Farscape #1 [Boom!]
Scénario de Rockne O’Bannon & Keith R.A. Decandido
Dessin de Tommy Patterson
Avant de me lancer dans cette review, j’ai une confidence à vous faire : les séries TV avec des vaisseaux spatiaux m’insupportent. Au mieux elles me lassent au bout de quelques minutes. Star Trek, Babylon 5, Galactica, Crusade et toute cette gamme déclenchent invariablement une baisse d’attention de ma part et un passage rapide en mode zapping. Non pas que ce soit un jugement de valeur en soi. Ce genre de séries n’est pas ma tasse de thé, c’est tout. Je n’ai donc survolé Farscape qu’à l’occasion et de manière très brève, même pas assez pour vraiment repérer le who’s who des personnages principaux. Tout ça pour vous dire que je m’aventurais dans cette lecture avec un certain doute quand à la capacité du titre à m’intéresser ou même à être compréhensible vu que je ne m’étais envoyé la série en DVD.
Dans les deux cas, le constat est pourtant positif. Moi qui n’ai jamais vu un épisode en entier, je sors de la lecture du premier numéro en identifiant les principales personnalités et leurs interactions. Sauf peut-être dans le cas de Jothee, qui parle surtout des autres mais finalement se définit peu lui-même, on saisit assez facilement qui sont les différents passagers du vaisseau Moya. Le propos du comic book est finalement plus universel que la poursuite de la série TV en elle-même. On est plus dans le contexte d’une sorte de poursuite d’un conte au delà du fameux « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ». A l’issue du feuilleton, les héros ont visiblement atteint un tournant de leur existence et réglé la plupart des problèmes qui leur pourrissaient la vie. Le comic book s’ouvre sur une phase où, essentiellement, l’équipage du vaisseau s’apprête à se séparer, différentes factions désirant rentrer à la maison, qu’il s’agisse de planètes connues ou à trouver pour établir un nouveau foyer. Mais cette paix retrouvée est-elle durable ? Avouez que si c’était le cas, le suspens serait peu présent… Logiquement, donc, de nouveaux problèmes vont poindre.
Le point le moins fort du scénario est sans doute l’intrigue qui concerne Dominar, tant on voit le retournement de situation venir de loin. Ceci dit, d’une autre manière, cela en dit long sur la confiance qu’à le personnage envers les événements et ce qui lui est dû. Niveau dessin, Tommy Patterson a un trait pas désagréable (malgré quelques pages plus faibles vers la fin). L’exercice périlleux dans ce genre de comic « adapté », c’est qu’il faut souvent jongler de manière à ce que le personnage soit ressemblant mais pas au point que l’acteur puisse demander plus de royalties pour l’usage de sa propre image. Le comic le plus comparable à Farscape me semble être la « huitième saison » de Buffy (ou, pour des raisons manifestes, Firefly ?) mais le comic-book de Rockne O’Bannon & Keith R.A. Decandido me semble plus « reader-friendly » et se lit comme l’ouverture d’un nouvel arc qu’il est bien. Reste à voir où l’histoire va nous emmener par la suite mais ce début est prometteur…
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