Kamandi, le « dernier garçon de la Terre », est poursuivi par à peu près tout ce que l’on peut imaginer dans ce monde apocalyptique où le règne animal s’est renversé. Le voici poursuivi par un royaume d’hommes-tigres mais aussi par des charognards qui pillent les derniers gadgets ayant appartenus à des protagonistes de l’univers DC. Y compris un accessoire associé à une autre création de Jack Kirby.
Scénario de Peter Tomasi
Dessins de Neal Adams
Parution aux USA le 22 février 2017
Le principe du Kamandi Challenge est de réinventer la poudre à chaque nouveau numéro puisqu’à chaque fois une nouvelle équipe créative déboule pour reprendre les choses à partir du point laissé par celle qui a précédé. Après Didio & Giffen ainsi qu’Abnett et Eaglesham, voici donc le scénariste Peter Tomasi et l’un des derniers titans des comics, le dessinateur Neal Adams. Qui plus est, Adams a bien connu Jack Kirby, le créateur de Kamandi, est lui a même apporté son aide. Quand bien même, ce n’est pas rabaisser l’artiste que de dire qu’il n’est plus le Neal Adams des sixties ou des seventies. Son trait s’est fait plus excessif, c’est certain. Mais sur ses dernières productions (je pense en particulier à Harley’s Little Black Book #5), il semble en avoir pris conscience et retravaillé un peu son approche. Même si ici ses pages supporteraient d’avoir un bon encreur, même si ce n’est LE Adams des années classiques, cela reste un résultat très lisible et animé, dynamique. Et on pourra dire ce qu’on veut, mais sans nostalgie aucune, certaines séries actuelles *cough* Thunderbolts *cough* s’en tireraient largement mieux si elles avaient un tel niveau visuel.
« It’s a nuclear warhead, you stupid tiger ! »
Peter Tomasi, lui, fait évoluer l’histoire dans une situation nouvelle. Avec les hommes-tigres à ses basques, Kamandi trouve refuge dans un « musée de la guerre » où rodent… les cousins évolués des « Angry Birds » ? En tout cas la situation du jeune garçon empire, coincé entre le marteau et l’enclume. Ce « musée de la guerre » semble avoir été, dans l’intention de Tomasi, le Hall of Justice de la JLA ou bien une structure surmontant l’ex-Batcave, vu l’équipement qu’on y trouve, mais ce n’est pas spécialement précisé via les dessins. On aurait aussi pu faire sans quelques dialogues qui lorgnent un peu trop (disons de manière pas fine) sur la Planète des Singes, comme un célèbre « enlèves tes sales pattes… ». Ce qui importe, c’est que l’endroit donne à Kamandi une nouvelle raison d’avancer, en entraînant avec lui quelques compagnons d’infortune. J’ai préféré le segment précédent, par Abnett et Eaglesham, mais avec ce deuxième épisode on a l’impression que l’odyssée de Kamandi avance rapidement.
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