Avant-Première VO: Review Uncanny X-Men #19
18 mars 2017Dans l’après Inhumans vs. X-Men et avant la refonte des titres mutants, la version actuelle des Uncanny X-Men, dirigés par Magneto, tire sa révérence. Mais il reste une dernière promesse à tenir dans la série. Psylocke a claqué la porte de l’équipe car le maitre du magnétisme dépassait les bornes. Mais n’avait-elle pas juré de supprimer l’ex-terroriste s’il dépassait les limites ? C’est le moment de tenir parole.
Uncanny X-Men #19 [Marvel Comics]
Scénario de Cullen Bunn
Dessins de Edgar Salazar
Parution aux USA le 15 mars 2017
Les All-New X-Men et aux Extraordinary X-Men dont l’existence et le comportement étaient dictés par l’empoisonnement global des mutants. Maintenant que le danger est passé, ces équipes vont se réorganiser d’elles-mêmes. Mais les Uncanny X-Men de Magneto sont d’un autre tonneau. On ne peut pas « éteindre » le groupe comme cela, d’un coup de baguette magique, puisqu’il se distinguait aussi par des méthodes expéditives. Reste donc ce dernier épisode qui a pour mission de refermer la boite. Cullen Bunn ressort donc une idée qui était à la base même de cette série, quand Magneto et Psylocke avaient convenu de travailler ensemble. Cette dernière, consciente de faire un « pacte avec le diable » pour sauver Archangel. Poussée à bout, Psylocke a depuis claqué la porte… Mais comme Magneto n’a pas été un enfant de cœur, la voici qui revient dans l’idée d’éliminer le maitre du magnétisme… C’est donc plus un duel qu’un épisode des Uncanny X-Men. D’ailleurs le sort des autres membres est révélé au pas de course…
« To attack me with a sword… »
Pour ce qui est de la « promesse » de l’épisode, à savoir tuer Magneto, on comprendra bien que Marvel n’est pas prêt de se débarrasser d’un de ses personnages les plus connus. On trouve donc une sorte de solution qui ménage la chèvre et le chou, en permettant à Psylocke d’en sortir sans avoir baissé les bras. Néanmoins cet ultime épisode traîne encore et toujours les défauts propres à ce volume : réactions téléguidées, peu naturelles… Et les couleurs un peu trop flashy par-dessus les dessins de Salazar n’arrangent rien à l’affaire. Sur le principe, ce numéro peut servir à savoir ce que deviennent les uns et les autres. Dans la pratique, c’est expédié un peu vite et de manière pas toujours claire. Par exemple quand on parle de Sabretooth, il est difficile de savoir si ce qui est dit est vraiment ce qui se passe ou si c’est simplement l’avis de Psylocke ou Magneto. Globalement c’est assez mou et cela manque un peu d’envergure. Dommage pour un numéro supposé marqué la fin d’une époque.
[Xavier Fournier]