Avant-Première VO: Dracula: The Company of Monsters #5
2 janvier 2011[FRENCH] Passé les quatre premiers épisodes de la série qui correspondaient en gros au pitch de départ (à savoir qu’une compagnie ressuscite Dracula avec un objectif « corporate »), ce cinquième numéro de Company of Monsters change la donne puisqu’il ne se contente plus de mettre en place la situation. Il tire parti de ce qu’on sait et nous emmène, d’une certaine manière, en terre inconnue alors que l’étau se resserre.
Dracula: The Company of Monsters #5 [Boom!]
Scénario de Kurt Busiek et Daryl Gregory
Dessin de Scott Godlewski
Sortie aux USA le mercredi 5 janvier 2011
Après qu’un événement prévisible se soit produit dans Dracula: The Company of Monsters #4, Evan se retrouve seul. Dracula a pris la poudre d’escampette et Conrad est mort, drainé de son sang. Evan se tourne alors vers la seule personne qui pourrait lui accorder un peu de confiance, sa fiancée Corinna. Et cette dernière prend les choses en main, incarnant un certain pragmatisme dans la série. On entre enfin dans le vif du sujet et Corinna est un peu comme un trader placé dans des circonstances horribles mais qui trouve encore le moyen de suivre sa propre logique. Evan, dont la personnalité est visiblement de toujours se placer en « second », est presque éclipsé par la prise d’importance de Corinna dans l’histoire…
… Si ce n’est que les chasseurs de vampires venus de Roumanie ont bien une seule tête dans la ligne de mire : Evan ! A partir de là le jeune homme doit donc espérer à nouveau qu’on l’épargnera et qu’on ne le considérera pas comme un ennemi. Tout en se demandant si, inversement, sa petite amie ne va pas les mettre dans un plus grand pétrin. La place de Dracula est minime dans cet épisode mais sans cette « tête d’affiche », ce sont tous les autres éléments de l’histoire qui prennent du relief. On en arrive au moment où cette série commence à trouver son ton propre et à ressembler de moins en moins à une énième série exploitant Dracula de façon générique. Bref, la série se muscle et c’est appréciable…
[Xavier Fournier]