Dessin d’Howard Porter, Livesay & Adriana Melo & Norman Lee
Sortie aux USA le 2 février 2011
Quelques années dans le futur, Lex Luthor livre la dernière bataille aux quelques super-héros survivants. Il est sans pitié et bientôt les icones tombent. Hélàs Luthor n’a fait que servir les intérêts de Brainiac sans totalement s’en rendre compte. Empruntant alors une idée au Terminator de James Cameron, il remonte alors le temps jusqu’au présent pour essayer de prévenir les héros modernes et de les organiser. Si vous avez déjà vu la vidéo de promo de DC Universe Online, vous aviez sans doute déjà saisi une bonne partie de cette trâme. Ce premier numéro s’arrange pour remettre les montres de tout le monde à l’heure. Ce qui veut dire que même si vous n’êtes pas un « gamer » forcené vous n’aurez pas une attaque en tentant de suivre le récit. Marv Wolfman & Tony Bedard se sont arrangés pour que les choses soient reader-friendly et ont gardé quelques détails « en plus » de l’intrigue de départ, histoire de ménager quelques apparitions de bad guys et de héros secondaires.
Ce qui change, c’est que DC Universe Online joue plutôt la carte de grands espaces, de champs larges. Les personnages ne sont pas forcément les uns sur les autres, on a plus le sentiment d’un jeu de guerre que d’une bagarre de super-personnages, ce qui augmente le côté épique. Mais là pour le coup Howard Porter et Adriana Melo ont tendance à réduire le champ et à faire disparaître le côté « widescreen » de la cinématique, pour revenir vers une narration plus convenue dans les comics (et à mon sens un peu plus terne). Là où Marv Wolfman & Tony Bedard surprennent c’est que contrairement à ce que pourrait laisser croire la couverture à ce stade les principaux protagonistes ne sont pas les figures de proue de la Justice League. Le casting est bien plus varié, intégrant aussi bien des gens comme Atom ou les membres de Great Ten. Je m’attendais à quelque chose qui aurait beaucoup plus le goût d’un produit dérivé, comme ces comics que certains éditeurs ont déjà pu produire pour des chaînes de pizza ou ce genre de chose. Au final le résultat entretient des liens beaucoup plus étroits avec la continuité DC qu’on aurait pu le croire. Si ce n’est le côté étriqué de la scénographie, DC Universe — Online Legends ne démarre pas mal, sans pour autant prétendre chatouiller des Blackest Night ou Brightest Day…
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