Le sort fera que Funnies, Inc livrera finalement cette création à Novelty (société officiellement basée à Philadelphie mais qui disposait de bureaux à New York), qui croyait visiblement assez au succès du personnage pour baptiser une revue à son nom. Dans son autobiographie « The Comic Book Makers », Joe Simon décrit en quelques lignes comment Blue Bolt faisait partie d’un « package » (en gros un numéro pilote préparé d’avance) proposé à Novelty. Le client apprécia tellement Blue Bolt qu’il décida d’en faire la vedette de sa nouvelle revue. Le comic-book en question ne se contenterait pas de contenir les aventures de Blue Bolt : il porterait aussi son nom.
Dès les premières pages de Blue Bolt #1 les lecteurs purent faire la connaissance de Fred Parrish, la « star du football de Harvard« . Profitant de vacances en montagne, Fred et deux camarades s’entraînent à la pratique du foot quand soudain un terrible orage éclate. Fred hurle à ses amis d’aller se réfugier sous les arbres pour éviter la pluie. Mais la foudre tombe sur leur refuge. Fred est sonné tandis que les deux autres sont tués sur le coup. Il décide d’aller chercher de l’aide en utilisant son avion (visiblement c’est ainsi qu’il est arrivé dans les montagnes,
L’inconnu a l’air bien sur de lui que le pilote survivra alors que c’est loin d’être si évident (vous avez déjà essayé de poser un avion pendant votre sommeil ?). Par chance, quand les assistants découvrent la carcasse de l’avion, en flammes, Fred Parrish est toujours inconscient mais vivant.
Les hommes l’emmènent « dans les profondeurs de la Terre » vers un « laboratoire fantastique« . Le leader de cette petite troupe jubile en installant le corps inerte sur une table d’opération, surmonté d’une sorte de tube traversé par de l’électricité : « Pour les gens normaux du monde extérieur il semble mort mais pas le grand Docteur Bertoff ! Hah ! J’ai des milliers d’années d’avance sur leurs docteurs ! Nous avons de la chance que l’éclair ne se soit pas encore dissipé dans son corps !« . En quelque sorte Blue Bolt est une première forme de super-soldat créé par le futur scénariste de Captain America. Fred Parrish est désormais revêtu d’un costume bleu portant sur la poitrine un éclair jaune. Le savant continue sa tirade : « J’ai capturé les pouvoirs de l’éclair et les ai chimiquement fixé dans ton cœur avec l’aide de dépôts de radium… Avec ces pouvoirs tu dirigera mes légions contre celles de la Sorcière Verte (« Green Sorceress« ). Toi, Blue Bolt, tu pourras continuer alors que moi j’ai échoué !« . Quoi ? Une Sorcière Verte ? Ça se complique ! D’autant que
A partir de là les choses passent un peu en pilote automatique. Fred Parrish n’a guère de raison de faire confiance à Bertoff. Après tout on ne sait pas, au demeurant, qui est le bon ou pas dans cette histoire. Le savant a l’air un tantinet hystérique. De plus il a soumis Fred à une expérience sans lui demander son avis et ne s’est pas forcément comporté de manière amicale.
Pour corser le tout, on ne l’a pas vraiment vu accepter la mission donnée par Bertoff. Il ne sait même pas qui est la Sorcière Verte ! Pourtant Fred n’hésite pas. Bertoff étant inconscient, Blue Bolt le transporte en s’envolant grâce à ses « nouveaux pouvoirs de l’éclair« . Le héros dégage le passage devant lui en utilisant son « pistolet éclair » qui lance visiblement également des rayons (il faut sans doute penser que l’arme utilise l’énergie électrique stockée dans le corps du personnage). Avec cet accessoire, Blue Bolt a vite fait de détruire les machines de la Sorcière Verte. Cette dernière est furieuse : « Mes rayons ! Il a détruit ma plus grande invention ! Libérez les oiseaux ! Ils l’arrêteront !« .
Pas spécialement impressionné ou bien par bravade Blue Bolt rétorque « Et si je refuse ?« . La Sorcière Verte se vexe : « Alors on te livrera à manger aux dragons !« . Allant au bout de sa logique, Parrish préfère tenter sa chance avec les dragons…
Bientôt on l’emmène au bord d’une fosse au fond de laquelle se trouve effectivement d’hideux dragons. Les hommes de la sorcière s’apprêtent à le jeter dans cette fosse (est-ce que ce serait vraiment efficace puisqu’on a vu que l’homme peut voler ?) mais Blue Bolt les arrête : « Juste une minute… Cela va vous sembler bizarre mais… je m’y oppose !« .
On constatera que le canevas scénaristique de Joe Simon semble au demeurant assez primaire, s’articulant autour de deux axes : l’origine (l’explication des pouvoirs électriques de Blue Bolt) et sa lutte contre la Sorcière Verte tandis que manque quelque part au milieu un semblant d’explication contextuelle. Qui est exactement cette Sorcière ? La reine légitime d’un peuple non humain ? Ou au contraire une sorte de tyran s’étant imposée par la force ? D’où sort Bertoff exactement ? Son nom à lui sonne comme celui d’un humain. Mais alors comment peut-il disposer d’une science si avancée ? Et si tout ça se passe dans « les profondeurs de la Terre » (ce qui ferait du pays de la Sorcière Verte une nation troglodytique) comment expliquer ces scènes où on voit Blue Bolt voler dans le ciel (nuages à l’appui) pour affronter les oiseaux géants ? Plus largement on se posera au demeurant d’autres questions. Blue Bolt est-il supposé être une sorte de copie de Superman ou du Captain Marvel ? L’éclair sur sa poitrine, sa force supérieur et son pouvoir de voler pourraient laisser le croire. Mais la vérité est toute autre… Il faut nous intéresser à un autre « Eclair »…
Devant le succès du premier serial, Universal commanda un deuxième projet « Flash Gordon’s Trip to Mars » (1938). L’intrigue reposait sur la suite du daily strip de Raymond si ce n’est que les aventures initialement basées sur Mongo (les fameuses autres « régions mystérieuses« ) furent relocalisées sur Mars. Il faut croire que la planète rouge était plus commerciale. A nouveau Buster Crabbe retrouva le rôle de Flash et pour l’occasion porta une combinaison « extra-terrestre » où il y a bien, il est vrai, un éclair. Mais le lien serait ténu si on s’en tenait au serial, forcément diffusé en noir-et-blanc.
Ce sont certaines photos (et couvertures de presse de l’époque) en couleurs qui nous apprennent l’allure réelle du costume « martien de Flash » : une tenue bleue barrée par un éclair jaune (normal après tout, c’était « Flash »). Mieux ! A un moment du serial, désirant s’infiltrer parmi les martiens, Flash Gordon attaque un des soldats et se déguise en revêtant son casque de métal et sa cape. Et là ne cherchez plus, vous l’avez le costume de Blue Bolt ! Dans The Comic-Book Makers, Joe Simon ne cite aucune influence ou « emprunt ». Mais dans un passage lié à sa jeunesse, Flash Gordon est cité comme une lecture régulière. Et Simon va jusqu’à évoquer spécifiquement le serial également… Nous allons voir jusqu’où va cette « admiration »…
Aura apparaît lors de la première rencontre entre Flash et Ming. Ce dernier convoite Dale, qu’il compte bien ajouter à son harem. Flash Gordon s’y oppose et Ming l’oblige alors à jouer le sort de la belle dans un combat contre des monstres. Flash gagne mais l’empereur ne tient pas parole. Désirant garder Dale pour lui, Ming ordonne qu’on tue Flash mais la princesse surgit pour prendre la défense du terrien, réclamant qu’on lui laisse la vie sauve. Trop tard : Ming vient d’actionner une trappe dans laquelle Flash tombe. Dans la cohue Aura tombe à son tour. Tous les deux chutent alors dans la fosse des dragons de Mongo. Des dragons identiques en tous points à ceux que Joe Simon utilisera six ans plus tard pour Blue Bolt. Et pour cause : Tout le passage a été décalqué, les silhouettes étant réarrangées dans un ordre différent mais restant identiques. A partir de là il va nous falloir entrer dans le détail des images…
D’abord il y a la case où Flash Gordon, en slip, tombe dans la fosse les mains tendues. Cette silhouette sera utilisée à l’identique dans Blue Bolt #1, au moment où la Sorcière Verte tombe dans la fosse au dragon. Si ce n’est qu’au lieu de représenter le héros qui tombe, le corps masculin devient celui du serviteur qui pousse par accident sa reine dans la fosse.
Puis vient la chute d’Aura, que Flash attrape au passage. Cette fois la ressemblance est un peu plus complexe à dépister puisque la silhouette de la princesse a pivoté. La Sorcière Verte tombe la tête la première et un de ses bras a été redessiné. Personne ne la rattrape (puisque dans Blue Bolt le héros saute seulement après elle) mais il s’agit bien de la même silhouette décalquée. Au passage on notera que Norzimo est de manière générale une Aura recoloriée : La princesse de Mongo a la peau jaune et l’autre est verte. Mais globalement si on devait lire une version en noir et blanc des deux histoires les deux femmes seraient sans doute indifférenciables.
Flash Gordon et Aura prennent appui sur un tuyau pour se maintenir hors d’écart des dragons (dont plusieurs têtes seront reproduites dans Blue Bolt). Là aussi Joe Simon gardera les silhouettes à l’identique mais changera le contexte. Dans sa version il s’agit du moment où Fred Parrish prends appui avant de s’élancer, de « voler », vers le haut de la fosse.
Bientôt Flash saute au dessus des dragons tout en « ordonnant à la fille de passer ses bras autour de sa nuque ». Et là cette fois-ci, dans la case correspondante de Blue Bolt, non seulement on retrouve les même silhouettes et encore des « dragons de Mongo » mais les textes sont voisins. Joe Simon écrit que Blue Bolt saute après avoir « ordonné à la sorcière de passer ses bras autour de sa nuque » dans les mêmes termes.
Une fois arrivés de l’autre côté cependant, Flash et Aura ne remontent pas directement hors de la fosse. La princesse se retourne vers les dragons et fait usage de son rang pour impressionner les dragons : « Reculez ! Reculez ! La Princesse Aura vous le commande ! ». Nous retrouvons le même passage dans Blue Bolt bien que Simon l’ai utilisé dans une séquence différente, placé avant la scène des dragons. Aura lançant ses ordres en brandissant le doigt en avant est devenue la Sorcière Verte repoussant les oiseaux-monstres dans une pose et une phrase pratiquement identique. Même les deux narrateurs parlent d’une voix similaire. Dans Flash Gordon on nous explique « qu’elle se précipite vers eux (les dragons). Dans Blue Bolt le commentaire nous souligne bien que « la Sorcière se précipite vers les monstres ». Joe Simon n’a même pas la présence d’esprit de jouer sur des synonymes pour masquer la copie…
Les cases se suivent et se ressemblent. Une image ou Aura montre à Flash une porte pour sortir de la fosse aux dragons devient la scène où Blue Bolt et la Sorcière Verte arrivent au laboratoire de Bertoff. Puis le passage où Norzimo se dématérialise dans une bouffée de fumée permet à Joe Simon d’utiliser la silhouette d’un Flash Gordon qui intervient juste après la scène des dragons, alors que lui est à bord d’un vaisseau spatial. Changez les décors et les costumes : la pose est, vous l’aurez compris, identique !
En cherchant dans les autres pages de Blue Bolt on trouve ainsi dans le désordre de nombreux autres détournement de Flash Gordon. Par exemple la scène où le héros est tombé à terre, après avoir été attaqué par trop d’oiseaux-monstres vient d’aventures ultérieures de Flash, parues au printemps 1934. Dans le passage concerné Flash tombe au sol après avoir été attaqué par un homme-félin. En théorie la situation devrait être très différente mais le corps de Blue Bolt est une nouvelle fois décalqué sur celui de Flash. Cette fois, même les rochers sont les mêmes !
Après que Flash Gordon ait été jeté à terre, la princesse Aura se précipite à son côté pour le prendre dans ses bras. C’est cette case qui servira de modèle au moment où Norzimo la Sorcière Verte profite de l’inconscience de Blue Bolt pour le serrer contre elle… Globalement la majeure partie de l’épisode initiale de Blue Bolt est arraché aux pages de Flash Gordon, l’essentiel du « maquillage » se bornant à redessiner décors et costumes (et encore il s’agit de d’habiller le Flash Gordon des strips en lui donnant son costume bleu du serial). Et quand on dit la « majeure partie », il va sans dire que les quelques silhouettes élaborées qu’on ne peut relier à Alex Raymond proviennent probablement d’une autre source. Et comme même une partie des dialogues et des commentaires sont un réarrangement de ceux qu’on trouve dans Flash Gordon, on peut réellement se demander à quel jeu jouait Joe Simon.
Des copies occasionnelles de personnages ou de décor, il y en a toujours eu. C’est souvent le signe de dessinateurs débutants qui, par manque de temps ou de documentation, vont emprunter un élément qu’ils ne savent pas représenter. Typiquement on peut comprendre qu’un jeune dessinateur de cette époque qui voulait représenter l’anatomie d’un cheval ou les détails historiques d’une armure aille le prendre dans une BD ou une illustration qui avait déjà répondu à la même problématique. On peut aussi comprendre intellectuellement qu’un débutant aille s’inspirer d’une anatomie qu’il ne s’avait pas représenter avec le même brio. En tout cas à l’occasion. Les premiers épisodes de Batman par Bob Kane sont ainsi peuplés d’emprunts du même genre. Par contre qu’une histoire arrive à un tel taux de copie est ahurissant. Même en étant cynique, on se demandera comment le jeune Joe Simon a pu prendre un tel risque. A l’époque les premiers procès pour plagiats avaient déjà fait leur apparition dans l’industrie des comics. DC tirait à boulets rouges sur tout ce qui pouvait ressembler à Superman ou à Batman. Le Simon de 1940 n’était pas sans l’ignorer. Et si DC Comics était puissant, King Features, la société derrière Flash Gordon, était à ce moment-là autrement plus puissante. Copier Flash Gordon (que ce soit le strip ou le serial) comportait donc des risques énormes. Surtout quand chaque case porte en elle la trace du piratage. C’est pratiquement suicidaire et « l’auteur » de Blue Bolt a beaucoup de chances d’être passé sous le radar de King Features.
Pourquoi une telle prise de risques ? D’habitude les défenseurs des pionnierssss des comics (Kirby, Kane, Eisner…) se réfugient derrière l’infernale cadence de production de l’époque pour différencier les « swipes » (copies) qui se pratiquaient à l’époque de celles qu’on peut trouver aujourd’hui (par exemple le dessinateur Greg Land a plusieurs fois été « démasqué » pour avoir recopié des photos de magazines). Mais dans ce cas-là, comment faisaient les autres ? Car on peut trouver de nombreux épisodes de comics du Golden Age où l’artiste n’a pas été pillé la production du voisin. S’il y est arrivé, lui, comment expliquer que certains aient décalqué pratiquement chaque case d’une histoire ? Après tout les cadences de production étaient les mêmes pour tout le monde. Dans le cas spécifique de Blue Bolt #1 on pourrait comprendre un certain découpage des événements. Funnies Inc avait proposé son « package » à Novelty Press sans assurance que celui-ci serait accepté. Et si l’histoire n’était pas publiée elle ne serait pas payée. On pourrait donc se dire que Simon devait produire en hâte une histoire sans l’assurance qu’elle soit publiée et employa ce stratagème pour ne pas perdre de temps ou d’argent dans cette affaire. Un semblant de logique qui ne tient cependant pas la route : si Novelty Press n’avait pas acheté Blue Bolt, Funnies Inc se serait contenté de le proposer à d’autres clients du studio.
On y voit une jeune femme en détresse, brandie par un monstre géant. Une femme à la position atypique et dont les cheveux, malgré l’angle ne retombent pas à la verticale. Normal car c’est à nouveau une silhouette décalquée. Une silhouette que nous reconnaissons puisque c’est celle qui fut utilisée quelques mois plus tard dans Blue Bolt #1 pour représenter la Sorcière Verte en train de tomber dans le puits des dragons. Et par conséquent la jeune femme de Silver Streak #2 est, elle aussi, un dessin décalqué d’après la princesse Aura telle que dessinée en 1934 par Alex Raymond. Et il y aurait encore bien des exemples où on pourrait reconnaître des bouts de personnages ou de décors de Flash Gordon dans des projets « dessinés » par Simon à cette époque. Bien. Mais vous me direz que si l’auteur a pris ailleurs le concept d’un héros sportif impliqué dans un accident d’avion et que si toute la seconde partie de l’histoire est décalquée dans le désordre sur Flash Gordon, Joe Simon a quand même inventé le segment où le héros se voit injecter des pouvoirs électriques… Oui et non. En fait Blue Bolt et son « cousin » Blue Streak ont aussi une certaine ressemblance avec un autre héros antérieur publié chez Fox, un certain Electro (plus tard rebaptisé Dynamo) apparu dans Science Comics #2. Electro/Dynamo avait un costume non pas bleu mais rouge mais les pouvoirs et certains traits du personnage sont assez proches de ses deux successeurs. Joe Simon, qui était éditeur-en-chef « free-lance » pour Fox aurait d’autant plus de mal à ignorer l’existence de ce héros électrique qu’il dessina plusieurs couvertures de Science Comics à cette époque. Y compris le sixième épisode dans lequel le surpuissant Dynamo combat une escouade de vautours géants jusqu’à l’épuisement. Bien que cette fois les dessins ne soient pas identiques, ce passage fait diablement penser au combat aérien de Blue Bolt #1 !
Heureusement pour Joe Simon, c’est à ce moment-là que le jeune dessinateur Jack Kirby lui proposa une collaboration. La proposition de Kirby réglait l’affaire. Simon pourrait encrer ou corriger ce qui ne lui allait pas tandis que Kirby fournirait la matière première, la masse visuelle, sans avoir besoin d’aller prendre des choses dans les BD d’Alex Raymond (ou en tout cas pas du tout dans les mêmes proportions). Simon & Kirby travaillèrent sur Blue Bolt pendant une douzaine d’épisodes avant d’aller chercher du travail ailleurs. Kirby était donc arrivé après la « création » du personnage mais serait exposé à divers éléments qu’on retrouverait par la suite dans sa mythologie personnelle (les populations troglodytes comme les Ninth Men, les sorcières maléfiques façon l’Enchanteresse de Thor…). Cette collaboration fortuite allait déboucher sur un partenariat entre Joe Simon et Jack Kirby qui allait durer des années. Aussi peut-on considérer que c’est parce que Blue Bolt n’était une pâle copie de Flash Gordon que la constitution de la future équipe créative de Captain America devint nécessaire…
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