Avant-Goût VO : Review Astonishing X-Men #25
29 juin 2008[FRENCH] Après quelques mois d’absence, la série crée par Joss Whedon et John Cassaday revient… avec Warren Ellis et Simone Bianchi aux manettes ! Et à nouvelle époque, nouveau décor : comme vous le savez certainement si vous lisez les titres X, l’équipe de mutants est dorénavant localisée à San Francisco. Et si l’ambiance y est assurément plus « mutant-friendly » qu’à Westchester, nos héros n’en sont pas moins confronté à un tueur de mutants qui pourrait leur faire voir du pays dans les numéros à venir.
Astonishing X-Men #25 [Marvel]
Scénario de Warren Ellis
Dessin de Simone Bianchi
Sortie aux USA prévue le 2 juillet 2008
Etait-ce la parution irrégulière du titre ? L’emploi de personnages déjà à l’œuvre dans 2 ou 3 autres séries différentes ? Toujours est-il que, passé le premier arc, j’ai toujours eu l’impression que Astonishing X-Men était déconnecté de la continuité classique, tel un genre de « Marvel Knights X-Men ». Pour son arrivée sur le titre, Warren Ellis prend soin de mettre les points sur les i en raccordant son intrigue à la nouvelle situation de l’équipe : les X-Men sont désormais affranchis de leur figure tutélaire, Xavier, et habitent à San Francisco. Une ville où ils sont tellement les bienvenus que la police leur demande même de l’aide pour résoudre une affaire de meurtre d’un mutant aux faux airs de Torche Humaine. Ce qui leur permettra de varier agréablement leurs soirées passées à boire du vin de chanvre, leur activité essentielle depuis leur arrivée, si l’on en croit Ellis. Le volet policier de l’intrigue se met doucement en place – nous n’en dirons donc pas plus. Mais il est clair que, pour l’instant, tout ça semble un peu facile, depuis l’attitude ultra-conciliante de la police jusqu’au journal intime de la victime qui attend patiemment dans son sac, sur les lieux du crime. Feinte à prévoir, donc, à moins qu’Ellis n’ait vraiment pas voulu s’embarrasser de la crédibilité des rapports police/mutants. La réponse dans les prochains numéros…
Sinon, l’autre gros événement de ces 22 pages, c’est le retour de Storm. Enfin pas vraiment un retour, plutôt des vacances prolongées. Pour faire court, la belle s’ennuie à mourir au Wakanda, au point qu’elle est prête à encaisser sans broncher les sarcasmes d’une Emma Frost pour pouvoir traîner un peu avec ses anciens camarades. Cette lassitude d’Ororo est amusante parce qu’elle semble un peu contaminer toute l’écriture de l’épisode. Ca cause, et même beaucoup, mais le cœur n’y est pas toujours. On a un peu l’impression que les X-Men font ce job parce que, de toute façon, ils ne savent rien faire d’autre. Mais peut-être est-ce le dessin de Bianchi, plutôt bon mais dont le traité enlève mécaniquement tout dynamisme à l’histoire, qui donne cette impression. En attendant, je ne trouve pas innocent le fait qu’Ellis, qui est probablement l’auteur le plus attaché aux joyeuses scènes de bar, commence cette histoire par un lendemain de cuite suggéré. Là encore, affaire à suivre. Il est un peu délicat de se prononcer sur ce premier numéro parce qu’il ne donne finalement que peu de direction claire à la suite, ce qui n’est pas forcément un mal, d’ailleurs. Personnellement, ça ne me donne que plus envie de lire la suite…
[Antoine Maurel]
» un lendemain de cuite suggéré.. » ; Allons donc , les super-héros ne boivent pas!!( mis a part Iron-Man ) et ils n’ont pas de vie sexuelle non plus!!
Quoi?? il faut que je me mette a jour??
our une fois que les X’Men sont acclamés par la foule et plebiscités par la police… C’est à se demanderpourquoi tout les personnages Marvel s’obstinenet à rester à New York. S’ils venaient tous à San francisco, ils seraient moins dépressifs (oui, même Hulk…)
Ce qui me plairait vraiment , ce serait une rencontre entre les héros des Chroniques de San Francisco (un de mes romans favoris) et les X-Men (les mutants de mon coeur.) Hélas ! Cela n’arrivera pas…