Oldies But Goodies: Batman #78 (1953)
21 mai 2011[FRENCH] En 1953 Batman va faire la connaissance d’un héros extra-terrestre venu de Mars ! Le Manhunter From Mars a la peau verte, des bretelles qui se croisent et est bien le justicier majeur de la planète rouge. Sauf que J’onn J’onzz (le Manhunter From Mars ou Martian Manhunter membre de la Justice League of America) n’est apparu qu’en novembre 1955. Mais alors qui est donc ce premier Manhunter venu de Mars ?
« Dans Gotham City arrive une silhouette sinistre et étrangère… La mystérieuse menace d’un criminel cryptique qui défie Batman et Robin dans une lutte suprême ! Et quand le grand duo de détectives s’oppose à des crimes qui ne sont pas de ce monde, ils ont besoin non seulement de leur propre génie mais aussi de l’aide du… Manhunter de Mars !« . Passé cet intitulé mystérieux, on nous explique que Gotham est en proie à une vague de crimes perpétrés par un gangster connu seulement sous le nom de Stranger (l’Étranger).
D’ailleurs au moment où commence véritablement l’histoire, le Stranger (silhouette qui cache son visage vert sous un chapeau) est en plein hold-up à la Gotham Gun Company. Le Stranger tient en respect ses otages en leur expliquant qu’il va cambrioler la salle des coffres. Mais un des employés a la présence d’esprit de déclencher une alarme silencieuse. Quelques minutes plus tard, la police débarque dans les locaux de la société et les employés leur annoncent que le Stranger est entré dans la salle blindée. Pourtant, quand on ouvre, l’individu n’est plus là. L’argent a disparu mais aussi le voleur s’est aussi emparé d’un nouveau prototype de pistolet. Il était donc bien dans la pièce. Pourtant personne ne l’a vu sortir… Les policiers et les employés de la Gotham Gun Company sont perplexes…
Quelques instants plus tard le Bat-Signal s’élève dans le ciel de Gotham. On a besoin de Batman et Robin ! Bruce Wayne, qui était en train de faire un don pour une association caritative, s’éclipse en compagnie de son jeune auxiliaire. Dans les cavernes cachées dans le sous-sol du manoir Wayne, les deux héros enfilent leurs costumes de super-héros. Robin se demande pourquoi on les appelle mais Batman se doute déjà que le Stranger a encore frappé.
Ce qui pose bien sûr la question (non gérée dans le scénario) de savoir pourquoi, si le Stranger est devenu une nuisance dans Gotham, Batman ne s’est pas encore lancé aux trousses du criminel mystérieux et qu’il faille que la police l’appelle à l’aide… Dans son bureau, le Commissaire Gordon ne tarde pas à confirmer les doutes de Batman, expliquant aux héros les détails du hold-up. « Curieux qu’il vole toujours des armes puissantes en plus de l’argent quand il cambriole un endroit ! » s’exclame Batman… « Tout indique que ce Stranger est une sorte de génie scientifique corrompu qui utilise ses connaissances pour le crime ! Rien d’autre ne pourrait expliquer les choses incroyables qu’il a fait !« . Et Robin enchaîne en expliquant que deux jours plus tôt le Stranger s’est matérialisé directement à l’intérieur d’un fourgon blindé et attaqué les gardes. Il s’est emparé non seulement de l’or mais aussi d’une mitraillette expérimentale. Mais Batman et Robin, qui arrivaient sur les lieux, n’ont pu le capturer. Le Stranger a escaladé d’immenses murs « aussi facilement que s’il avait été une mouche humaine » ! Le Commissaire Gordon ne décolère pas : le Stranger doit être capturé !
« Si nous savions qui il est vraiment, cela pourrait nous aider à l’attraper » rétorque Batman, avant de conclure : « Il est apparu pour la première fois dans un village perché dans les collines… Allons voir là-bas, Robin, et essayons de retracer son origine !« . Bientôt les deux héros se rendent dans la bourgade perdue, au nord de Gotham, où on leur confirme qu’on a aperçu pour la première fois le Stranger alors qu’il sortait des bois voisins. Bientôt Batman et Robin survolent les bois en question à bord de leur Batplane, équipé d’un détecteur de métal. L’idée est que, si le Stranger a une base secrète dans les parages, elle contient forcément du métal et ils pourront ainsi la repérer. Et d’ailleurs l’appareil ne tarde pas à détecter une masse métallique sous eux. Les deux héros posent le Batplane et se précipitent pour inspecter les lieux. Mais, surprise : ce qu’ils découvrent n’est pas une base mais un petit vaisseau spatial. D’abord sceptique, Batman inspecte l’engin et se rend finalement compte qu’il est fait d’un métal inconnu, ce qui le force à conclure que le vaisseau vient bien d’un autre monde ! Mais les héros vont de surprise en surprise car alors qu’ils étudient le véhicule un bruit sourd se fait entendre… quelque chose descend du ciel… un autre vaisseau !
Batman et Robin, qui se sont cachés, pensent qu’il s’agît d’un complice du Stranger venu en renfort. Ils projettent de le capturer et se précipitent sur l’occupant dès que la porte du second vaisseau s’ouvre. Et Robin, en voyant la peau verte du nouveau venu, préviens Batman que leur adversaire n’est pas humain ! Mais curieusement l’inconnu n’oppose aucune résistante. Mieux : il parle anglais et leur explique que son peuple, les Martiens, sont très familiers avec la carrière du justicier de Gotham. Robin est sidéré : ils auraient capturés… un martien ? Il se présente alors comme étant Roh Kar, le premier officier de police de Mars, venu sur Terre pour poursuivre un dangereux criminel originaire de sa planète. Les martiens surveillent les terriens depuis longtemps mais ont caché le secret de leur existence « car nous voulons que notre monde pacifique reste inchangé » (vu que les Martiens sont technologiquement en avance sur la Terre on voit mal comment les humains pourraient « changer » Mars mais bon…). Les martiens ont pris l’habitude d’observer les exploits de Batman sur un grand « Télévisoscope » et Roh Kar le considère comme le plus grand justicier de l’univers. Tandis que les autres martiens pensent que Roh Kar est bon également mais qu’il n’y a tout simplement pas assez de crimes sur Mars pour qu’il puisse le prouver. Jusqu’au jour où un martien nommé Quork s’est emparé d’une ceinture d’invisibilité et d’un jet dorsal lui permettant de voler. Quork s’est lancé dans une vague de crimes sur Mars et Roh Kar s’est opposé à lui, si bien que le mécréant a fini par voler un vaisseau spatial expérimental pour se réfugier sur Terre (« la seule planète possédant une atmosphère similaire à Mars« ), là où la police martienne ne pourrait le pourchasser… Mais Roh Kar a obtenu des scientifiques qu’ils construisent immédiatement un autre vaisseau pour qu’il puisse poursuivre le criminel…
Roh Kar explique que Quork doit absolument être capturé avant qu’il utilise les gadgets martiens pour commettre des crimes sur Terre. Et forcément, Batman lui explique que son adversaire est déjà passé à l’acte ! « cela explique ces crimes incroyables ! Le Stranger doit être Quork ! Ensemble nous devrions être capables de l’arrêter !« . Et Roh Kar, le « Manhunter From Mars« , serre respectueusement la main de son nouvel allié terrestre : « Travailler avec le grand Batman sur une affaire sera un honneur ! Mais nous devons garder le secret… Nous ne voudrions pas que le peuple de la Terre apprenne l’existence de notre civilisation martienne !« . Puis Roh Kar vacille. Il n’est pas encore familiarisé avec l’atmosphère terrestre, plus riche que celle de Mars. Batman lui conseille alors de respirer doucement jusqu’à ce qu’il se fasse à l’air ambiant. Roh Kar prend dans son vaisseau un sac plein de gadgets martiens et propose qu’ils utilisent plutôt le Batplane pour passer inaperçus. Une fois installé dans l’avion de Batman, Roh Kar utilise un « compas humain » (accessoire curieusement nommé puisqu’il permet de détecter les ondes cérébrales de Quork, qui n’est justement pas humain). Robin s’écrie : « Wow ! Vous autres Martiens avez de géniaux gadgets de détectives !« .
Bien vite, ils détectent la présence de Quork dans le bâtiment de la Société Scientifique, qui justement tient son meeting annuel avec, comme morceau de résistance, un débat sur la possibilité de… la vie sur Mars ! Batman, Robin et Roh Kar commencent à inspecter les inventions de la Société Scientifique en essayant de deviner ce que Quork veut voler. Mais bientôt le « compas humain » de Roh Kar est brisé en morceau. Le justicier martien explique que Quork est déjà dans la pièce, portant sans doute un « halo martien d’invisibilité ». C’est Quork qui vient de briser son outil ! Jamais sans ressource, Batman utilise la poussière qu’on trouve dans l’exposition pour générer un nuage qui permet de voir la silhouette de Quork. Le criminel martien se tient juste derrière Roh Kar, prêt à le frapper. Robin se précipite alors, s’interpose et… prend le coup à la place du Manhunter. Robin s’effondre, assommé. Roh Kar est surpris de l’héroïsme du jeune garçon : « Il a pris le coup qui m’était destiné !« . Quork éteint sa ceinture d’invisibilité et menace : « Stop ! Alors tu es venu sur Terre à ma poursuite, hein, Roh Kar ? Bien, qu’aucun de vous deux ne bouge où ce garnement terrestre périra ! Je m’en vais d’ici avec lui !« . Batman est pétrifié, n’osant risquer la vie de Robin alors que le gangster martien est visiblement sans pitié…
Roh Kar se précipite vers Quork, implorant : « Je ne peux pas te laisser emporter le garçon ! Il a été assommé en me sauvant !« . Mais Batman le calme : « Allons, Roh Kar, nous devons le laisser partir !« . En fait il s’agissait d’une ruse du martien. Roh Kar a profité qu’il se tenait près de Quork pour glisser dans la poche du « Stranger » un traceur. Bien que Batman et le Manhunter From Mars ne peuvent empêcher Quork de s’enfuir en prenant Robin en otage, ils ont donc un moyen de le suivre.
Le criminel martien, loin de se douter de l’astuce, prend la fuite avec Robin (toujours inconscient). Au volant d’une voiture le Stranger jubile : « Ha ha… C’est un vrai triomphe : battre le justicier de Mars mais aussi le Batman terrestre en même temps !« . Sur le toit de l’immeuble de la Société Scientifique, Batman est désespéré : « Nous ne pouvons pas le pourchassez à bord du Batplane car il tuera Robin si jamais il nous aperçoit derrière lui !« . Mais Roh Kar est plus optimiste : « Mais peut-être que nous pouvons tracer sa destination, avec l’aide de la science martienne et de ta connaissance terrestre ! ».
L’engin que Roh Kar a glissé dans la poche de Quork ne détecte par précisément une position mais permet de recevoir des sons autour de leur ennemi. Mais Roh Kar n’arrive pas à reconnaître les sons perçus. Heureusement Batman reconnaît des sirènes de bateaux et comprend que Quork est en train de franchir un pont. Qui plus est il entend aussi des bruits de locomotives. Batman en déduit que le fuyard est donc sur un pont à proximité d’un chemin de fer et reconnaît alors le pont de West Brigde. Puis ils comprennent que le moteur de la voiture de Quork peine, qu’il roule donc dans une montée. Et le bruit de cailloux permet à Batman de déduire que le criminel martien roule vers Granite Hill. Une route qui mène justement à un site de test de missiles ! Puisque le Stranger vole toujours des armes expérimentales, les deux justiciers comprennent sans peine où va Quork. Mais comment le rattraper sans qu’il aperçoive le Batplane dans le ciel ?
Pas de problème : Dans le sac de gadgets du Manhunter il y a aussi des jets dorsaux. Bientôt les deux héros s’envolent dans le ciel. Batman s’écrie « J’ai vraiment l’air d’un Batman volant dans cette tenue !« . Moins visibles dans le ciel qu’un avion massif, Batman et Roh Kar s’approchent du site de lancement de missiles mais aperçoive un garde qui a déjà été assommé. Roh Kar commente : « Quork doit avoir utilisé sa ceinture d’invisibilité pour s’introduire dans la base et assommer tout le monde !« . Mais Batman n’a pas de mal à deviner où se trouve le malfrat : « S’il est après les missiles, il doit être dans ce hangar. Nous ferions mieux de continuer à pied !« . Ce bel optimisme s’arrête cependant quand ils arrivent devant le hangar en question et découvrent un missile près à décoller, avec Robin attaché à l’engin ! Cela se complique : Quork peut lancer le missile et détruire Robin avant qu’ils aient le temps de l’en empêcher. Mais Batman a une idée. Une installation de ce genre a forcément des stocks de produits chimiques. Et se souvenant du fait que Roh Kar a d’abord eu des problèmes avec l’atmosphère riche de la Terre, Batman arrive à remplir le hangar d’oxygène pur. Bientôt les deux martiens sont confus et titubent. Les poumons martiens ne peuvent tout bonnement pas supporter autant d’oxygène ! Quork ne tient plus debout et Batman peut tenter de capturer le criminel…
Sauf que Quork avait programmé le missile pour décoller à une heure donnée. Alors que Batman s’empare du Stranger, le missile décolle donc de manière automatique ! Est-ce la fin de Robin ? Façon Bucky dans Avengers vol.1 #4 ? Non, car Batman a encore sur lui son jet dorsal, ce qui lui permet de s’envoler à la poursuite de la fusée et de libérer Robin afin de le ramener au sol avant l’explosion du missile. Les héros terrestres et les deux martiens observent l’explosion dans le ciel, tandis que Roh Kar promet à Quork un rapide retour sur Mars et plus spécialement dans sa prison lunaire.
Batman et Robin peuvent ensuite voir le vaisseau de Roh Kar qui s’envole, remorquant derrière lui le véhicule de Quork afin de ne pas laisser de trace sur Terre. Batman s’exclame : « Je pense que personne ne voudrait croire à cette affaire si nous racontions la vraie histoire !« . Ce qui fait que, finalement, une fois revenus dans le bureau du Commissaire Gordon, Batman explique qu’ils ont pu neutraliser le Stranger mais qu’ils n’ont pu le capture. Gordon est content que le criminel soit mis hors d’état de nuire mais se désole qu’on ne l’ait pas capturé. Batman s’en excuse tandis que Robin sourit en coin… Roh Kar, le Manhunter From Mars, était ami avec Batman tandis que ce dernier était mis dans la confidence de l’existence de martiens. On aurait pu croire qu’ils se croiseraient de nouveau mais il n’en fut rien. Il faut croire que Quork était réellement le seul criminel de Mars et que la lune-prison mentionnée à la fin de l’épisode était véritablement impossible à fuir.
Il est important de souligner que l’épisode fut écrit par Edmond Hamilton, par ailleurs célèbre romancier de science-fiction (et créateur, entre autres héros, du Captain Future que nous connaissons en France sous le nom de Capitaine Flam).
Dans son oeuvre littéraire, Hamilton est assez friand de références à Mars… et de rapprochements avec Batman (sans doute parce que Captain Future, tout comme Batman, puisent leurs racines dans les romans « pulps »). Les parents de Captain Future, tout comme ceux de Batman, avaient été tué dans la jeunesse du héros. Quand à l’ennemi juré du héros d’Hamilton, il s’agissait d’un métisse en partie originaire de Mars, Ull Quorn, un scientifique surnommé le Magician of Mars.
Entre le scientifique martien corrompu adversaire de Captain Future et celui que Batman affronte dans ce numéro, il y a très certainement une filiation. D’ailleurs notez la ressemblance entre les noms QUORk et QUORn. Qui plus est la scène où un(e) otage est prisonnier(e) d’une fusée est un poncif des romans de Captain Future (des événements similaires sont même mis en avant sur les couvertures initiales de Captain Future #3 et 8). Peut-être qu’Hamilton avait pensé l’épisode comme un crossover officieux entre l’univers de Batman et celui de Captain Future. Puisque les aventures de ce dernier se déroulaient dans le futur, on peut facilement imaginer que Quork était un ancêtre de Quorn. En tout cas l’irruption des martiens dans cet épisode écrit par Hamilton ne doit très certainement rien au hasard. Roh Kar n’allait pas recroiser la route de Batman mais le moins qu’on puisse dire est que l’idée de base ne fut pas oubliée.
En novembre 1955, dans Detective Comics #225, DC allait lancer un nouveau personnage surnommé alternativement le Martian Manhunter ou, en toutes lettres, le Manhunter From Mars (et donc parfait homonyme du titre donné à Roh Kar dans Batman #78). Créé par Joseph Samachson et Joe Certa, ce nouveau justicier de Mars (nommé J’onn J’onzz) est celui qui s’imposera auprès des lecteurs de DC. Au demeurant J’onn J’onzz est physiquement très différent de Roh Kar (l’allié de Batman étant plus frêle, tandis que le deuxième Manhunter martien est musclé, surpuissant). Mais ils partagent la même couleur de peau (encore qu’il n’y sans doute rien d’original à ce que deux martiens créés à quelques années d’écart soient représentés sous l’apparence « d’hommes verts »), le même titre et une grande partie de leurs pouvoirs. Roh Kar et Quork, les deux martiens d’Hamilton, n’ont pas de superpouvoir à proprement parler. Mais ils utilisent des gadgets qui leur permettent de voler ou de se rendre invisible… autant de choses que J’onn J’onzz fait naturellement. Cerise sur le gâteau les deux Manhunters de Mars portent des bretelles en « X ». Et comme les martiens peuvent changer d’apparence, on aurait pu assez facilement faire entrer Roh Kar et Quork dans la continuité plus tardive de l’univers DC. Quand au fait de ne pas avoir de pouvoirs visibles, Roh Kar aurait pu cacher certaines choses à ses alliés puisqu’il devait cacher les secrets martiens aux terriens. Ce ne sera pas la voie suivie par Joseph Samachson, qui redémarrera sur des bases neuves. On reconnaît à l’évidence une filiation avec le Manhunter From Mars d’Hamilton mais, tout en restant proche, certaines choses furent modifiées (sans doute pour éviter le courroux de l’inventeur du Captain Future).
Mais Roh Kar n’a pas pour autant totalement disparu. Dans la mini-série Martian Manhunter de 2006, le scénariste A.J. Liebermann donna le nom de Roh’kar à un martien faisant partie d’une expédition sur Terre avant que J’onn J’onzz y arrive (ce qui est une reconnaissance de l’antériorité du premier Manhunter From Mars). Sorti de là, l’histoire personnelle de Roh’kar est assez différente : il ne croise pas Batman (et pour cause, dans l’univers DC post-Crisis Batman n’était pas actif dans les années 50, encore que récemment Grant Morrison s’est fait une spécialité de réinjecter ce genre d’épisodes) mais lui et ses compagnons de bord sont faits prisonniers par le gouvernement américain, qui commence à expérimenter sur eux pour essayer de mettre au point une arme anti-martiens (apparemment le gouvernement américain n’aurait pas remarqué que les martiens de l’univers DC sont sensibles à la simple présence d’une flamme ?). Apprenant plus tard l’existence de Roh’kar, J’onn J’onzz libère son compatriote mais ne peut empêcher son meurtre… Un hommage fugace mais qui reconnaît au moins, au niveau symbolique, le rôle de « chaînon manquant » de Roh Kar dans la création de son successeur [1]. Voilà pourquoi, en un sens, J’onn J’onzz le Martian Manhunter descend de Capitaine Flam !
[Xavier Fournier][1] A ma connaissance Quork n’a pas été mentionné dans la continuité moderne.
Toujours d’excellentes analyses. Un régal.
C’est parce que j’ai de non moins excellents lecteurs pour me motiver 😉
C’est pourtant vrai que nous sommes bons ! lol