Après une douzaine d’épisodes, la nouvelle Justice League of America s’attaque à un mystère resté en suspens depuis DC Universe Rebirth #1. C’est à dire retrouver la trace de Ray Palmer, l’Atom du Silver Age, porté disparu dans le microverse. Son successeur arrive à convaincre l’équipe de se lancer à sa recherche. Mais est-ce bien lui qu’ils vont retrouver dans l’infiniment petit.
Scénario de Steve Orlando
Dessins d’Ivan Reis
Parution aux USA le mercredi 9 Août 2017
Si l’on pouvait trouver à la fois un peu curieux et « facile » que Batman arrive à s’assurer les services d’un Lobo sur la base d’une simple promesse, Steve Orlando n’a pas oublié la chose. Au contraire il ouvre ce numéro avec une scène centrée sur les deux héros, dans laquelle on continue de montrer comment l’alter-ego de Batman tient l’extra-terrestre « en laisse ». Mais dans le même temps le scénariste nous laisse à penser que la situation ne va pas durer éternellement, qu’il faudra « passer à la caisse » à un moment ou à un autre. Ce n’est pourtant pas ce qui occupe la plus grosse partie de ce numéro. Au contraire, la JLA s’attaque à une intrigue qu’on aurait pu croire traitée plus rapidement : la disparition du précédent Atom dans un monde subatomique, mentionnée il y a presque un an et demi. Comme par magie, on a retrouvé sa trace (l’explication qui consiste à dire qu’on a « triangulé » sa position dans le microverse parait capillotractée, mais peu importe). Et à partir de là, une partie de la League monte une opération de sauvetage.
« Ya batisches would be fragged on a daily basis without me… »
Ce numéro est avant tout un épisode explicatif, en particulier pour regrouper et récapituler des évènements parus depuis le printemps 2016. Steve Orlando énonce ainsi les règles du jeu et n’apporte que peu de choses nouvelles, se conservant pour les chapitres futurs de l’arc. Il faut dire que la « recherche de Ray Palmer » est une quête déjà mise en scène plusieurs fois, qu’on parle de la Justice League des années 70 ou, il y a quelques temps, dans le très mauvais Countdown. Cette fois, l’intérêt vient du fait que la disparition de Palmer est supposée être liée à l’essence même de Rebirth. Mais pour l’instant le scénario donne dans l’exposition plus que dans la résolution. C’est donc surtout le dessinateur Ivan Reis qui fait le show ici, prenant un plaisir certain à représenter des personnages comme Lobo. On appréciera aussi, sur la fin, la référence au costume de Savage Sword of The Atom dans les années 80. Avec beaucoup de choses réexpliquées et une fin ouverte, ce numéro peut frustrer ceux qui voudraient directement sauter à la case « Ray Palmer ». Par contre, inversement, l’avantage de ce prologue est que des lecteurs qui n’ont pas suivi les premiers mois de la série peuvent sans doute se lancer dans ce numéro sans vraiment avoir peur d’être perdus. On a la sensation que les affaires sérieuses commenceront la prochaine fois mais dans l’état, c’est une bonne « amorce ».
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