Il y a une époque où la narration décompressée était une impossibilité pour les comics. Les auteurs bourraient au contraire leurs numéros d’histoires courtes, riches de nombreux nouveaux éléments. Un véritable folklore que les scénaristes modernes ne cessent de redécouvrir. Prenons pour exemple ce numéro de Green Lantern qui contient (dans une longueur habituelle pour un comic book), deux histoires qui laisseront des traces de façons diverses,
Seconde histoire: cette fois-ci Green Lantern rentre d’une mission dans l’espace et il la surprise d’être attaqué par un monde dont un continent entier change de forme pour prendre l’apparence… d’un Green Lantern. En fait c’est toute cette mystérieuse planète qui se nomme Green Lantern. Après avoir évité plusieurs attaques venant de ce globe, Hal Jordan arrive à établir le contact. La planète Green Lantern n’est pas réellement maléfique: il s’agit seulement d’un monde vivant qui n’a jamais rencontré d’autre créature intelligente et qui (en voyant passer Jordan) s’est aperçu de sa solitude. En discutant Jordan comprends que la planète est de plus préoccupée par une formation volcanique qui grossit en elle (l’équivalent planètaire d’une tumeur). Grâce à sa bague de puissance, Jordan creuse alors dans la planète, arrive à retirer cette « tumeur volcanique » qui devient alors une lune orbitant autour du monde « Green Lantern ». D’ailleurs précisons que si la planète se nomme Green Lantern c’est qu’elle ne connaissait aucun autre terme pour parler d’une créature intelligente, Jordan étant la première qu’elle rencontre. La lune orbite devient une sorte d’amie pour la planète (ainsi elle ne se sentira plus seule, bien que la lune en question n’ait pas l’air d’avoir un intellect) et Green Lantern (le vrai) peut alors rentrer tranquille chez lui. Bien qu’il ne s’agit pas du même monde (leurs personnalités sont différentes), la planète « Green Lantern » semble bien être le modèle de la plus tardive Mogo (la planète vivante qui se trouve être un Green Lantern, inventé dans les années 80 par Alan Moore). On peut y voir aussi un modèle de ce que sera la planète Ego chez Marvel. Pas mal pour une simple histoire d’une douzaine de pages, non ?
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