Fraîchement revenue à la vie, Jean Grey n’est pas vraiment satisfaite de l’état dans lequel elle trouve la communauté mutante. Pour elle, le rêve initial de Charles Xavier a été perdu de vue. La voici qui s’embarque avec quelques alliés dans un plan ambitieux, arriver à la reconnaissance de la nation mutante. Mais quelqu’un n’est pas de son avis. X-Men Red démarre avec une véritable vista mais aussi un capital de rebondissements…
Scénario de Tom Taylor
Dessins de Mahmud Asrar
Parution aux USA le mercredi 7 février 2018
Passée la formalité de sa résurrection, Jean Grey a tout le loisir de réaliser que la position des mutants n’a guère changé en son absence. Les X-Men ne sont pas plus près de forger l’union entre humains et mutants qu’auparavant. La télépathe monte alors un véritable think tank pour lui montrer la voie, aboutir à un plan parfait. En faisant cela, Tom Taylor amène à Jean une dimension que l’on avait vu surtout au cinéma (dans la première trilogie des X-Men) et pas tellement dans les comics : la capacité de se présenter devant les leaders du monde et de parler au nom des mutants. L’approche de Taylor est d’autant plus positive qu’on pourrait la rapprocher, dans les grandes lignes, de ce qu’a fait un Cyclops lors de la fondation de l’ile d’Utopia. Si ce n’est que Jean est résolument saine et apaisée. C’est tout sauf un discours de radicalisation. Le message repose d’ailleurs sur l’aide de quelques nations fictives de Marvel qui ne sont qu’occasionnellement associée avec les mutants.
I need a different perspective.
Le dessinateur Mahmud Asrar n’a rien d’un manchot. On a pu le constater dans ses précédents projets. Mais il s’éclate visiblement sur ce premier numéro d’X-Men Red, d’autant plus que le scénario lui propose quelques éléments ancrés dans le réel. Plein de personnages habillés en civil ou même une scène avec une vraie voiture et pas un vaisseau digne d’un récit de SF. Du coup il nous propose une Jean Grey de caractère, avec une ou deux splashes qui établissent sa manière d’être, d’agir sans douter (cela se sent aussi bien par le scénario que par le dessin). C’est bien possiblement le meilleur boulot d’Asrar à ce jour. Cela fait du bien de se retrouver face à une héroïne qui se souvient que les X-Men ont une mission. Reste que – dans le contexte interne de l’histoire – les raisons de Jean pour ne pas demander le concours de ses amis de toujours (Beast, Angel, Iceman…) restent peu étayées. De la même manière si la présence d’un Namor est vite justifiée et si par extension on peut comprendre ce que le Wakandais Gentle fait là, la sélection de membres tels qu’Honey Badger pose un peu question. Et d’ailleurs vous avez intérêt à lire All-New Wolverine si vous voulez saisir qui elle et. On peut comprendre que Taylor veut éviter les doublons, ne pas nous faire une version adulte des X-Men Blue. N’empêche qu’un peu plus d’explications au niveau de Jean aurait été un plus, dans une histoire qui cependant tient largement la route. X-Men Red véhicule cependant le sentiment d’une équipe créative qui, à l’instar de son personnage principal, sait très bien ce qu’elle fait. En espérant que le cap sera conservé, X-Men Red démarre vraiment très bien et se place, avec Astonishing X-Men, parmi les meilleures séries mutantes du moment chez Marvel.
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