Après que le cinéma ait installé les deux groupes au centre de la stratégie DC Comics, la Justice League et le Suicide Squad s’affrontent dans ce nouvel event, dans une approche finalement assez Marvel (lâchez un bad guy dans la nature et attendez simplement que les deux groupes en viennent aux mains avant de se mettre à pister le bon adversaire). C’est bien l’identité du méchant de service qui anime ce premier épisode de la saga.
Scénario de Joshua Williamson
Dessins de Jason Fabok
Parution aux USA le mercredi 14 décembre 2016
Il y a une prison secrète où l’on enferme les pires criminels. Et cette prison… n’est pas celle du Suicide Squad. Pour une raison ou pour une autre tous les super-criminels ne sont pas forcément enrôlés de force dans l’escadron suicide et c’est cette autre prison (où croupissent pourtant des criminels qui n’ont rien d’enfants de chœur) qui est attaquée. Les bagnards ainsi libérés forment du coup une sorte d’anti-Suicide Squad (certaines analogies avec la vraie équipe sont évidentes) tandis que leur libérateur, un ennemi ancien de la Justice League reprend du service. D’une certaine manière il y a les éléments dès le début pour deviner qui est le personnage (non, ce n’est pas Darkseid ou un des Watchmen) et de l’autre je ne m’étais posé spécialement la question, ce qui fait qu’au-delà de toute surprise, c’est véritablement le retour du personnage à un rôle principal qui est intéressant). Pendant ce temps, surfant sur les retombées des épisodes précédents de Batman, le justicier de Gotham connait désormais l’existence du Suicide Squad et briefe toute la Justice League qui, scandalisée, décide de mettre un terme à cette « machine à relâcher des criminels dans la nature ». Bon, j’aurais pu jurer qu’une bonne partie des membres de cette Justice League avait affronté le groupe de Waller depuis le reboot de 2011, dans des conditions qui font qu’il semble difficile de croire que les héros n’avaient pas réalisé ce qu’il en était. Mais bon, mettons ça sur le dos des « réglages » de Rebirth. Enfin, du côté Suicide Squad, l’équipe – qui vient d’intégrer Killer Frost, est envoyée en mission, dans des conditions plus ou moins intéressantes (à un moment on pourrait presque croire que Captain Boomerang est en train d’égorger Ultron ? Tandis qu’on a droit à un passage très caricatural sur Deadshot se promenant la photo de sa fille à la main…).
« Waller used me. Juste like she uses the Squad. »
Joshua Williamson est assez inégal dans ces pages. Son scénario est inspiré pour certaines scènes puis repasse en mode automatique pour d’autres. C’est donc avant tout Jason Fabok, aux dessins, qui impose son rythme et son ambiance. Ce n’est pas un mauvais début et il y a une architecture logique. Celui qui en veut à la fois à la Justice League et à Amanda Waller est bien choisi. Et même si on regarde bien la composition du groupe « perturbateur », il y a comme des pistes qui rebondissent sur des choses déjà évoquées dans le one-shot DC Universe Rebirth. Il y a ainsi une ennemie de la Legion of Super-Heroes mais aussi un adversaire de la Justice Society, deux groupes portés disparus mais dont on a sous-entendu le retour proche. Peut-être que Justice League vs. Suicide Squad sera un pas de plus vers ce retour.
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