L’une des meilleurs époques de Docteur Strange est aussi synchrone de la période où le dessinateur Paul Smith était au zenith de sa forme (qui plus est encré par Terry Austin), dans le milieu des années 80. Et comme il se trouve que la série était par ailleurs écrite par Roger Stern et que ce dernier était de plus en veine d’inspiration, Doc Strange gagnait à être connu à cette époque. On pourrait dire (toute proportion gardée) que le run Stern/Smith est à Docteur Strange ce que celui de Simonson fut à Thor. De l’énergie, de l’humour…
Stephen Strange hésite, sent le Lama proche… jusqu’à ce qu’il comprenne que la nouvelle incarnation du saint-homme est… le ramasseur de balles du club! Après bien des palabres, il arrive plus ou moins à convaincre le jeune blondinet (une sorte de sympathique glandeur) de sa haute destinée. Puis les moines tibétains sont invités à le recontrer. Mais l’entrevue tourne un peu à la panique puisqu’un assassin les a suivi et tire une flèche à l’intérieur de la maison. Quelqu’un voudrait s’en prendre au nouveau Lama ? Docteur Strange se lance à la poursuite du « sniper » et c’est là que les choses tournent vraiment mal… Le tireur n’essayait pas vraiment d’éliminer le pseudo-lama mais bien l’un des moines…
Car oui, le vrai danger vient d’un des moines, rendu pas vraiment « zen » en découvrant que son « modèle spirituel » s’est réincarné dans un américain sans foi ni loi. Sa solution? Puisqu’il croit en la réincarnation, il se dit qu’il suffit de tuer l’incarnation actuelle en espérant que la prochaine sera plus classique (comprenez: asiatique). Mais le candidat-assassin sera finalement convaincu du bien-fondé de l’incarnation actuelle quand celle ci décide de lui pardonner. Finalement tout ce beau monde, redevenu ami, se retrouve à l’aéroport, prêt à retourner aux USA avec le nouveau « lama ». Et quand Docteur Strange se demande quelle nouvelle direction il donnera à la religion qu’il dirige, le lama met sa casquette MTV, promettant de… faire adopter la télévision cablée et les pizzas… Ce n’est certes pas une grande saga cosmique mais ce genre d’histoire est devenue une véritable rareté de nos jours: un épisode « self-contained », aussi fun que rapide, à l’image du reste du run de cette équipe créative. Ah, la bonne époque où Doctor Strange avait sa série solo et où la qualité le justifiait…
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