Thor semble mortellement blessée, sur le point de se transformer en statue d’or quand soudain surgit de l’aide sous la forme de son docteur, Jane Foster elle-même. Mais Thor n’était-elle pas Jane elle-même ? L’énigme est à résoudre alors que tous les personnages se trouvent à bord d’une île céleste sur le point de s’écraser à terre. Drôle de journée…
Scénario de Jason Aaron
Dessins de Russell Dauterman
Parution aux USA le mercredi 21 septembre 2016
La Thor de Jason Aaron ne règle pas les problèmes de la même façon que les autres héros Marvel. Elle ne se retrouve pas non plus forcément dans les mêmes situations qu’eux. Mighty Thor continue ainsi de mettre en parallèle les menaces « larger than life » que la nouvelle déesse doit affronter tandis qu’inversement Jane est touchée par une maladie mortelle. Mais globalement elles sont comme les deux côtés d’une pièce de monnaie, puisque ne formant qu’une seule personne. Enfin, en général, puisque là, Thor voit Jane Foster se précipiter à son secours, au grand désespoir des agents du SHIELD qui comptait prouver l’identité secrète de la doctoresse. Aaron et Dauterman, à leur manière, renoue avec les grandes questions du Silver Age, quand Superman semblait sur le point d’être identifié mais que Clark Kent surgissait à l’autre bout de la pièce. Ici, on se doute un peu de la raison de cette situation, disons que la question n’est pas qui ou qui mais bien comment et pourquoi. Qui plus est le tout est nappé dans quelque chose de dense et dynamique, alors que l’agent Solomon tente de sauver les gens présents sur l’île malgré l’intervention de ses collègues trop zélés.
« Jane Foster is no goddess of thunder. »
Aaron s’amuse beaucoup à jongler avec des élements qu’il a déjà utilisé par le passé, y compris dans d’autres séries, nous donnant une bataille générale impliquant aussi bien Oubliette Midas que le jeune Silver Samurai ou (plus attendu sur Mighty Thor) le minotaure Agger. En un sens il brasse énormément d’idées, un peu à la manière de ses Wolverine & The X-Men, même s’il y a ici considérablement moins de personnages secondaires. Même l’écriture de ses bad guys ici présents à quelque chose de son Hellfire Club. Mais surtout, alors que l’épisode, fort en action, représente une bonne dose de fun décomplexé, la fin nous invente à penser que l’on va avancer à grand pas sur les mystères de la série et la source même du pouvoir de Thor. Un bon titre, avec des auteurs qui ne nous laissent pas le temps de nous ennuyer.
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