La féline cambrioleuse (généralement associée au tisseur avec qui elle entretien d’ailleurs une liaison irrégulière), se trouve ici par un concours de circonstance la complice de Wolverine. Arcade et le Lapin Blanc réunissent en effet le duo en les propulsant sur une île sous le prétexte assez fallacieux de les proposer comme proies d’exceptions lors d’une partie de chasse entre mercenaires. Malgré leurs différences le couple parvient à s’unir et se séduire, coopérant dans un premier temps dans le but de s’échapper, un peu à la manière de Bonnie & Clyde. Pour finalement remonter la piste des vilains qui les a conduit là. Dans la deuxième partie, alors qu’ils fêtent leur retour le duo est une nouvelle fois pris à parti par les mêmes protagonistes (décidément !) et se retrouve alors envoyé par une machine extra-terrestre dans le New-York d’un futur lointain post-apocalyptique ! Là-bas une guerre totale contre les martiens fait rage, l’humanité à été pratiquement décimée et pour regagner le présent, le couple va devoir s’associer au gladiateur Killraven, (personnage crée par Roy Thomas et Neal Adams) et ses troupes afin de retrouver le fabricant de la machine à voyager dans le temps qui les a transportée ici.
Alors que l’on aurait pu à priori se réjouir de cette association de personnages à griffes et fort tempérament, que l’on pensait voir se confronter se déchirer avant de s’unir puis peut être de succomber. La mayonnaise ne prend pas vraiment. Leur entente ainsi que leur attirance physique est finalement très facile, « l’alchimie » animale entre eux est quasiment immédiate, leur opposition tactique feinte à la base ne fait guère illusion. On peut déplorer que les aventures dans lesquelles ils se
En définitif le but est certainement atteint, dans le sens où nos compères coopèrent, parviennent à s’entendre, résoudre leurs difficultés de manière efficace, et flirtent au passage de manière appuyé. Bien que la narration manque franchement d’audace, d’originalité voire de panache, le duo fonctionne et on apprécie par exemple certains de leurs échanges verbaux qui illustre l’harmonie ambiante ou la légèreté qui traverse le titre. Comme on pouvait s’y attendre, il est plaisant de les voir ridiculiser des méchants plutôt grotesques. Les dessins de Linsner sont qualitativement supérieurs à l’ensemble. L’antagonisme des personnalités de Black Cat et Spider-Man demeure tout de même bien plus convaincante.
[Anne-Sophie Peyret]
« Wolverine & Black Cat : Coups de griffes », par Jimmy Palmiotti et Justin Gray (scénario), Joseph Michael Linsner (dessin), Panini Comics, 100 % Marvel, mars 2012, 144 p.
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