Avant-Première VO: Green Lantern: Emerald Warriors #11
1 juillet 2011[FRENCH] Guy Garner est en RTT mais on le force à reprendre le boulot pour escorter une pulpeuse dignitaire. Un numéro « stand alone », il est vrai, ce qui repose des crossovers sans fin. Mais finalement peu d’éléments propres à inscrire cette histoire sur la durée. On a même un peu de mal à reconnaître la patte de Tomasi là-dedans..
Green Lantern: Emerald Warriors #11 [DC Comics]
Scénario de Peter Tomasi
Dessins de Bernard Chang
Sortie aux USA le 29 juin 2011
Le défaut qu’on peut régulièrement reprocher aux titres Green Lantern, c’est qu’ils sont trop imbriqués les uns dans les autres. C’est le crossover permanent et ce n’est très certainement pas le récent War of the Green Lanterns (dont l’épilogue, en retard, n’est toujours pas paru) qui aura calmé le jeu. Aussi l’idée de passer à un format d’histoires « stand-alone » avec Guy Gardner est assez louable. Enfin au niveau de l’idée. Pour ce qui de l’exécution, par contre, ce Green Lantern: Emerald Warriors #11 sonne non pas comme un numéro indépendant mais bien comme un fill-in (comprenez: un numéro périssable fait à la va-vite). J’en veux pour preuve que les previews parlaient d’un numéro dessiné par Fernando Pasarin, dans lequel Guy et Kilowog se seraient remis des retombées de War of the Green Lanterns. Quand à la variant cover, elle montre un Guy Gardner faisant référence aussi bien à son côté Green qu’à sa facette Red Lantern…
Et à l’arrivée on a dont une histoire totalement intemporelle (qui pourrait aussi bien avoir été publiée en 1992) dans laquelle personne ne fait vraiment référence aux événements récents. Il y a bien un personnage notable introduit dans le récit, la dignitaire extra-terrestre, joli brin de fille que Bernard Chang a été chercher du côté des mangas. On pourrait se dire que c’est une alliée ou une adversaire récurrente mais l’histoire nous calme assez vite de ce côté-là. De ce fait, alors que les pages éditoriales nous informent que tous les numéros restants de Emerald Warriors (jusqu’en septembre) seront des « stand alone », on se demande franchement si Peter Tomasi, d’habitude bien plus inspiré, n’a pas décidé de passer le temps en attendant que les séries redémarrent à la rentrée. Ce qui ferait de ces stand-alone des épisodes finalement assez dispensables…
[Xavier Fournier]