Avant-goût VO : Review Ultimate Spider-Man #116
28 novembre 2007[FRENCH] Après la première partie de la bataille contre le Goblin, voici… un épisode anti-climatique, plein de dialogues comme Brian Michael Bendis sait les pondre. Et pourtant il faut bien rendre grâce au scénariste qui a su éviter l’effet de remplissage. Découpé en trois ou quatre discussions aux contextes assez différents, ce numéro montre un Peter décontracté, décomplexé, qui peut maintenant s’appuyer sur son expérience.
Ultimate Spider-Man #116 [Marvel]
Scénario de Brian Michael Bendis
Dessin de Stuart Immonen
Sortie aux USA : le 28 novembre 2007
Après le combat, le Goblin s’est… volatilisé alors que les forces du SHIELD se déchainent dans leur attitude habituelle, genre super-GIs réagissant dans la panique et sans avoir le moindre plan. Mais cette fois le SHIELD n’est pas dirigé par Nick Fury et du coup Peter est considérablement moins impressionné. Il dit ses quatre vérités à Sharon Carter, parlant comme un aventurier expérimenté, sachant visiblement ce qu’il fallait faire tandis que les gens du SHIELD sont à côté de la plaque…
Deuxième acte alors que Spider-Man et Kitty prennent la poudre d’escampette (après avoir dit à Carter que l’important pour eux c’était l’école). Voici les deux jeunes gens qui prennent enfin le temps de discuter de manière posée… Pratiquement une première depuis leur séparation. C’est l’occasion pour eux d’enterrer la hache de guerre et de se parler avec une certaine complicité et même un peu de tendresse.
Quand tout est dit, Peter n’a d’autre choix que de rentrer dormir chez lui, en espérant pouvoir dormir un peu avant l’école. Cette troisième scène est sans doute la plus drôle du bouquin. Totalement seul, il n’a personne vers qui se tourner à part… l’équipe de surveillance qui planque en bas de chez lui. La scène est vraiment drôle et sort assez des clichés genre « je vois des agents en bas de chez moi, choix A: je leur échapppe, choix B: je les ridiculise ». On voit vraiment un Peter « en charge », désormais habitué à ce genre de trucs…
La quatrième discussion, ce n’est pas une surprise, nous ramène vers un certain Osborn qui a une « offre » à faire à Parker. Mais disons que les choses ne vont pas se passer comme prévu et que l’épisode suivant s’annonçe explosif. Globalement cette transition est assez plaisante. Beaucoup de dialogue, c’est vrai, mais on ne s’ennuit pas et certains passages sont pleins d’humour…
[Xavier Fournier]