Alors que les Uncanny Avengers s’activent à reconstruire leur manoir, ils s’attirent malgré eux le courroux du Juggernaut. Rogue et les autres vont devoir faire face à un adversaire qui tient tête aux X-Men depuis des décennies… Mais le Unity Squad, qui a perdu plusieurs de ses membres ces derniers mois, n’est pas au meilleur de sa forme. Est-ce qu’une autre perte se profile à l’horizon ?
Scénario de Jim Zub
Dessins de Sean Izaakse & Juanan Ramirez
Parution aux USA le mercredi 8 novembre 2017
Pour reconstruire le manoir des Avengers, Doctor Voodoo a fait appel à des serviteurs de Cyttorak… en oubliant un peu vite qu’il y a sur Terre un autre avatar de Cyttorak. De fait, le sorcier est donc involontairement responsable du Juggernaut (le Fléau) qui, se retrouvant au beau milieu d’un groupe d’Avengers, commence par distribuer des baffes. Mais le véritable ennemi de l’équipe, c’est l’arrogance et le manque de coopération entre différemment membres. Très vite, dans un épisode très bien mis en images par Sean Izaakse, on a la sensation que le moment est venu de dire au revoir à un(e) autre membre de l’équipe. Mais l’identité de qui s’en va reste soulevée jusqu’à la dernière scène de l’épisode.
« Damn fool’s gonna get ’em both killed! »
Après que Captain America (Steve Rogers) et Deadpool aient quitté les rangs pour des raisons diverses, les Uncanny Avengers se retrouvent sans leur fondateur mais aussi sans celui qui les finançait il y a encore peu de temps. D’une certaine manière le groupe a perdu toute raison d’exister et le scénariste Jim Zub répare cette lacune en s’activant pour donner du caractère, un esprit collectif. C’est à dire qu’il a déjà remis en question la philosophie de l’Unity Squad avec le brusque retour de Scarlet Witch et les réactions à sa présence. Le Juggernaut est ici un véritable outil. C’est à dire qu’on connait le personnage primaire, façon « je tape sur tout ce qui bouge » mais qu’il est pertinent, étant à la fois une créature qui relève de la magie et qui résonne avec l’histoire riche des mutants. Quitte à prendre une brute épaisse, celle-ci est mieux choisie qu’un monstre lambda. La seule chose qui fera tiquer les puristes, c’est une case où le Juggernaut est projeté dans le décor par Rogue, alors que le personnage est réputé inamovible. Inversement Zub fait preuve d’une bonne connaissance du colosse (par exemple le coup de la cagoule) et s’en sert comme déclencheur d’une dynamique intéressante pour l’équipe, alors que la question du leadership est également réglée dans la foulée. On regrettera juste, par contre, que Wasp fasse un peu tapisserie dans le combat…
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