Avant-goût VO : Review Ultimate X-Men #93
30 avril 2008[ENGLISH] Ca y est, c’est l’heure du choc des Titans : après l’échec de Xavier contre Apocalypse, Jean Grey entre dans l’arène, après avoir fusionné avec Phoenix ! Et tout l’univers Ultimate d’assister à cette confrontation historique qui permettra au lecteur de vérifier si l’entité cosmique est aussi puissante dans cet univers que dans le Marvelverse régulier… Les jeux sont faits, rien ne va plus !
Pour le dernier épisode de son run, Robert Kirkman a mis les petits plats dans les grands, et ça se sent. Pour être honnête, on sent également que tout ça commençait à tirer un peu en longueur : le rythme est plutôt décompressé. Le combat entre Apocalypse et Phoenix n’est clairement pas des plus passionnants – et c’est un peu dommage vu qu’il occupe les trois quarts de l’épisode. Comme d’habitude dans l’univers Ultimate, on déplorera que le reste des héros présents n’aient qu’une valeur de décor. On aura donc compris qu’il s’agit d’un événement potentiellement majeur mais aucune dimension éditoriale ne vient entériner la chose, là où un petit crossover eut été de bon aloi. Graphiquement, Harvey Tolibao livre un travail honnête, sans toutefois se hisser au niveau de Paquette ou Larroca. On peut aussi se sentir un peu frustrés que le point d’orgue du run revête la forme d’un fill-in – même si, encore une fois, Tolibao est loin d’être infâmant, à défaut d’être inspiré.
Le véritable intérêt de l’épisode est ailleurs, dans sa conclusion. L’attitude de Phoenix est intrigante, et la réaction de Xavier et des X-Men promet quant à la suite de la série – suite qu’il nous faudra attendre car les prochains numéros seront consacrés à la création d’Alpha Flight dans l’univers Ultimate (et, là, pour le coup, nous aurons le droit à un crossover avec Ultimate Fantastic Four. Allez comprendre…) Les pions se mettent donc doucement en place en vue du numéro 100. Et, à défaut d’être réellement distrayant, ce dernier épisode en date à le mérite de nous inciter à revenir ! Le rendez-vous est pris…
[Antoine Maurel]