Avant-Première VO: Review Doctor Strange #25
24 septembre 2017Pour son 25ème épisode, Doctor Strange affronte une menace familière. Ce qui fait que rapidement l’épisode s’organise sur deux époques différentes, avec la partie « passé » de l’aventure servie par le talentueux (et trop rare Kevin Nowlan), qui nous ramène à l’époque où Cléa et Wong étaient présents dans la vie du docteur…
Doctor Strange #25 [Marvel Comics]
Scénario de John Barber
Dessins de Kevin Nowlan & Juan Frigeri
Parution aux USA le mercredi 20 septembre 2017
Pas facile de coexister quand on a le vétéran Kevin Nowlan a bord pour illustrer toute une partie du numéro. Se mesurer à Nowlan, à sa manière de poser les volumes et les ombres, ce n’est pas à la portée de tout le monde et clairement le dessinateur Juan Frigeri, qui dessine les séquences dans le présent, est à la peine. En fait une des raisons de la fracture vient aussi du fait que Frigeri raisonne en dessin au trait, moins en volume. Cependant les couleurs et l’encrage font que l’ambiance, sans lorgner sur du Bachalo, la séquence « présent » nous ramène franchement à ce qui fait l’identité de la présente série depuis son lancement, à base de tranche de vie où Strange se bat finalement contre la magie qui se cache même dans le contenu de sa cuisine.
« Wong! Clea! Do you not recognize Doctor Strange?! »
Et puis, donc, il y a cette plage « Nowlan », qui a l’avantage de nous ramener à un Doctor Strange à plein régime, c’est à dire qui ne doute pas, qui ne court pas après sa puissance perdue. Ce Strange « classique », réellement en mode Sorcier Suprême, avec le costume d’antan, balance toute sa sauce. Pas seulement des enchantements et autres gestes magiques mais aussi une attitude. Au-delà de ça, Doctor Strange #25 tel qu’écrit par John Barber poursuit la logique installée par Jason Aaron d’un Stephen Strange fébrile, qui a le chic pour pousser de côté, pour ranger et oublier les choses qui le dérangent sur l’instant. Et dans la foulée voici donc un personnage, adversaire ou allié potentiel, né ce que Stephen a « planqué sous le tapis ». Un bon épisode autocontenu, autonome, mais où clairement Kevin Nowlan fait le show…
[Xavier Fournier]