Avant-Première VO: Review Clone Conspiracy #4
18 janvier 2017Confronté aux propositions du nouveau Jackal, Spider-Man peut-il réellement résister à l’idée de ramener l’être qui le plus cher pour lui ? Et inversement est-ce que tous autres revenants de New U peuvent s’attendre à de belles réunions ? Pour Octopus, ce n’est pas la fête et cela va déclencher toute une série de retombées catastrophiques. Peut-être même que c’est maintenant le monde entier qui est en danger.
Clone Conspiracy #4 [Marvel Comics]
Scénario de Dan Slott
Dessins de Jim Cheung
Parution aux USA le mercredi 18 janvier 2017
On peut dire qu’à ce stade Clone Conspiracy s’accélère considérablement, alors que l’attention du Jackal est monopolisée par la potentialité de convaincre Spider-Man, de le rallier à sa cause. Du coup, alors qu’il est ailleurs, les souris dansent, d’une certaine manière. Le Docteur Octopus est bien décidé à prendre les choses en mains, à trouver une solution pour sauver la vie des recréés. Première constatation, le dessinateur Jim Cheung est un peu à la peine par endroits, sans doute pressé par les délais. C’est à dire que s’il nous livre des pages superbes, il y aussi des scènes où bizarrement on pourrait croire que c’est dessiné par quelqu’un d’autre (exemple: la scène où Gwen accueille tout le groupe, avec un visage assez peu caractéristique pour Cheung). Par contre il y a un vrai effort de composition pour gérer un casting très large (en particulier le passage à Haven).
« Love, Pete. The power of love. It’s how and why I’ve done this. »
Scénaristiquement, Dan Slott a un petit problème dans la gestion de son Jackal. En un sens c’est un personnage volontairement difficile à déchiffrer, ce qui entretient la part de mystère. Mais dans le même temps, une partie de ses actes sonnent de manière assez bizarre, artificielle. Ordonner de sang-froid le meurtre de Peter, malgré tout ce que l’on sait maintenant de lui, ne « colle » pas vraiment. Surtout quand il semble que Marvel ait d’autres plans le concernant. Certes le Jackal a maintenant un lien bien particulier avec la notion de « Mort », mais enfin… cela fait bizarre quand même. Il y a à l’inverse des choses vraiment bien installées, comme un véritable moment centré autour d’Anna et la manière qu’elle a de se voir. Le Prowler aussi a son moment d’humanité et de fidélité, qui le distingue de la foule. Enfin (et c’est le plus important), Peter Parker démontre qu’il n’a pas besoin d’Oncle Ben pour se souvenir de ses leçons sur la responsabilité. Clone Conspiracy avance maintenant à grand pas et la fin de la série est en vue. La grande question est de savoir combien de personnages seront vivants au final.
[Xavier Fournier]