Aric est à la veille de la dernière bataille, celle qui lui assurera la maîtrise de son monde d’adoption… ou une amère défaite. Il passe alors en revue ses troupes et ses plus proches alliés, tandis que d’autres scènes nous donnent un éclairage bien particulier sur certains d’entre eux. Un numéro visuellement superbe… Mais sans grosse surprise scénaristique.
Scénario de Matt Kindt
Dessins de Clayton Crain & Renato Guedes
Parution aux USA le mercredi 25 octobre 2017
Depuis le début de la série actuelle, Valiant alterne certains de ses dessinateurs les plus remarquables pour (ré)imposer X-O Manowar dans un style épique. Et… c’est bien. C’est à dire que là où parfois Marvel ou DC se laissent aller à prendre un peu n’importe quel style quand il s’agit de combler un arc, la direction artistique permet ici de faire appel à des dessinateurs assez différents mais plutôt complémentaires. C’est la même nuance que quelqu’un qui passerait des disques de façon aléatoire lors d’une soirée et une autre personne qui prendrait la peine de mixer différents groupes de façon pensée et rythmée. Ainsi Clayton Crain dessine cette fois tout ce qui concerne la veillée d’armes (la dernière occasion pour Aric de prendre quelques conseils) et l’attaque, ce qu’on pourrait qualifier de « temps présent » pour le héros. Et Renato Guedes, lui, illustres quelques pages de flashbacks qui viennent en renfort et nous montrent le passé éloigné ou récent de certains personnages secondaires. Crain est puissant, bien que sur certains gros plans de visages son Aric se fasse presque abstrait. Mais Renato Guedes est dans une forme éblouissante. Il n’est là que sur deux segments courts mais impose réellement sa marque.
« Tomorrow we will have our victory. »
Matt Kindt est un scénariste généralement très inspiré et assez intéressant dans sa structure narrative. Mais ici il est comme freiné par le poids d’une histoire assez prévisible, académique, qui vire presque à l’exercice imposé, quelque part entre Planet Hulk et le film Gladiator. Aric est donc le paysan qui ne voulait plus être soldat mais qui le redevient et y excelle tout en méprisant la hiérarchie. Par conséquent le soldat s’impose donc face à cette hiérarchie, monte les grades, devient général… mais méprise l’Empereur. Par conséquent, son destin devient d’être Empereur à son tour. Cette série X-O Manowar a pour elle un ton épique, quelque chose qui l’éloigne du super-héroïsme pour en faire un conflit de science-fiction. Mais la manière de gravir les échelons, de faire avancer l’histoire, réserve vraiment peu de choses inattendues. On fait les choses dans l’ordre et on en arrive au bout de 8 numéros à quelque chose de prévisible depuis le début. C’est beau, c’est certain. Mais faute de l’avoir fait avant, il serait temps qu’avec cette nouvelle étape Kindt introduise quelques éléments perturbateurs qui nous renouvèle un peu tout ça.
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