Oldies But Goodies: Journey Into Mystery #52 (Mai 1959)

[FRENCH] Fin des années cinquante : Les éditions Marvel sont moribondes sur le plan commercial et la plupart de leurs publications passent inaperçues dans l’ombre de géants comme Dell ou DC Comics. Ce qui ne veut pas dire qu’à l’intérieur de ces mêmes revues on ne trouve pas pour autant des récits dignes d’intérêt. Avec l’aide appuyée de talents comme Jack Kirby ou Steve Ditko Stan Lee produit de nombreux récits denses, annonciateurs du futur univers Marvel. Prenez Ted Lestron par exemple…

Mai 1959. Dans deux ans Stan Lee et Jack Kirby lanceront les Fantastic Four. Puis viendront dans leur sillage les Spider-Man, Iron Man, Thor, Hulk, X-Men… Mais pour l’heure l’essentiel de la production de l’éditeur (qui ne revendique pas encore le nom de Marvel) se compose de récits de western, de BD sentimentales et enfin d’anthologies mêlant histoires d’horreur ou de science-fiction. Ce qu’on appellera plus tard un peu abusivement (puisque c’est taire le travail des dessinateurs) les « super-héros de Stan Lee » n’existe plus (la firme a tourné le dos à ce type de personnage près de cinq ans plus tôt) ou pas encore. Ce qui ne veut pas dire pour autant que des surhommes très voisins ne hantent pas déjà l’esprit de ces créateurs.

Ainsi, dans Journey Into Mystery #52, on croise « The Man With The Atomic Brain ! » (« l’Homme au cerveau atomique ! »), une histoire dessinée par Steve Ditko (futur co-créateur de Spider-Man) et sans doute scénarisée par Stan Lee (il existe divers points communs avec d’autres travaux du scénariste, comme nous le verrons plus loin). « The Man With The Atomic Brain ! » commence directement par une situation assez particulière. Un certain Ted réalise (images à l’appui) qu’il possède divers superpouvoirs. Dans la première vignette il soulève une voiture par la pensée. Dans une autre case il devient intangible et traverse les murs. Enfin, on le voit traverser l’espace en laissant une longue traînée derrière lui : il peut à l’évidence voler. Voici donc d’emblée un personnage surpuissant. Mais il y a un petit souci… Ted n’a pas la moindre idée de la manière dont il réalise ces exploits. On le retrouve rapidement, l’air troublé, en sueur, s’inquiétant de ses nouvelles capacités et de l’effet qu’elles peuvent produire : « Je ne sais pas comment j’ai reçu ces pouvoirs et je ne veux pas nuire aux gens ! Alors pourquoi tout le monde me chasse ? Pourquoi ne peuvent-ils pas juste me laisser tranquille ? ».

A ce stade de l’histoire, le narrateur s’adresse à Ted : « Tu sais pourquoi ils ne le peuvent pas ! Tu sais que les agences fédérales de sécurité te chassent ! Elles doivent s’assurer que tu ne tomberas pas aux mains de puissances étrangères hostiles ou de gens sans scrupules qui utiliseraient tes pouvoirs étranges pour leurs propres intérêts ! ». Visiblement cela fait quelques temps que Ted utilise ces pouvoirs et il s’est fait amplement repérer par ses contemporains. On le retrouve acculé dans un coin de rue, où un groupe de personnes (sans doute les agents fédéraux dont il fait mention plus tôt) tente de le convaincre : « Vous devez venir avec nous ! Il en va de la sécurité de tous ! ». Ted n’est visiblement pas convaincu. Loin de là, même : Il hurle à ses interlocuteurs de le laisser tranquille.. Et, de guerre lasse, préfère disparaître au loin en se téléportant…

Le narrateur prend alors la relève et nous entraîne vers un retour en arrière. Qui est Ted ? Comment tout ça est-il arrivé ? On remonte alors jusqu’en 1944, quand Karl Lestron, le père du héros, était un scientifique travaillant sur la mise au point de la bombe A. On le voit alors s’abriter dans un bunker mais bien trop près d’une explosion atomique. Le savant sait pourtant parfaitement ce qu’il fait : « C’est risqué d’être si près mais c’est la seule manière d’observer la réaction du corps à ce genre d’explosion ». Visiblement Karl Lestron s’en tire… Mais après la guerre naît Ted. Et ses parents découvrent, alors que le bambin ne sait pas encore marcher, qu’il est capable de soulever une radio par la seule force de sa pensée. Ted Lestron est un mutant. Le mot n’est pas utilisé dans cette histoire mais son sens est omniprésent. On retrouve plus tard Ted, devenu adolescent, qui utilise ses pouvoirs de manière publique mais sans pour autant être remarqué : Il est assis, en train de parcourir un livre à l’ombre d’un arc, alors qu’il actionne également par la pensée une tondeuse à quelques mètres de là. Ce passage fait un peu penser, par anticipation, à la nouvelle « The Lawnmower Man » que Stephen King publiera plus tard, vers 1975 (dans ce récit un jardinier, « l’homme à la tondeuse », soumis à des expériences se découvre des superpouvoirs)… Mais à ce moment-là les passants ne font pas attention aux performances de Ted. Tout le monde croit qu’il utilise une sorte de gadget télécommandé pour actionner l’engin…

Par la suite, par contre, Ted va comprendre qu’il vaut mieux rester discret s’il veut conserver une chance de mener un semblant de vie normale. Pendant des années il va ainsi éviter d’utiliser ses pouvoirs. Jusqu’au jour où il observe une catastrophe sur le point de se dérouler. Un pont tombe en morceau alors qu’un train passe dessus. Ted Lestron n’a pas le choix : il doit utiliser sa télékinésie pour maintenir le train au bon niveau et s’assurer qu’il passe sans dérailler (ce qui donne une étendue de ses pouvoirs). Mais là où la plupart des surhommes télékinésistes pourraient passer inaperçus, en agissant de loin, les capacités de Ted ont cela de particulier qu’elles sont visibles. La force de pensée du héros est représentée par une sorte de traînée lumineuse qui émane de son cerveau et de ses mains. Il faut noter que le dessinateur Steve Ditko utilise là son propre équivalent des « Kirby crackles » (les phosphènes que cet autre artiste utilisait pour symboliser l’énergie). Ainsi, le champ d’énergie de Ted Lestron est parsemé par de petites étincelles. Ditko utilisera d’ailleurs ce même genre d’étincelles quelques mois plus tard, lors du lancement d’un de ses chefs d’œuvre : la création, chez Charlton Comics, de Captain Atom (mars 1960).

L’intervention de Ted ne manque donc pas d’être remarquée par la foule. Bientôt on se masse autour de lui pour le remercier, on le traite en héros. Mais les espoirs de vie normale du héros s’évaporent par la même occasion. Surtout que la gratitude est de courte durée… Bientôt Ted note un changement de comportement. Ceux qui le remerciaient quelques instants plus tôt commencent à s’inquiéter. Un tel pouvoir ne devrait-il pas être mis sous surveillance ? Et si un jour il retournait ses « pouvoirs obscurs » contre eux ? Ce que ne savent pas les gens, c’est que Ted n’est pas seulement télékinésiste. Il est également télépathe. Au fur et à mesure que ces pensées apparaissent, Lestron comprend qu’il sera désormais toujours traité comme une menace…

Néanmoins il se prête au jeu quand des scientifiques lui proposent d’étudier ses pouvoirs. Après avoir passé des années à se fondre dans l’humanité « normale », Ted a toujours craint d’explorer ses aptitudes. C’est donc l’occasion pour lui d’en apprendre plus sur ce qu’il peut faire. Le test suppose qu’on l’enferme dans une cabine hermétique, avec les yeux recouverts de métal et des écouteurs sur les oreilles. Normalement il ne devrait pas pouvoir entendre ou voir ce qui passe devant lui. Mais une fois la cabine refermée, il est capable de sentir que ce que disent les deux savants dans la pièce voisine. Il énonce même à voix haute l’équation complexe que l’un d’entre eux est en train d’écrire sur le papier. Surpris par ses prouesses, les scientifiques ouvrent la cabine… mais Ted Lestron n’y est plus. Il s’est téléporté derrière eux… Pendant tout ce temps le héros a été très coopératif. Mais le gouvernement américain prend peur. Qu’est-ce qui arriverait si une telle puissance tombait dans des mains ennemies ? C’est qu’il ne faut pas oublier qu’en 1959 le monde est en plein Guerre Froide… On décide alors qu’il faut l’enfermer pour ne prendre aucun risque. Mais une nouvelle fois Ted capte les pensées qui le concernent. Et on comprendra qu’il n’est pas du tout d’accord pour être enfermé comme un criminel. Bien sûr il y a un petit souci de logique… Puisqu’on nous a montré dès le début que Ted peut traverser les murs et que, par ailleurs, il peut aussi se téléporter on serait curieux de voir quelqu’un tenter de l’emprisonner. Mais Ted décide quand même de prendre la fuite, ce qui nous amène à la fin de ce flashback explicatif…

On retrouve donc Ted dans le présent, alors qu’il vient de se dématérialiser pour échapper aux agents fédéraux. Convaincu qu’on ne le laissera jamais tranquille sur Terre, Lestron décide de partir dans l’espace et vole jusqu’à la Lune (une Lune coloriée en rouge, ce qui implique que soit le coloriste n’avait aucune idée de ce qu’il faisait, soit le dialoguiste a oublié qu’on était supposé parler de Mars).

Après « The Lawnmower Man » de King, ce passage nous évoque également une autre œuvre plus tardive. La fuite vers ce sol rouge bourré de cratère fait penser à la situation similaire vécue par Doctor Manhattan dans Watchmen, quand il voudra à son tour échapper à l’humanité (à plus d’un titre d’ailleurs) et se recueillir sur la planète Mars. Non pas qu’il s’agisse de dire que Doctor Manhattan a copié sur Ted Lestron… mais la similitude entre ces deux figures surhumaines est intéressant.

Fuir sur la Lune peut paraître une réaction un peu extrême mais il faut se souvenir qu’en 1959 l’exploration de l’espace est rudimentaire. Certains pensent encore qu’il est possible qu’elle abrite de la vie. C’est visiblement le cas de Ted, qui s’étonne de ne détecter aucune forme d’énergie active. Il n’y a donc personne sur la Lune. Et surtout il n’y a pas d’air ! Il faut croire que Ted est protégé d’une façon ou d’une autre quand il vole mais que cette protection ne vaut pas quand il est à l’arrêt et qu’il a donc besoin d’oxygène pour vivre. Ted quitte donc de manière précipité la Lune et tente d’explorer diverses planètes (sans doute toutes dans notre système solaire). Les trouvant toutes aussi abandonnées et impropres à la vie, il réalise qu’il n’y a qu’un endroit où il peut vivre : la Terre ! Il se résigne donc à y retourner.

Cependant Ted préfère éviter les zones peuplées et trouve refuge dans « la cité morte de Kora » (qui est sans doute basée sur la ville abandonnée de Khorat en Thaïlande): »Il n’y a rien d’autre ici que les animaux de la jungle et la végétation ! Maintenant je serais capable de réfléchir tranquillement à ce que je devrais faire ensuite ! ». Mais le secteur n’est pas aussi désert que Ted le pense. A peine s’est-il posé que surgit un inconnu, chauve, qui lui demande de l’accompagner, en utilisant son nom pour s’adresser à lui. Ted est très surpris… Comment quelqu’un pouvait-il l’attendre ici, le connaître, alors qu’il vient de choisir cette destination au hasard ? Le premier réflexe de Ted est de fuir. Il s’envole à nouveau… mais il est arrêté en plein ciel et ramené vers son interlocuteur, lequel dispose visiblement de pouvoirs semblables aux siens mais plus puissants !

L’inconnu l’attire donc vers lui, en lui expliquant qu’il a été envoyé… pour le ramener. Le groupe dont il fait partie a appris l’existence de Ted et attend son arrivée. Un groupe ? Lestron est très inquiet. L’inconnu lui dit de ne pas s’inquiéter, de se relaxer, qu’il va utiliser son pouvoir pour les transporter tous les deux. Ted comprend que l’homme chauve est tout à fait comme lui… Mais avec des pouvoirs arrivés à maturité ! Bientôt ils traversent le globe, jusqu’à arriver sur une île où au moins quatre autres personnages les attendent, en se réjouissant qu’on amène « le nouveau membre ». Et tous sont visiblement télékinésistes. Le guide chauve explique : « Nous sommes tous des hommes au cerveau atomique. Nous sommes nés de parents qui étaient entrés en contact avec des radiations avant notre naissance ! ». Une nouvelle fois le lien avec la notion de mutant est certain. A ces mots Ted Lestron, qui n’avait jamais fait le rapprochement avec le travail de son père, comprend enfin d’où lui viennent ses pouvoirs.

L’autre homme continue en expliquant que les radiations ont fait d’eux ce que l’Homme, l’évolution aidant, ne sera que dans un millier d’années. Ce jour venu, tout le monde sera comme eux. Mais pour l’instant l’humanité ne comprend pas les différences. Les hommes au cerveau atomique se sont donc regroupés sur cette ile pour étudier ensemble et travailler sur une manière d’accélérer l’évolution. Ted Lestron renchérit : « Nous sommes l’avant-garde du devenir de l’Homme, tel qu’il sera ! Et nous aiderons l’humanité avec nos grands pouvoirs… Jusqu’à ce que tous les hommes soient devenus nos égaux ! ».

Steve Ditko et le scénariste signent ici un récit qui tient tout d’une transposition du « vilain petit canard » découvrant qu’il est en fait un cygne. Tout porte à croire que le scénariste est bien Stan Lee puisque les mêmes Lee et Ditko signeront trois ans plus tard une histoire similaire, « The Man In The Sky », dans Amazing Adult Fantasy #14 (1962) qui se termine également par l’acceptation d’un jeune mutant, Tad Carter, dans une communauté d’êtres surpuissants. Dans les deux cas les héros anticipent de nombreux éléments qu’on retrouvera par la suite dans la création des X-Men. L’humanité qui a peur de la différence, l’expression de certains pouvoirs (télépathie, télékinésie…) et enfin la révélation d’un groupe de mutants décidés à aider les humains qui, pourtant, les craignent et les détestent… Tout souligne que, s’il est de bon ton de dire que Jack Kirby a *tout* créé dans les séries cosignées avec Stan Lee, ce dernier montre pourtant une constance dans un certain type d’histoires antérieures, produites sans l’apport de Kirby. Si on y regarde bien même Karl Lestron, le père de Ted, fait un peu penser à un Bruce Banner des années quarante. Preuve que certaines créations lancées à partir de 1961 portent la trace non seulement de Kirby ou Ditko mais aussi, au moins en partie, de Stan Lee.

Les concepts si voisins des X-Men font qu’on se demande forcément si Ted Lestron est compatible avec la continuité moderne de Marvel et si on pourrait le croiser dans les aventures des célèbres mutants. D’ailleurs pour la petite histoire quand les gens voient Ted en train de sauver le train, l’un d’entre eux s’écrie « it’s uncanny ! » (« C’est incroyable ! ») ce qui pourrait laisser croire au non-anglophile qu’il y a forcément un rapport avec les « UNCANNY X-Men » plus tardifs. Mais la vraie réponse se fait forcément en plusieurs temps. D’abord il y a l’époque du récit originel qui pose question. Ted Lestron est décrit comme étant né après la seconde guerre mondiale. Mais dans cette histoire parue en 1959 il est adulte et il n’est pas fait mention d’une croissance particulièrement accélérée. En 1959 Ted devrait avoir 14 ans tout au plus. Son âge laisse penser que l’histoire est supposée se passer « dans le futur » par rapport à la date de parution. En chronologie subjective les aventures de Ted Lestron seraient donc postérieures à la création des X-Men en 1963. Et en même temps si c’est le cas comment comprendre que la foule soit si peu familière avec le concept de mutants ? Tout ça est cependant un peu simplifié par la chronologie mouvante de Marvel. Vu qu’en 2013 les héros sont supposés être actifs depuis une quinzaine d’années (et pas cinquante ans), il y a de la place pour glisser Ted Lestron quelque part entre 1959 et notre époque.

Un autre élément à prendre en compte c’est l’exploration rapide du système solaire. Dans l’univers Marvel moderne la Lune est habitée depuis des millénaires par l’omniprésent Watcher. Et il y a diverses civilisations installées dans le secteur (comme la communauté de Titan, par exemple). Encore qu’on peut penser que tous les personnages se posant sur la Lune ne le font pas forcément à deux pas de la demeure du Watcher. Reste que Ted scanne la Lune pour y trouver des traces d’énergie et ne détecte rien (encore que si le Watcher n’avait pas décidé d’être perçu, on peut penser qu’il a amplement le pouvoir de se cacher). Pour ce qui est de chercher de la vie dans le système solaire (ce qui revient à chercher une aiguille dans une botte de foin) il faut sans doute en déduire que Ted aura joué de malchance.

L’homme chauve qui guide Ted ne risque pas d’être Charles Xavier : il s’agit d’un personnage capable de voler et d’utiliser la télékinésie. Néanmoins son groupe a un parfum de X-Men avant l’heure (qu’il aurait fait bon utiliser dans la série First X-Men plutôt que d’aller rajouter des mutants interchangeables dans la continuité). Malgré son importance historique on n’a jamais revu Ted Lestron ou les « Hommes au Cerveau Atomique » dans des comics modernes.

Enfin… Pas tout à fait. Dans X-Men: The Hidden Years #17-19 (2001) le scénariste/dessinateur John Byrne a glissé une allusion indirecte au personnage. Il introduit une autre communauté de mutants nommé The Promise, dont le propre est de se plonger en hibernation en attendant des jours plus favorables pour eux. Byrne a utilisé divers proto-mutants datant d’avant la création des X-Men, en particulier le Tad Carter de 1962 mais aussi un collectif de mutants que Yellow Claw avait utilisé au début des années 50. On ne voit pas Ted Lestron dans le groupe. Ce qui est d’une certaine manière logique puisque les mutants qui recrutent Ted a la fin du récit de Journey Into Mystery #52 ne veulent pas du tout hiberner ou rester inactifs. Par contre Byrne a nommé un de ses personnages, un télépathe, Simon Lestron… Vu que le nom est quand même assez peu commun et que les pouvoirs sont semblables, la présence de cet autre Lestron (un frère ? un oncle ?) laisse entendre un lien possible.

Il y aurait de nos jours largement la place pour injecter Ted Lestron et ses amis dans la continuité de Marvel, comme une communauté créée en dehors du fossé habituel entre les clans de Charles Xavier et de Magneto (ou pour parler de façon plus moderne, en dehors du fossé Wolverine/Cyclops). Notons néanmoins qu’à la fin de l’histoire Ted est le seul à parler d’utiliser ses pouvoirs pour le bien de l’humanité. Son allié chauve parle lui d’accélérer le processus de mutation. Et vu que tous les « hommes au cerveau atomique » doivent leurs pouvoirs aux radiations on est en droit de se demander si les habitants de l’île ne seraient pas du genre a déclencher des explosions atomiques en masse pour créer encore plus de mutants.

[Xavier Fournier]

Xavier Fournier

Xavier Fournier est l'un des rédacteurs du site comicbox.com, il est aussi l'auteur de différents livres comme Super-Héros - Une Histoire Française, Super-Héros Français - Une Anthologie et Super-Héros, l'Envers du Costume et enfin Comics En Guerre.

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