The Flash S05E09 : Elseworlds – Partie 1

The Flash S05E09 : Elseworlds – Partie 1

10 décembre 2018 Non Par Pierre Bisson

Quoi, une review de Flash un lundi ? Serions-nous tombés dans une faille spatio-temporelle ? En quelque sorte, puisqu’à l’occasion du crossover Elseworlds entre les séries Arrow, Flash et Supergirl, les aventures du bolide écarlate sont diffusées en lieu et place de Supergirl. Retour sur les événements de cette première partie.

AUTRE MONDE

Tout commence par la rencontre d’un être étrange (les fans de comics reconnaîtront le Monitor) et du Docteur John Deegan (Jeremy Davis de L’ost). Ce dernier a développé une thèse montrant que tous les hommes devraient être « super », c’est-à-dire être métahumains. Il est même prêt à l’eugénisme pour y arriver. Il lui est présenté une autre solution : réécrire la réalité. On se demande ce qui lui passe par la tête car dans ce monde idéal, Oliver Queen est devenu Barry Allen/The Flash et inversement. Les deux héros ont conscience qu’ils ne sont pas à leur place. Leurs amis, par contre, ne s’étonnent pas de cette situation. Que s’est-il passé ? Et qui peut croire en leur histoire farfelue ? Supergirl, bien sûr !! L’occasion pour les trois justiciers de se réunir et d’affronter une toute nouvelle menace.

FREAKY FRIDAY

Contrairement au film avec Lindsay Lohan et Jaimie Lee Curtis, Freaky Friday, Oliver et Barry ont inversé leurs vies mais pas leurs corps. C’est amusant de voir les deux acteurs principaux incarner le rôle respectif de l’autre. Même si rapidement, ils reprennent leur attitude propre (puisqu’ils sont conscient du problème). Stephen Amell (Oliver Queen) semble mal à l’aise dans le costume de Flash alors que Grant Gustin enfile à merveille la capuche de Green Arrow. Malgré tout, tous les deux s’amusent comme des fous à tourner ces scènes et cela transparaît à l’écran. Amell montre (comme à chaque crossover) qu’il sait jouer plus qu’un Arrow grincheux et triste. Dans cet épisode, il va même jusqu’à pousser un éclat de rire… communicatif !! À croire que le personnage serait mieux dans une autre série. Amell et Gustin sont au top quand ils jouent ensemble. Et ça, depuis la premier apparition de Barry dans Arrow. Cet épisode rappelle, en bien des points, le premier crossover (un clin d’œil direct est d’ailleurs utilisé). Alors, on se plaît à rêver à une série « Brave and the Bold »…

ALWAYS HOLD ON TO SMALLVILLE

Cet épisode marque également l’arrivée dans le Arrowverse de Lois Lane. Et pour marquer le coup, les showrunners s’amusent à utiliser un décor bien connu des fans de l’Homme d’Acier : la ferme des Kent de la série TV Smallville. L’hommage va plus loin mais on vous laisse la surprise. Elizabeth Tulloch n’a le droit qu’à quelques minutes à l’écran mais ne démérite pas. On a hâte de la retrouver dans l’épisode suivant. De son côté, Tyler Hoechlin est toujours aussi bon en Superman/Clark Kent. Sa contribution est pour l’instant minime (mais cruciale dans les dernières minutes) et on sait qu’il reviendra en grande pompe d’ici la fin du crossover. Malheureusement, le duo Supergirl/Superman a du mal à trouver sa place face au duo Amell/Gustin.

QUI SURVEILLE LE MONITOR ?

On le disait, tout commence avec la menace du Monitor. Il semble avoir décimé la Terre-90 (où on peut apercevoir les corps de plusieurs héros DC dont un autre clin d’œil à Smallville) mais confie son précieux butin à un psychologue fou sur Terre. Et que fait celui-ci quand il a le pouvoir ultime ? Il ne modifie que la vie de deux héros ? Une drôle d’attitude qui devra être expliquée dans les autres parties, au risque de décevoir les spectateurs. Les créateurs introduisent un autre vilain classique des comics cette semaine. Bien « réalisé » d’un point de vue technique, cette version s’inspire plus du dessin animé Justice League que de la version papier, en terme de design. Par contre, comme dans les comics, la solution première des héros, « plus on est de fous, plus on rit » est mal venue. S’ils n’ont, malgré tout, pas de mal à en venir à bout, on espère les voir affronter un vilain plus charismatique par la suite…

[Pierre Bisson]