Nous avons déjà détaillé dans la première partie de cet article les débuts du Shield et les caractéristiques oubliées de ce personnage. Nous aurions pu nous en tenir là mais ce n’est pas la seule pépite que contient ce comic book de soixante huit ans d’âge. En effet, une fois terminée l’histoire du Shield, la page suivante nous présente… The Comet. Et comme dans le cas du Shield on ne perd pas de temps à nous détailler pendant des pages les origines du bonhomme. Là aussi, tout est raconté de manière compacte dès la page de présentation : John Dickering est un scientifique qui a découvert un gaz 50 fois plus léger que l’hydrogène. Encore plus fort: il a aussi découvert qu’en s’injectant ce gaz dans les veines, il est capable de faire des bonds de géant. Bon bien sûr là aussi les enfants il nous faut souligner que s’injecter du gaz dans les veines c’est totalement dangereux et inconscient et qu’on reste songeur aux circonstances qui ont fait qu’un scientifique ait une idée si incongrue (« Tiens, et si je m’injectais un gaz ?« ). Dans les faits, la première vignette qui montre John Dickering en train de sauter au dessus des gratte-ciels est une allusion évidente au Superman de cette époque (le héros Kryptonien ne volait pas encore mais se déplaçait en sautant par dessus les immeubles). On pourrait aussi presque faire un parallèle avec Jay Garrick, le premier Flash, qui devint super-rapide en inhalant un gaz. Mais il n’y a pas grand risque que les origines de Comet soient inspirées de celle de Flash. Et pour cause : Pep Comics #1 et Flash Comics #1 sont tous les deux sortis en janvier 1940. On est donc dans le registre du hasard…
Nous entrons alors dans le vif de l’aventure. Dans le Chicago de 1940, un gang rackette les habitants en les menaçant grâce à des éprouvettes contenant le virus de la Fièvre Typhoïde. Bien sûr, menacer quelqu’un qu’on connait de le contaminer avec ce genre de maladie est à peu près aussi idiot que s’injecter du gaz dans les veines mais un ami de John Dickering prend la menace très au sérieux et lui téléphone pour lui demander de l’aide. Sans perdre de temps Comet vole jusqu’à Chicago (ne me demandez pas pourquoi, dans la première case il ne faisait que sauter et dans le reste de l’épisode il se déplace avec l’aisance de quelqu’un qui vole). Là, il s’attaque aux racketteurs et détruit même leur maison avec son laser oculaire. Puis il repart pour essayer d’empêcher les gens qu’ils ont menacé de contracté la typhoïde. Mais restés derrière, les bandits s’aperçoivent que dans les ruines de la maison la seule chose encore entière c’est le verre des fenêtres (on se souviendra que le rayon de Comet ne traverse pas le verre). Le reste du gang tapisse donc de verre son QG, en haut du Tri-State Building… Quand Comet apprend enfin que les criminels s’y cachent, il s’envole, désintègre du regard le mur mais alors qu’il s’élance comme un missile pour entrer dans l’édifice, il s’écrase contre… une plaque de verre qui se trouvait derrière la paroi. Bon, en théorie on nous avait dit que le verre était la seule chose arrêtant le rayon des yeux de Comet mais à l’évidence cette matière transparente réussit aussi, pour une raison obscure, à arrêter net un homme d’un poids normal, lancé à la vitesse d’une fusée. Elle a intérêt à être épaisse leur plaque de verre !
[Xavier Fournier]
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