Après que le grand public ait découvert Negan dans les grandes largeurs, se remémorant au passage que c’est une série TV gore, le deuxième épisode de cette saison nous propose de retrouver Carol et Morgan, confrontés aux aussi à un nouveau protagoniste. Ezekiel, l’étonnant monarque du Royaume…
Carol étant gravement blessée, Morgan a pu compter sur l’aide de deux hommes, équipés de la tête aux pieds. Et voici qu’ils sont maintenant entourés d’une véritable armée de gardes, ceux du Royaume. En se réveillant, Carol va devoir se faire à l’idée d’une communauté où tout semble bien aller. Trop bien aller pour elle, en un sens, puisqu’on se souviendra qu’elle a quitté Alexandria, en un sens, parce qu’elle fuyait la vie. Tandis que Morgan, avec sa tranquillité habituelle, se fait très bien au Royaume, Carol n’a dont qu’une envie, qu’une idée, tromper son monde en attendant la première occasion pour pouvoir à nouveau s’enfuir, loin du groupe. Mais la question est de savoir si elle n’est pas tombée sur un meilleur menteur qu’elle même…
Après la fin de la saison 6 et la reprise, la semaine dernière, ce deuxième épisode va sans doute surprendre le public qui n’est pas familier avec le comic-book Walking Dead. Passer d’un fou furieux armée d’une batte de baseball à un égocentrique apparent, qui se promène avec un tigre en laisse, c’est un sacré « contraste ». On passe de la tragédie, du gore, à quelque chose de plus théâtral, qui en décontenancera plus d’un(e). Pour le coup, Carol incarne cette réaction et réagit comme à l’habitude, en « déguisant » sa vraie nature derrière le masque de la « femme au foyer ». En cela, passer par elle (et Morgan) pour entrer en contact avec Ezekiel et son Royaume est peut-être une manière à la fois plus naturelle et plus logique de procéder. Ezekiel et elle sont deux personnages qui négocient leur rapport à la réalité en s’étant créé un « masque ». Reste à savoir si une partie du public s’habituera à ce roi de carnaval, qui semble sortir d’une toute autre ambiance que le ton habituel de la série.
Pour ses débuts dans la série, Khary Payton (Ezekiel) a beaucoup de choses qui reposent sur ses épaules. D’abord, c’est la première figure majeure à arriver depuis l’introduction récente de Negan. La tentation est donc de comparer les deux prestations. Mais le rôle de Negan permet de plus se lâcher, tandis qu’Ezekiel est comme un jeu de poupées russes, un personnage qui en cache plusieurs et qui doit d’abord passer pour improbable avant qu’on le comprenne mieux. Et puis bon, il y des accessoires comme le tigre Shiva, qui font que cela fait beaucoup à digérer en quelques dizaines de minutes, sans doute. Payton est sans doute un poil plus jeune et moins massif que l’Ezekiel des comics. Mais à mesure qu’on avance dans l’épisode, on se fait à lui. Gage de sa pertinence dans l’histoire, les scénaristes ne perdent pas de temps à le connecter avec ce qui passe, par ailleurs, avec les Saviors. Globalement c’est un épisode qui permet de se changer les idées, de laisser un peu les autres membres du casting de côté le temps de leur laisser digérer les choses… mais de faire avancer, également, le contexte global.
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