voiture (pour s’enfuir ou commettre un nouveau vol, ce n’est pas très clair).

Finalement cette nouvelle vague de crimes ne manque pas de faire la une des journaux et Oliver Queen (Green Arrow) prend conscience de quelque chose de bizarre. Et attention, parce qu’on voit bien que le talent d’observation et de déduction de Queen est au moins égal à celui de Sherlock Holmes, quand il explique à Roy Harper (Speedy) ce qu’il a deviné : « Il y a un point commun à ses crimes, Roy ! Non seulement il n’utilise que des cordes mais tous ses crimes sont liés à des cordes ! ». Il faut dire qu’obsédé par sa chance supposée avec les cordes, Bogardus/Gard est du genre à ne voler qu’un seul collier de diamants surnommé « la corde de perles » et à ignorer des bijoux plus précieux. Oliver réfléchit : « Il est à moitié-fou et dangereux ! Si seulement nous pouvions découvrir son identité secrète ! ». On pourrait croire que Roy Harper bondit alors sur ses pieds en proposant de se précipiter vers l’action. Mais ce n’est pas le cas. Il est au contraire la voix de la raison. Ils devront s’en occuper une autre fois. Ce soir Green Arrow et Speedy sont attendus à un bal de charité. C’est donc en costume que les deux super-héros se présentent à la soirée où, ironiquement, ils font la connaissance de Stephen Gard, généreux donateur des œuvres de bienfaisance (on ne s’expliquera guère pourquoi le gangster incognito dépense de l’argent pour le bien général si ce n’est pour parfaire son déguisement et être au dessus de tout soupçon). Et… il ne se passe rien d’autre de particulier ce soir-là.

Ce n’est que quelques jours plus tard que Green Arrow et Speedy sont réellement confrontés au Roper. Ils l’aperçoivent en train de s’enfuir dans la rue alors qu’il vient de dévaliser la caisse d’un cinéma nommé le Rodéo. Green Arrow explique à son protégé : « J’avais l’intuition qu’il serait ici. « Rodéo » vient d’un mot mexicain voulant dire corde ! Attrapons-le ! ». Mais quand ils lui tirent dessus avec leurs flèches à gadgets une mauvaise surprise les attend : le Roper se met à sauter à la corde, la faisant tourner si vite qu’elle forme une « barrière de corde ». Toute flèche tirée sur lui rebondit sur cette barrière. En tout cas, Green Arrow et Speedy n’arrivent pas atteindre leur cible. Mais, inversement, le gangster peut contre-attaquer et leur promet de prouver que « la corde vaut mieux que l’arc ! ».

Le Roper lance un lasso par dessus l’enseigne du Rodéo et s’en sert pour non seulement capturer Green Arrow et Speedy dans le nœud coulant mais aussi les hisser en hauteur. Piégé, l’archer vert dit alors à son adversaire : « Avant de partir, Roper, tu pourrais trouver cette flèche digne d’intérêt et l’emporter avec toi ». Green Arrow a en effet laissé tomber une flèche à laquelle est accroché un bout de corde. Surpris, le Roper décide effectivement de la prendre. Pendant ce temps Speedy se demande ce que son mentor a en tête. Finalement les deux héros se libèrent et Roy demande à Oliver ce qu’il en est. Mais Green Arrow préfère se taire : « J’ai un plan, Speedy. Il pourrait fonctionner ou pas… Mais je préfère le garder pour moi jusqu’à ce que je sois sur ! ». Dans les années 50, il était courant que le mécanisme des histoires remette en cause la complicité entre un héros adulte et son jeune sidekick, ce dernier optant alors pour une véritable crise de jalousie. Ce n’était pas rare dans les aventures de Batman, où Robin se demandait de temps à autre si Bruce Wayne n’allait pas le mettre sur la touche parce qu’il lui cachait tel ou tel détail. Mais il existait par ailleurs une complicité forte qui se retrouvait renforcée à la fin de l’épisode.

Dans la dynamique Green Arrow/Speedy, si la situation pouvait semblable, le lien filial entre les deux personnages n’était pas aussi fort (en tout cas pendant le Golden Age), ce qui fait que lorsque Green Arrow décidait de ne pas partager quelque chose avec son assistant, c’était plus cinglant. Même si les scénaristes n’en pensaient sans doute pas si long, Batman et Robin avaient une réelle relation de père/fils. Green Arrow/Speedy c’était un peu plus compliqué, là aussi à cause du manque de place qu’ils avaient pour leurs aventures. Oliver Queen n’était pas « forcé » au même point de supporter la présence de Speedy. Et finalement il était régulièrement un poil plus rude ou plus secret (comme pour Adventure Comics #133, où il trompe Roy en se faisant passer pour Red Arrow, White Arrow et Blue Arrow, épisode qui déjà montrait qu’ils n’étaient pas forcément si unis).

Plus tard les deux archers aperçoivent le Roper en haut d’une usine de fabrication de cigares, où il vient de s’emparer des salaires. Speedy s’exclame : « Bien sûr ! Les cigares sont surnommés des « cordes » en argot ! C’était naturel pour lui de frapper ici ! Vite G.A. ! Nos flèches télescopiques ! ». Les flèches en question sont tirées de manière à former une sorte de cage autour du Roper. Il est immobilisé contre l’enseigne de l’usine mais il leur faut encore se hisser à sa hauteur. Ils utilisent donc leurs « arrowlines », des flèches munies de cordes qui leur permettront de grimper… Mais le Roper tire lui-même une corde de son arsenal et s’en sert pour accrocher et secouer celle que à laquelle les archers étaient en train de grimper : « Tu oublies… tes arrowlines sont faites avec des cordes… Et les cordes me portent chance ! ». A ce stade, vu la répétition de ce fait, on pourrait presque se demander si ce n’est pas une sorte de superpouvoir tellement la chose devient caricaturale. Finalement le Roper provoque la chute et gagne ainsi le temps nécessaire à son évasion. Heureusement pour eux Green Arrow et Speedy ont la présence d’esprit de tirer des flèches qui se plantent dans le mur et auxquelles ils peuvent s’accrocher pour éviter de tomber.

Ils retrouvent le Roper en train de dévaliser un restaurant nommé le Skipper (et donc lié à l’univers marin). Les deux héros se doutaient que le « Cordier » avait des chances de s’attaquer à l’endroit (sans doute parce que les marins utilisent beaucoup de cordes et de filins). Cette fois Green Arrow et Speedy décident d’attaquer en utilisant leurs flèches incendiaires. Ils sont convaincus que les cordes du Roper ne pourront rien contre le feu : « Elles seront brulées avant que tu puisses les utiliser ! ». Ils tirent et les flèches se plantent effectivement dans les cordes que le voleur porte sur les côtés. Mais le Roper, contre toute attente, se contente de sortir une sorte de masque-à-gaz : « Oui, elles vont brûler mais je m’attendais à ce genre d’attaque et j’ai une surprise pour vous ! […] Une de mes cordes est faite de palme de raphia, qui provoque une fumée âcre et aveuglante quand il brûle ! ». Du coup, Green Arrow et Speedy sont comme gazés, visiblement rendus malades par l’épaisse fumée qui s’en dégage. Le Roper a donc tout le temps de s’enfuir sans être dérangé, poussant même le vice jusqu’à s’emparer encore d’une autre flèche de Green Arrow avec un bout de corde, qu’il prend directement dans le carquois de ce dernier.

Inutile de dire à quel point les deux archers sont enragés de s’être fait berner plusieurs fois de suite. Rentrés chez eux, Speedy fulmine. Oliver Queen, lui, cherche désespérément une idée dans le journal : « Si seulement je savais à l’avance où il va frapper ! Hmmm… La collection de pièces de Welton est exposée. Ces pièces n’ont pas de prix… Mais elles ne sont pas liées aux cordes ». Et puis Oliver est pris d’une inspiration soudaine. Il demande à Speedy de téléphoner au dénommé Welton et de lui demander de prétendre qu’il a vendu la collection à un certain monsieur Wood (« Bois »). Sans trop comprendre le rapport avec la corde, Speedy s’exécute…

Le soir suivant, les deux archers patientent dans l’Arrowcar, à l’extérieur de l’endroit où les pièces sont exposées. Green Arrow explique enfin : « Le bois est mesuré à la corde (une unité de mesure qui servait à sa vente, dans les temps anciens, NDLR) ! Je devais m’arranger pour que le lien ne soit pas trop évident sinon il pourrait soupçonner un piège ! ». Et pourtant, plus tard, alors qu’ils se sont cachés dans le hall d’exposition plongé dans le noir, l’effet de surprise ne joue pas pour eux. Le Roper est venu cette fois-ci avec des cordes lumineuses qu’il faut tournoyer et qui éclairent l’endroit… Tout en éblouissant les archers. Ils se retrouvent une nouvelle fois prisonniers du criminel (et peuvent sans doute se féliciter du fait qu’à chaque fois qu’il a l’avantage le Roper ne semble pas avoir l’idée d’en profiter pour les éliminer). Ah mais non ! Cette fois il y pense. Il sort une corde de pendu et dit à Green Arrow : « Avant que je passe ça autour de vos nuques j’imagine que vous avez encore un autre bout de corde pour moi ? ».

Le Roper se dépêche alors d’attacher les trois bouts de cordes obtenus auprès de Green Arrow. Speedy n’y comprend plus rien : « Il a réuni les morceaux en une seule corde. Mais pourquoi ? Pourquoi ? ». Green Arrow ne perd pas le nord et demande à son assistant d’appuyer avec son dos sur un bouton qui se trouve derrière eux. Dès que Roy l’a fait, une flèche semble surgir de nulle part. Mais comment ? Les deux archers sont pourtant ligotés… Speedy comprend de moins en moins. Mais Green Arrow explique : « J’ai caché un arc ici plus tôt dans la journée. Il était réglé de manière à ce qu’appuyer sur le bouton déclenche une flèche-Boomerang et alerte la police ! ». La flèche-Boomerang enroule une corde autour du Roper, qui se retrouve de ce fait attaché. Bientôt il ne reste plus qu’à livrer le malfrat à la police…

Mais quand même… Il reste des choses à éclaircir. D’abord Speedy ne comprend pas pourquoi le Roper se donnait la peine de réunir les trois bouts de corde avec une telle précipitation. Green Arrow raconte alors comment les anciens de Malaisie savaient passer des messages par des cordes, la distance entre différents nœuds permettant de coder les informations. Petit bout par bout, Green Arrow disait au Roper qu’il savait quelle était son identité ! Tout ça est très bien mais un des policiers est passablement étonné « Comment saviez-vous qui il est et pourquoi ne pas l’avoir dit ? ». En fait Green Arrow savait depuis sa première rencontre avec Stephen Gard qu’il s’agissait du Roper : « Cette trace de brûlure qu’il avait au doigt… C’est le point précis où les cordiers expérimentés exercent le plus de pression ! Je savais pourtant que ca ne suffirait pas devant un tribunal… Mais ça m’a donné l’idée de le piéger ! » Pourtant ca n’explique pas pourquoi Green Arrow n’a pas mis Speedy dans la confidence (d’ailleurs rien ne l’expliquera vraiment dans cet épisode).

En fait le concept du personnage peut sembler ridicule mais sa manière d’éviter les flèches en faisant tournoyer sa corde fait doublement penser à… Wonder Woman. L’amazone est en effet connue entre autres choses pour deux caractéristiques. D’abord elle repousse les projectiles en interposant ses bracelets de manière si rapide qu’ils forment eux aussi une véritable barrière. Et puis Wonder Woman est elle aussi identifiable à son lasso doré. En un sens on se dit donc que le Roper serait un ennemi bien plus logique pour l’héroïne la plus iconique de DC Comics dans le sens où il pourrait réellement se mesurer à elle avec des pratiques similaires.

Plus tard les empreintes digitales de Gard permettent de l’identifier comme étant aussi Bogardus. Du coup le Roper est renvoyé en prison, avec la promesse d’être pendu cette fois. Ce qui peut expliquer qu’on n’ait pas revu depuis ce personnage pour le moins pittoresque. D’un autre côté avec sa chance apparente avec les cordes allez savoir si cette fois aussi la corde de la pendaison ne s’est pas rompue ? L’univers DC ayant été rebooté deux ou trois fois depuis, l’épisode initial n’est plus de mise mais allez savoir si un jour on ne verra pas une version modernisée du Roper débarquer dans les comics modernes ou dans la série TV Arrow ?

[Xavier Fournier]

Xavier Fournier

Xavier Fournier est l'un des rédacteurs du site comicbox.com, il est aussi l'auteur de différents livres comme Super-Héros - Une Histoire Française, Super-Héros Français - Une Anthologie et Super-Héros, l'Envers du Costume et enfin Comics En Guerre.

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