[FRENCH] Cette semaine, la Team Arrow part en vacances… enfin, en mission à l’étranger plutôt. Oliver et Roy partent à la recherche de Thea à Corto Maltese. Diggle se joint à eux pour une mission de l’A.R.G.U.S. Pendant ce temps, Felicity début un nouveau travail, sous l’oeil attentif de Ray Palmer, son patron. Et pour Laurel, les choses s’accélèrent. Un épisode « fill-in » qui lancent pas mal de piste pour la suite de la saison…

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CORTO MALTESE, ÎLE DE RÊVE ?

Après les évènements tragiques du dernier épisode, on est totalement dépaysé à Corto Maltese. OK, le fait que Diggle ait une mission à effectuer là-bas juste quand Oliver décide d’aller chercher Thea est un peu facile. Mais cette intrigue, qui semblait être la principale, est vite reléguée au second plan. Deux story-arc avancent à grands pas, et ils concernent deux personnages féminins… et pour une fois ce n’est pas Felicity ! Thea, tout d’abord, a trouvé « la paix » à Corto Maltese. Elle est serveuse, inconnue de tous. Mais elle n’est pas seule sur l’île. Son vrai père, Malcom Merlyn, est là. Pourquoi ? Tout simplement car il a décidé de prendre en charge l’éducation de sa fille. Et ça n’est pas de tout repos pour la jeune Thea. Du coup, les flashbacks de l’épisode concernent la formation de Thea. C’est agréable qu’Oliver ne soit pas au premier plan pour une fois. Alors ne vous attendez pas à un entraînement accéléré façon Rocky. Non, en fait, on ne voit qu’une seul scène découpée en plusieurs morceaux. Cet instant est cependant très intéressant car il fait le parallèle avec l’apprentissage d’Ollie : le bol d’eau (Shado faisait taper Oliver sur un bol rempli d’eau la saison dernière). Ici, il est utilisé d’une manière radicalement différente. On voit ainsi la cruauté de Malcom, et aussi les difficultés de sa formation au sein de la Ligue des Assassins. Willa Holland (Thea) s’en sort bien : elle joue très bien la dualité que le personnage subit. Partagée entre sa famille de coeur et sa famille de sang, elle va devoir choisir.

GIRL POWER

Laurel est l’autre demoiselle qui s’empare de cet épisode. Depuis la mort de sa soeur, la jeune procureur fait tout pour ne pas retomber dans l’alcool et la drogue. Elle doit trouver un but à sa vie, et à la mort de soeur. Elle ne peut pas la venger, alors pourquoi pas vengez les autres femmes bafouées. On retrouve là la mission première que c’était fixé Sara en arrivant à Starling City : défendre les femmes battues ou démunies. Vous l’aurez compris, la veste de cuir (symbole de Canary) ne reste pas longtemps dans le placard de Laurel. Mais a-t-elle ce qu’il faut pour honorer la mémoire de sa soeur. Certes, on l’a vu plus d’une fois se battre au cours des deux premières saisons, mais face à un gars plus costaud et « alcoolisé », la pauvre a beaucoup à prendre. Entre en scène Ted Grant et sa salle de boxe. Ted Grant, ce nom n’est pas inconnu aux fans de la JSA (Justice Society of America) : il s’agit de Wildcat, une sorte de Batman qui aurait choisit le chat plutôt que la chauve-souris comme emblème. Dans les comics, ce vieux baroudeur enseigne à Black Canary (et à Batman aussi) l’art de la boxe. Vous voyez où je veux en venir ? Dans Arrow, Ted est un beau mâle qui risque de faire craquer Laurel…

DADDY’S HOME

Même s’il est surtout là pour justifier l’action de cet épisode, le personnage de Diggle s’étoffe peu à peu. Maintenant papa, il doit jongler entre ses obligations envers la Team Arrow, les demandes de sa femme Lyla qui travaille à A.R.G.U.S. pour le compte d’Amanda Waller et son rôle de père. Son interaction avec Mark Shaw (le vilain de l’épisode) l’amène à se poser des questions sur la sécurité de sa famille. Sait-il vraiment de quoi Amanda Waller est prête à faire pour arriver à ses fins ? Nulle doute que cette piste nous conduira sur les traces de la Suicide Squad.

Il ne faut pas oublier Roy et Felicity. Si cette dernière ne fait qu’une courte apparition dans l’épisode, elle est très réussie. La belle blonde sera doublement présente la semaine prochaine puisqu’elle s’incruste dans The Flash. Le pauvre Roy quant à lui suit son « mentor » mais ne sert pas à grand chose. J’espère qu’un épisode centré sur lui (pourquoi pas sur son apprentissage durant ses huit mois d’interlude) lui rende justice prochainement.

[Pierre Bisson]
Pierre Bisson

Pierre Bisson en plus d'être l'un des rédacteurs du site comicbox.com est aussi traducteur, lettreur et maquettiste.

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