Quelque part dans le plan astral l’âme du Professeur Xavier affronte celle du Shadowking. Au milieu, la vie d’une poignée de X-Men mais aussi celle d’une partie des habitants de Londres. Charles Soule est en pleine forme sur ce titre, le menant de façon bien plus personnelle que son passage sur Inhumans. Le maître-mot semble être imprévisible. Avec un titre comme « Life of X », s’agit-il de mettre en scène la résurrection de Charles Xavier ? Jusqu’à la dernière page l’auteur se réserve un effet « oui, mais il y a un mais.. »
Scénario de Charles Soule
Dessins de Mike Del Mundo
Parution aux USA le mercredi 6 décembre 2017
A l’écart des séries X-Men Blue, Gold (et bientôt Red), Astonishing X-Men continue son bonhomme de chemin et en arrive à la fin de son premier arc, Life of X. Un chemin soutenu, riche en rebondissements, où le scénariste se réserve à chaque fois une zone de non-dit. Dans les épisodes précédents, l’esprit du Professeur X a semblé un brin cynique, prêt à sacrifier n’importe lequel de ses X-Men pour arriver à ses fins, c’est à dire battre le Shadowking et peut-être revenir à la vie. Si bien d’ailleurs que par moments on peut se demander si c’est vraiment Charles Xavier et pas Onslaught ou The Entity (deux avatars maléfiques du mentor des X-Men). Les bulles en négatif encouragent cette idée. « X » est-il prêt à sacrifier n’importe qui pour pouvoir vivre ? Oui, mais pas de la manière où l’on pourrait le croire. Soule d’ailleurs s’amuse visiblement beaucoup avec l’étymologie du nom d’un des autres personnages. Bourré d’action à la fois sur dans la « réalité physique » et sur le « plan astral » (et ce ne sont pas tous les scénaristes qui arrivent à gérer ce monde sans limite), Life of X se termine d’ailleurs sur deux cliffhangers, avec une partie de la menace encore active mais aussi, par ailleurs, un résultat satisfaisant pour refermer le chapitre, bien qu’il entretienne dans l’équipe une situation toujours plus instable, qui ne manquera pas de provoquer des réactions chez les différents mutants.
« It was not bravery. It was inevitability. »
Mike Del Mundo est un dessinateur qui s’épanouit à représenter des univers visuels délirants, comme on a pu le voir dans Weird World ou d’autres projets encore, plus récemment sur les Avengers. Il est donc tout indiqué pour représenter le plan astral et en faire quelque chose de baroque, là où certains artistes précédents sur le titre avaient sans doute plus de mal à représenter l’aspect baroque de ce monde dans le monde. Il est quand même dommage que ce premier arc zappe à travers les styles d’un numéro à l’autre. On comprend bien le calcul de Marvel, qui est d’attirer les fans des différents dessinateurs et d’installer un effet « All Star » par ce casting. Mais si cela marche sur le court terme, on se rend bien compte qu’à la longue, ce sont les arcs par des équipes créatives régulières qui deviennent plus facilement des références au fil du temps. Là, si chaque numéro a sa propre « température » visuelle, il n’en reste pas moins qu’Astonishing X-Men est porté par le scénario d’un Charles Soule à plein régime. Plus que les (jolis) dessins, c’est bien le caractère imprévisible de l’histoire qui nous tient. Et allez savoir ce qui se passera après cela…
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