Avant-Première VO: Green Lantern Corps #51
19 août 2010[FRENCH] Une poignée de Green Lanterns est piégée sur un monde de machines… L’ennui c’est que le pouvoir du Cyborg (l’adversaire de Superman) est justement de contrôler les machines, y compris les Alpha-Lanterns qui ont la capacité de remettre à zéro les anneaux de puissance des héros. Autant dire Kyle Rayner, John Stewart et les autres sont dans la gueule du loup.
Green Lantern Corps #51 (DC Comics)
Scénario de Tony Bedard
Dessins de Ardian Syaf et Vicente Cifuentes
sortie aux USA le 18 août 2010
Selon l’expression même d’un des membres de l’équipe de Comic Box, Pierre Bisson [1], Green Lantern Corps #50 était loin d’avoir le goût d’un numéro anniversaire. Il expédiait les affaires courantes et cette perte de vitesse, associée au démarrage en trombe d’Emerald Warriors la semaine dernière, nous laissait l’impression que « Corps » devenait de loin le troisième titre de la licence Green Lantern. S’il est certain que ce #51 ne fait pas de miracle et ne hisse pas à nouveau le titre à la même hauteur que les deux séries sœurs le ddécalagest cependant moins marqué qu’on aurait pu le croire et on comprend mieux ce que Tony Bedard a voulu faire en confrontant à nouveau une partie des derniers « Lost Lanterns » (ceux qui, considérés comme morts aux mains de Hal Jordan, avaient en fait été enlevés par le Cyborg). L’épisode a plus de tenue que le 50, même si cependant il est handicapé par quelques clichés. Par exemple le fait que si les machines sont asservies par le Cyborg, il suffit de faire appel aux « bons sentiments » de quelques robots pour soulever une révolte. Les raccourcis sont parfois un gros et nuisent à l’ensemble. Encore que je n’exclue pas que Bedard pourrait faire mieux une fois qu’il se sera habitué aux personnages.
Après, Green Lantern Corps #51 souffre de quelques défauts qui ne viennent pas à proprement parler du scénario. Tony Bedard entretient ainsi un mystère pendant à peu près onze pages sur l’identité du « mystérieux » Green Lantern que Kyle a appelé à la rescousse. Dommage pour l’auteur : quelqu’un a jugé utile de placer Hannu sur la couverture. Autant dire que le suspens est sabré d’office. Et pendant qu’on en est à parler des couvertures, je veux bien que DC Comics décide de faire des « Brightest Day variant covers » mettant en scène la douzaine de ressuscités mais ne serait-il pas bien mieux de coordonner tout ça avec le contenu du magazine ? Ici, la variant est consacrée au Reverse-Flash ! Rien à voir avec les Green Lanterns ! A défaut l’Anti-Monitor ou Jade auraient été plus appropriés (même s’ils n’auraient pas non plus été présents à l’intérieur). Autant d’erreurs d’aiguillages qui viennent se greffer sur une série qui cherche un second souffle. Ceci dit, comme je le disait en ouverture, la baisse de niveau est moins pire que prévu et tout espoir n’est pas perdu pour les mois qui viennent !
[Xavier Fournier]
([1] Et j’en profite d’ailleurs pour présenter mes sincères félicitations à Émilie et Pierre pour leur mariage cette semaine !)
Je l’ai trouvé au dessus des autres épisodes illustrés par Syaf. Mais en ce qui me concerne, je termine cet arc et j’arrête là. Je me reporte sur la nouvelle série, Emerald Warriors.