Avant-goût VO : Review World War Hulk Frontline #6
27 novembre 2007[FRENCH] Dernier épisode de la mini-série réutilisant Ben Urich et Sally Floyd, avec la colère d’un certain géant vert en toile de fond. Dans l’ensemble, ce second projet sera resté bien loin de Civil War Frontine. Avant de se poser la question du scénario ou du graphisme, c’est le contexte même qui fait défaut. Le concept de Frontline peut-il vraiment s’appliquer à TOUS les crossovers ? Un peu de révélation ne justifie pas tout.
World War Hulk Frontline #6 [Marvel]
Scénario de Paul Jenkins
Dessin de Ramon Bachs
Sortie aux USA : le 28 novembre 2007
Ces six épisodes ne nous auront guère intéressés et celui-ci ne remonte guère le niveau. Certes, on se demandait un peu de ce qu’il adviendrait de l’identité du mystérieux bienfaiteur du journal. Pas de panique, cet ultime numéro aborde le sujet mais l’affaira paraît un peu cousue de fil blanc. A la fin, l’un des deux héros (devrait-on dire anti-héros) est seul(e) à détenir un secret, ce qui semble appeller à une suite. Assez bizarrement, malgré les réserves émises, je me dis qu’un Secret Invasion Frontline aurait sans doute plus de gueule que ce que nous avons là sur World War Hulk.
L’ennui c’est qu’en définitive le concept de deux journalistes se prête peu à quelque chose comme World War Hulk. Dans Civil War, il y avait clairement une dimension politique sur laquelle la notion de journalisme pouvait rebondir. Bon, elle rebondissait quand même nettement mieux sur les dix premiers numéros que sur le onzième, assez décevant. Mais il y avait au moins la matière à une sorte de Watergate au pays des super-héros. Là, la raison première n’y est pas. C’est à dire qu’à part rester bouche bée et regarder les ovnis s’écraser dans le ciel de New York, il n’y a pas grand chose que Floyd et Urich puissent faire et leur enquête n’est pas si importante qu’elle pouvait l’être dans le cadre de Civil War.
Qui plus est ce dernier numéro ne repose guère que sur eux. Le segment sur le detective Danny est anecdotique au mieux et il n’y a plus les parodies qui avaient épicés les numéros précédents. Bref, c’est un peu « on range les jouets » de manière forcée. Floyd et Urich n’en sortent pas grandis mais il reste un peu d’espoir que la prochaine fois ils (ainsi que leur bienfaiteur) feront mieux. En tout cas on veut le croire.
[Xavier Fournier]