Ce soixante-dixième numéro de The Flash marque le lancement de la saga « Year One » qui revient sur les origines du héros. Mais dès ce premier numéro, on comprend que Josh Williamson ne va pas nous raconter une histoire si simple que ça.
Scénario de Josh Williamson
Dessins de Howard Porter
Parution aux USA le mercredi 8 mai 2019
« Year One » n’est pas un reboot, c’est simplement une mise au point des origines de Barry Allen. À l’exception du numéro #0 et de quelques échanges avec ses proches, Flash avait très peu exploré ses origines depuis la refonte de l’univers DC post-Flashpoint. Il est vrai que Barry Allen avait déjà vu son passé modifié de long en large par le Reverse Flash dans The Flash: Rebirth de Geoff Johns. Ce premier épisode revient plus en détails sur la naissance du héros et sur l’obtention de ses pouvoirs. On découvre Barry enfant, fans de comics de super-héros, puis adulte devenu policier scientifique. Le scénariste dévoile une facette de Barry quelque peu inédite : un Barry maussade, un peu déprimé. Mais après tout, il a vu sa mère mourir sous ses yeux enfants puis son père emprisonné pour ce crime qu’il n’a pas commis. On le serait à moins. Puis vient la foudre et un changement d’attitude pour le personnage, un nouveau but, un nouveau challenge s’offre à lui. Si « Year One » emprunte son titre à une célèbre saga de Batman par Frank Miller et que ce retour sur la première année du héros pourrait aussi faire penser à la saga « Born Again » (oops) « Born to Run » de Mark Waid (parue en 1992 ) dans laquelle il revenait sur les origines de l’autre Flash, Wally West, Williamson a choisi une intrigue moins terre-à-terre. Dès les dernières pages, on comprend que l’auteur veut faire du « pur Flash » et continuer de jouer avec la chronologie comme il l’a déjà fait ces derniers mois.
Côté design, Howard Porter est de retour. On ne reviendra pas sur l’importance de l’artiste sur le personnage de Flash. Comme à son habitude, il maîtrise parfaitement l’ambiance et le ton nécessaire pour « booster » chaque case. La couleur a également son importance. Elle reflète au fil des pages le changement d’attitude du héros. Plus sombre au départ, les couleurs éclatent au fur et à mesure que Barry découvre ses capacités exceptionnelles. Et pour une fois, les auteurs n’ont pas profité pour rapprocher le héros de ses homologues télévisuels ou cinématographiques. Barry reste le même jeune homme que l’on connaît depuis des années dans les comics. Et c’est tant mieux !
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