Avant-Première VO: Batman: The Return of Bruce Wayne #1
13 mai 2010[FRENCH] Depuis la conclusion de Final Crisis, on savait que Bruce Wayne s’était retrouvé projeté dans la Préhistoire et réduit à vivre dans les cavernes. Celui qui l’a expédié dans cette ère, Grant Morrison, s’allie à Chris Sprouse pour raconter la saga d’un Batman perdu à travers l’espace-temps…
Batman: The Return of Bruce Wayne #1 [DC Comics]
Scénario de Grant Morrison
Dessins de Chris Sprouse
Sorti aux USA le mercredi 12 mai 2010
Batman à l’age des cavernes, ça ne ressemble pas vraiment aux Flinstones. Reprenant directement la suite des derniers moments de Final Crisis, Batman: The Return of Bruce Wayne nous montre le héros vivant dans sa grotte après la mort de « Old Man », confronté tour à tour à l’arrivée d’une tribu qui ne sait rien de lui (d’ailleurs le groupe en question m’a fait penser, sans doute accidentellement, au casting du dessin animé « Il était une fois l’Homme ») mais aussi à la découverte d’une curieuse fusée (elle aussi liée au dernier numéro de Final Crisis). Si d’un côté la présence de Vandal Savage est un pétard mouillé tant c’était couru d’avance, le reste de cet épisode est d’une excellente tenue. Côté scénario on lorgne dans une ambiance à mi-chemin entre la saison 5 de Lost et Marvel 1602 (même si, clairement, l’époque n’est pas la même), avec un Batman réduit au stade de survivant dans une ère inhospitalière. En un sens Batman s’y montre aussi dur-à-cuire que s’il s’agissait d’un Wolverine perdu dans le temps. Et dans le même temps Grant Morrison s’en donne à cœur-joie avec des allusions perpendiculaires (par exemple on comprend comment la présence de Bruce à cette époque génère une légende qui elle-même provoquera des siècles plus tard l’existence d’un de ses alliés). Moins attendu que Vandal Savage : je ne pensais pas qu’on verrais la Justice League si tôt dans le récit mais tout ça va très certainement dans le bon sens.
Pour ce qui est des dessins, le style de Chris Sprouse forme un excellent combo avec le scénario de Grant Morrison. Sprouse a quelque chose de propre, de clair, dans son trait qui donne un relief très intéressant avec cette époque sauvage. Autant Final Crisis est loin de m’avoir convaincu, autant cette « suite », en tout cas pour ce premier épisode, est bien plus proche de Batman RIP dans le ton. Depuis quelques semaines, dans l’attente de cette saga, plusieurs lecteurs m’avaient parlé de ce « Batman Lost In Time » en anticipant qu’il s’agirait sans doute d’un pendant DC du récent Captain America Reborn. Si j’en juge par ce premier numéro, la chose me parait ici autrement mieux gérée, avec le déplacement temporel du héros qui, déjà, laisse des traces. Bref, si tout le restant de la mini est du même tonneau, cela fera tout à fait mon affaire…
[Xavier Fournier]
Bon sang ça donne envie de lire. Il y a longtemps que j’ai aps lu du DC Comics. Je suppose que je dois d’abord lire Final Crisis et d’autre saga.
Batman par Morrison car ce serait trop bête de s’en priver. Idem pour la série Batman & Robin. Sur Final Crisis je suis, vous l’aurez compris, plus réservé. Les deux derniers numéros suffiraient je pense…
Je pense que vous pouvez abstenir de lire ces 2 numéros de Final Crisis, tant on se demande ce que Batman est venu faire là et tant son apparition a peu d’importance dans la globalité de l’histoire (même si le scénariste essaye très fort de nous faire croire le contraire). Il n’apparaît que quelques cases, juste le temps de se faire envoyer dans le passé par le grand méchant (une mansuétude d’ailleurs assez étonnant de la part de ce personnage) …et franchement on peut se demander si tout cela n’était pas de toute manière le fruit d’un exigence rédactionnelle (faire disparaître Bruce Wayne en se laissant toute latitude pour le ramener facilement ensuite).
Faire disparaitre Bruce Wayne pour le faire réapparaitre au moment des 70 ans de Batman, c’est pas mal vu niveau marketing. ^^
Ce serait un marketing assez mal informé qui croirait que Batman a été créé en 1940 alors 😉