Après un numéro spécial Rebirth, la série Batwoman entre dans le vif du sujet, avec le véritable démarrage de la nouvelle série mensuelle. Bennett, Tynion IV et Epting, qui avaient donné dans le mode rétro lors du prologue, trouvent ici encore mieux leurs marques, leur tonalité, sur les aventures de la rousse héroïne.
Scénario de Marguerite Bennett & James Tynion IV
Dessins de Steve Epting
Parution aux USA le mercredi 15 mars 2017
Si la première série Batwoman était plutôt centrée sur ce qui se passait à Gotham (tout le récent retour de l’héroine dans les pages de Detective Comics) ce #1 s’ouvre d’emblée sur une ambiance de poursuite internationale. On comprend rapidement comment et pourquoi le dessinateur de Velvet a été choisi pour ce titre, puisqu’il a déjà fait preuve de sa maîtrise de telles ambiances. Par rapport au numéro « Rebirth » où il faisait des allusions appuyées à la mise en page de J.H. Williams, Epting reprend ici un style qui lui est plus habituel mais qui convient tout à fait à cette histoire. Voici donc Mademoiselle Kane chargée de traquer à travers le monde les derniers échantillons du « Monster Venom » capable de transformer les hommes les plus frêles en créatures aussi colossales que furieuses. Elle profite pour l’occasion du soutien logistique de Julia Pennysworth (la fille d’Alfred), cette dernière semblant d’emblée faire une excellente pseudo-Oracle pour la série. Mais Kate Kane est rapidement rattrapée par une quête plus personnelle, correspondant à une mystérieuse « année manquante » dans son passé.
« What can Batwoman do that Batman can’t? »
Niveau scénario, on pourra (peut-être) regretter les trop grands parallèles tracés entre Batman et Batwoman, chacun ayant désormais son/sa Pennysworth. Tout comme Kate dispose désormais d’une sorte de Batcave mobile, ce qui renforce encore les ressemblances. Mais il y a aussi des raisons de penser qu’il s’agit d’installer un cadre pour montrer qu’avec des moyens similaires et à peu près les mêmes équipements, Kate Kane va réagir de manière différente de son cousin. A la première occasion, elle s’enflamme donc au sujet d’une passion perdue. L’histoire, ici, s’occupe surtout d’établir des choses et de nous proposer de l’action et une démonstration des talents de Batwoman, avec un final digne d’un film d’espionnage. Si l’on n’est qu’au début de l’arc et si des éléments restent à venir, la série séduit déjà, de manière efficace et condensé. Un excellent retour.
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