Avant-Première VO: Green Lantern: Emerald Warriors #7
11 février 2011[FRENCH] Aidé seulement de la Red Lantern Bleez, Guy Gardner doit venir à bout d’une sorte de monarque des télépathes, capable de retourner n’importe qui, d’en faire un pion. L’ennui majeur étant que parmi les pions en question on trouve Sodam Yat, qui allie le pouvoir d’un Green Lantern à celui d’un Superman. Heureusement la cavalerie arrive…
Green Lantern: Emerald Warriors #7 [DC Comics]
Scénario de Peter Tomasi
Dessin de Fernando Pasarin
Sortie aux USA le mercredi 9 février 2011
Si Guy Gardner et Bleez peuvent mutuellement s’aider et utiliser leurs forces et faiblesses respectives pour lutter contre un adversaire d’envergure, il y a comme un souci au niveau de l’arme majeure de ce dernier. Pour venir à bout d’une armée de télépathes et d’un Sodam Yat, Guy et la Red Lantern qui l’accompagne font un peu « court ». Bien sur, ils ne vont pas rester seuls longtemps (la couverture étant un bon indice sur l’identité des personnages venant à la rescousse). C’est peut-être un peu le seul problème de cet épisode, à savoir son fonctionnement assez académique. On se doutait bien que les Green Lanterns n’avaient pas totalement abandonné Guy et ça ne manque pas. La cavalerie arrive mais sans, peut-être, le moment de bravoure qu’on aurait aimé voir.
De ce fait l’arc se termine au septième épisode sans vraiment avoir de sens de conclusion. Je soupçonne que Peter Tomasi a du un peu accélérer certaines choses en prévision de « War of the Green Lanterns » et reviendra par la suite sur certains événements mais j’ai du mal à comprendre en quoi le « Bad Boss » de l’histoire se sent obligé de fuir avec certains de ses agents. Soit il a encore du pouvoir sur eux et il est donc en état de représenter encore une menace (et auquel cas il n’a aucune raison de fuir), soit il a tout perdu, effectivement, mais à ce compte-là je me demande avec quel pouvoir il peut garder une emprise sur certains pions. J’aime bien Green Lantern: Emerald Warriors et cet épisode n’est pas désagréable mais on a une impression de « rush »…
[Xavier Fournier]